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Gel des retraites, nouvelles taxes, suppressions de postes : ce que contient le budget 2026 de Lecornu


Actualité publiée le 14/10/25 14:58

(ABC Bourse) - Le gouvernement présente un budget 2026 sous haute tension : 30 milliards d’euros d’économies, gel des retraites, nouvelle taxe sur les holdings… Voici ce qu’il faut savoir.

Gel des retraites, suppressions de postes de fonctionnaires, taxes ciblées sur les plus riches… Le projet de loi de finances 2026 dévoilé ce mardi par le Premier ministre Sébastien Lecornu annonce une cure d’austérité de 30 milliards d’euros. Inspiré du plan d’économies de François Bayrou, ce texte pourrait encore évoluer au gré des discussions parlementaires.

Présenté officiellement le 14 octobre, le budget 2026 s’inscrit dans un contexte de réduction du déficit public. Le document consulté par l’AFP précise que plusieurs contributions exceptionnelles sur les hauts revenus et les grandes entreprises seront prolongées, tandis qu’une nouvelle taxe vise les holdings familiales. En parallèle, le gouvernement relance la suppression progressive de la CVAE et confirme le gel des retraites de base et des prestations sociales.

Impôts : les riches et les grandes entreprises de nouveau ciblés

Le gouvernement prévoit de prolonger d’un an la contribution exceptionnelle sur les grandes entreprises, instaurée en 2025. Cette surtaxe, appliquée aux 400 plus grandes sociétés françaises réalisant au moins 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires, devrait rapporter 4 milliards d’euros en 2026, soit deux fois moins que l’année précédente.

Même logique pour la contribution différentielle sur les hauts revenus (CDHR), prolongée elle aussi d’un an. Elle concerne les foyers fiscaux dont les revenus dépassent 250.000 euros pour une personne seule et 500.000 euros pour un couple, afin de garantir un taux minimal d’imposition de 20 %. Elle s’ajoute à la contribution exceptionnelle des hauts revenus (CEHR) et à l’impôt sur le revenu classique.

Lire aussi : 6.800 entreprises en faillite en septembre, un record depuis 2009

Une mesure inédite fait son apparition : une taxe sur les holdings patrimoniales, souvent utilisées pour différer l’imposition de certains revenus. "Inspirée de taxes voisines en place dans plusieurs autres pays, comme les États-Unis et l'Irlande, cette taxe vise à faire échec aux stratégies de contournement de l'impôt par la thésaurisation de revenus non distribués dans des sociétés, ces revenus échappant ainsi à l'impôt".

Retraites gelées, prestations sous-indexées : l’année blanche confirmée

Le projet reprend une mesure symbolique défendue par François Bayrou : une "année blanche" en matière sociale. Concrètement, les retraites de base ne seront pas revalorisées en 2026. Même logique pour les principales prestations sociales, comme les allocations familiales.

Le texte prévoit en outre une sous-indexation des pensions de 0,4 point dès 2027. Autre changement de taille : le remplacement de l’abattement fiscal de 10 % pour les retraités par un forfait de 2.000 euros. Cette nouvelle règle doit, selon l’exécutif, alléger la charge fiscale pour les retraités modestes tout en augmentant la contribution des autres.

Fonction publique : plus de 3.000 postes supprimés en 2026

Le budget prévoit également un effort de "rationalisation" au sein des effectifs publics. D’après le document consulté, 3.119 postes de fonctionnaires seront supprimés, principalement dans les agences et opérateurs de l’État. À cela s’ajoutent des suppressions prévues dans les caisses de Sécurité sociale. "Les réductions de postes prévues au sein des caisses de sécurité sociale, c'est au total 3.000 emplois qui ne seront pas remplacés et participeront à la maîtrise de l'emploi public".

Enfin, pour contrebalancer certaines hausses fiscales, le gouvernement accélère la suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), un impôt de production. "Afin de soutenir la dynamique de réindustrialisation française et d'accompagner nos petites et moyennes entreprises et nos entreprises de taille intermédiaire, il est proposé de reprendre, dès 2026, la suppression progressive de la CVAE".

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4 commentaires sur cet article. Participez à la discussion.

floalain
14/10/25 15:17
Des mesures impopulaires et pas très efficaces, ce n'est pas avec ça qu'il va reduire le déficit de la France. 3000 postes, ce n'est même pas 0,1% des postes de la fonction publique. Quant aux autres mesures, on atteint pas les 10 milliards loin des 40 milliards nécessaires à minima, donc je ne sais pas ou il trouve ces 30 milliards. C'est toujours le budget de Macron à la sauce Lecornu II.
31gol
14/10/25 15:54
peu importe, dans l’immediat, si cela permet au gouvernement de durer jusqu’a la presidentielle…
gars d1
14/10/25 16:05

On nous : "courage, continuons comme ça, en attendant…"

En attendant quoi, le déluge et que les poules aient des dents à pivot en platine massif ?


Je vais donc juste rappeler ce que j'ai posté sur d'autres files, histoire de bien comprendre où l'on est réduit. Ça donnera aussi la valeur des mesures prises qui relève du goutte à goutte dans un océan incommensurable de dettes.

Vous verrez ci-dessous qu'avec une simple calculette, 10 nombres et 3 signes mathématiques d'algèbre (x, ÷,=) , on peut faire dire beaucoup aux chiffres même si ils sont en milliards et que l'on ne comprend rien aux milliards.


Mes calcul à la con : la dette, c'est l'enfer…


En voici donc la preuve mathématique.

Je note : "Les intérêts de la dette seront de 67 milliards d'euros l'an prochain"

La leçon de chose du jour : rapporter les intérêts de la dette à la population du pays…


Voyons, voyons… Il y a 67 millions de Français…

Ça fait donc de tête 1000 € d'intérêt annuel de la dette par habitant…

V'oui, mais la moitité des con-tribuables ne payent pas d'impôt.

Ah, c'est facile, toujours de tête, je multiplie par 2 , ça fait donc 2000 € d'intérêt annuel de la dette par contribuable fiscalisé

V'oui, mais si il a une femme le con-tribuable

Ah, v'oui, de tête : ça fait 2000 multiplié par 2, ça fait 4000 €

Mais il a aussi des enfants, la France veut qu'il en ait 2…

OK, dont de tête , 4000 x 2 , ça nous fait donc 8000 € de charge d'intérêt annuel de la dette par un couple fiscalisé avec 2 enfants…

Et donc si je ramène par mois : j'obtiens 666, 66666…

Soit le chiffre favori du démon des enfers…


Conclusion : La dette, c'est l'enfer à porté des familles.

L’ hexakosioïhexekontahexaphobie est une peur qui tire son origine du verset 13:18 de l'Apocalypse, l'un des livres de la Bible. Ce verset indique que le nombre 666 est le nombre de la Bête, bête associée à Satan ou à l'Antéchrist.


–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

CORRECTION : Mr Soustrait, prof de math.

9/20

Peut mieux faire. Manque de réalisme et d'enthousiame.


Vous avez trop d'imagination et l'esprit mal tourné, ça ne mérite pas la moyenne et surtout vous mettez le pays dans la merde avec vos calculs. Si vous croyez qu'on va s'en sortir avec le type de démonstration, vous vous mettez le doigt dans l'œil…

angeloysse
14/10/25 16:21

31gol, ça ne durera pas jusqu'à la prochaine présidentielle.


LR vient de renier leurs convictions, ils vont vite comprendre lors des municipales.

Le PS, ils vont pouvoir attendre longtemps (la Saint-Glinglin) pour le soutien de LFI


Salut les élus Baye baye !!!

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