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Après une année 2022 marquée par des déboires techniques et une production électrique au plus bas, EDF renoue avec des résultats historiques. Grâce à la remise en service progressive de ses centrales nucléaires affectées par des problèmes de corrosion et à une production hydraulique soutenue par des conditions météorologiques plus favorables, le groupe a retrouvé une solide dynamique.
Toutefois, la baisse des prix du marché de l’électricité a pesé sur le chiffre d’affaires, en recul par rapport à 2023. L'EBITDA (excédent brut d’exploitation) s’établit à 36,5 milliards d’euros, en légère baisse de 8,5 %, bien que restant à un niveau record. « C’est le niveau le plus élevé jamais atteint après 2023 », a souligné Xavier Girre, directeur financier du groupe.
Avec des bénéfices en nette progression, EDF redevient une manne financière pour l’État, son actionnaire unique depuis sa renationalisation. La société va ainsi verser 2,8 milliards d’euros de dividendes, contre 1,7 milliard en 2023.
Mais ces bons résultats ne viennent pas sans contrepartie. Le groupe fait partie des 440 entreprises françaises concernées par la nouvelle contribution fiscale sur les grandes sociétés, ce qui devrait porter son taux d’imposition à 41,2 % sur ses bénéfices.
Une situation qui fait grincer des dents certains observateurs. « L’État n’est pas un meilleur actionnaire qu’un fonds privé. Il demande des dividendes quand les résultats sont bons, au lieu de penser sur le temps long et de défendre les intérêts de la nation », a dénoncé le député du Haut-Rhin Raphaël Schellenberger.
Si 2024 a été marquée par le démarrage tant attendu du réacteur EPR de Flamanville, EDF doit désormais se concentrer sur les défis stratégiques de 2025. Parmi les enjeux clés :
Sur le territoire britannique, EDF doit aussi gérer une perte de 800 millions d’euros sur la centrale nucléaire d’Hinkley Point, un projet emblématique mais semé d’embûches.
Malgré ces obstacles, EDF affiche sa volonté d’investir massivement dans l’avenir. « Nous avons engagé une transformation profonde et une amélioration de notre efficacité opérationnelle, afin d’être au rendez-vous de la performance et des investissements nécessaires à la révolution électrique », a déclaré Luc Rémont, PDG du groupe.
2025 s’annonce donc comme une année décisive pour le géant de l’électricité, entre consolidation de ses acquis et accélération de la transition énergétique.
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PtitM
21/02/25 15:36
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jackpot sur ma facture aussi : +20% en deux ans, à iso consommation électrique... ouch |
Rollier1
21/02/25 15:45
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? Ce n’est plus coté 😊 |
floalain
21/02/25 15:51
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L'état n'a jamais été un bon actionnaire. Il se sert des entreprises qu'il possède pour arrondir ses fins de mois au profit de dépenses inutiles et non productives. |
Armandtm2
21/02/25 16:11
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PtitM les prix baissent de 15% cette année, et au pire le trop plein de gain va dans les finances de l’état, ce qui évite de chercher encore plus d’argent lors des PLF |
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