Lego a enregistré au premier semestre 2025 un chiffre d’affaires record de 34,6 milliards de couronnes danoises (4,64 milliards d'euros), porté par ses collaborations avec des marques phares comme Formula One, Jurassic Park, Fortnite et bien d’autres, un succès global remarquable.
Lego a annoncé une hausse de 12 % de ses ventes au premier semestre 2025, atteignant un niveau historique de 34,6 milliards de couronnes danoises, propulsé par des partenariats stratégiques avec des marques incontournables telles que Formula One et Jurassic Park. Cette performance surpasse largement la croissance du marché mondial du jouet, estimée à environ 7 %.
Le bénéfice opérationnel sur cette période s’est apprécié de 10 % pour atteindre 9 milliards de couronnes (1,21 milliard d'euros), soutenu par une stratégie industrielle bien pensée : “Nous avons une configuration raisonnable dans notre chaîne d’approvisionnement. Notre logique est de produire aussi près que possible des consommateurs”, a expliqué Niels Christiansen, PDG du groupe.
Partenariats de licence et expansion de l’offre
Le succès semestriel de Lego repose sur plusieurs piliers solides. D’abord, les partenariats de licence ont été déterminants. Selon Niels Christiansen, “le marché de jouets est de nouveau en croissance cette année, mais nous allons plus vite et gagnons des parts de marché”. Ces collaborations, avec Formula One, Jurassic Park, Fortnite, Bluey, One Piece et la future arrivée de Pokémon en 2026, ont permis d’atteindre divers segments de consommateurs et d’élargir l’audience.
Ensuite, l'entreprise a lancé un nombre record de 314 nouveaux ensembles de construction au cours de ce semestre, un record dans son histoire.
Localisation de la production et agilité stratégique
Par ailleurs, la localisation de la production joue un rôle clé. À ce jour, Lego possède six usines réparties au Danemark, en Hongrie, en République tchèque, au Mexique, en Chine et au Vietnam. Elle étend actuellement son plus grand site de production à Monterrey (Mexique) et en Hongrie, tandis qu’une nouvelle usine est en construction en Virginie (États‑Unis), prévue pour 2027. Cette stratégie réduit l’impact des droits de douane et renforce la résilience logistique. Comme l’affirme le PDG, Lego a “une configuration raisonnable dans notre chaîne d’approvisionnement”.
Les ventes aux États‑Unis progressent sur un rythme à deux chiffres, alors que le marché local du jouet reprend de la vigueur. Par contraste, les concurrents comme Mattel et Hasbro restent plus exposés aux aléas des droits de douane, en raison de leur dépendance à la production en Chine.
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