(CercleFinance.com) - EDF tient ce vendredi midi la tête des plus fortes hausses de l'indice CAC 40 (+ 2,3% à 23,6 euros) non sans avoir touché, dans la matinée, un point haut à 24 euros, du jamais vu depuis le 4 août 2011. Les nouvelles sont relativement maigres ce matin mais on peut noter qu'un bureau d'études, HSBC, a dans une note de recherche conjecturé sur un relèvement du tarif ARENH d'ici la fin de l'année.

Selon HSBC, “après les hausses de tarifs annoncées en juillet, nous nous attendons à ce que le gouvernement s'en tienne aux objectifs de la loi NOME”, pour “nouvelle organisation du marché de l'électricité”, qui impose notamment que le prix de la vente imposée d'électricité nucléaire par EDF ses concurrents couvre ses coûts de production.

“Le tarif ARENH (Accès régulé à l'électricité nucléaire historique, soit 42 euros le mégawatt/heure à ce jour, E/MWh, ndlr) devrait être relevé d'ici décembre”, pronostique HSBC, “ce qui présagerait d'une hausse des tarifs réglementés”.

Imposé pour des raisons des concurrence, l'ARENH est le prix “de gros” auquel EDF, en position dominante sur le marché français, doit revendre une partie de sa production nucléaire à des fournisseurs alternatifs d'électricité.

Bref, selon HSBC, “la visibilité d'EDF s'améliore”, ce qui justifie le relèvement de son objectif de cours sur l'action qu'il conseille toujours d'acheter de 24 à 26 euros.

Sur les marchés où s'échangent des produits électriques, comme par exemple l'EEX, on peut noter que le cours du contrat à terme 2014 pour la France, dit calendrier 2014, semble tenter une reprise. Alors qu'il cotait jusqu'à 55 E/MWh au printemps 2012, il s'est ensuite longuement érodé. De mai à août 2013, il a semblé décrire un plancher immédiatement autour des 42 E/MWh. Mais depuis fin août, il semble reparti de l'avant et se négocie actuellement aux environs de 43,5 E/MWh.


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