(CercleFinance.com) - Imbroglio sur les tarifs de l'électricité pour les particuliers, suite.

Après avoir démenti la semaine dernière des informations du Parisien selon lesquelles un 'projet d'arrêté tarifaire rectificatif' aurait été déposé devant le Conseil supérieur de l'énergie (CSE) en vue d'un rattrapage au profit de l'exploitant EDF, dont les coûts d'entretien et de maintenance des centrales nucléaires ne cessent de croître, Ségolène Royal a annoncé ce week-end l'ouverture de négociations avec l'électricien.

La ministre de l'Ecologie, qui se confiait au... Parisien, a fait savoir que le gouvernement était en discussions avec EDF afin d'étaler sur dix-huit mois le rattrapage de 27 euros environ réclamé aux Français.

Alors que la loi exige que les tarifs électriques régulés compensent entièrement les coûts de production du groupe, le gouvernement s'emploie donc à tout mettre en oeuvre pour ménager le pouvoir d'achat des consommateurs. Ségolène Royal avait même déclaré mi-juin que la hausse des tarifs électriques français de 5%, prévue de longue date au 1er août et succédant à une autre augmentation de 5% en août 2013, n'aurait finalement pas lieu.

On s'acheminerait aujourd'hui sur une progression modérée desdits tarifs, c'est-à-dire inférieure à 5%, en sus du rattrapage précité.

A la Bourse de Paris, l'action EDF progressait de 0,1% à 23,5 euros lundi matin.

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