Les faiblesses du PER
Par Marty Whiteshad
Beaucoup de gens utilisent le Price/Earning ratio (P/E ou
PER)
comme méthode d’évaluation. Il est facile à comprendre et simple à utiliser. Il
suffit de diviser le prix de l’action au marché par son bénéfice par action
(BPA). On compare ensuite le résultat à son historique ou à la moyenne de son
secteur d’activité.
Au Canada, le PER médian du S&P TSX est de 16.48 tandis qu’en France, le PER médian du MSCI France est de 15.45. Un PER élevé signifie qu’une entreprise est dispendieuse par rapport à ces bénéfices. Le contraire indiquerait également que l’entreprise représenterait une bonne opportunité d’achat.
Cependant, le PER se concentre essentiellement sur les
bénéfices passé de l’entreprise et par conséquent, il ne représente pas une
bonne méthode d’évaluation. En effet, le PER ne prend pas en considération la
croissance estimée de l’entreprise. Il est normal de payer un peu plus cher pour
une entreprise qui connaitra une plus forte croissance.
De plus, cette méthode ne prend pas en considération d’autres aspects très importants de l’entreprise, soit le niveau d’endettement(D) et le niveau de liquidité (L).
À mon avis, trop de gens utilisent cette méthode comme modèle d’évaluation d’une compagnie. Ils estiment les bénéfices futurs de l’entreprise et multiplient les résultats par un PER qu’ils considèrent raisonnable. Comme toutes les méthodes basées sur des ratios, la méthode du PER est trop subjective à mon goût.
En outre, le BPA est une donnée qui est très facilement manipulable et par conséquent, le PER peut donner une mauvaise interprétation. Les politiques comptables peuvent également être différentes entre les entreprises rendant ainsi les comparaisons un peu boiteuses.
Il existe une infinité de modèles d’évaluation d’entreprises tel que le PEG ratio, l’EV to EBITDA, le discounted Cash Flow, etc... Chacun de ces modèles possèdent des points forts et des points faibles. Il très important de les connaître afin de ne pas investir aveuglément. Lors de mon prochain billet, je tenterai de vous présenter d’autres modèles d’évaluations couramment utilisés dans le monde de la finance.
Retrouvez sur cette fiche, le palmarès des plus gros PER
Au Canada, le PER médian du S&P TSX est de 16.48 tandis qu’en France, le PER médian du MSCI France est de 15.45. Un PER élevé signifie qu’une entreprise est dispendieuse par rapport à ces bénéfices. Le contraire indiquerait également que l’entreprise représenterait une bonne opportunité d’achat.
De plus, cette méthode ne prend pas en considération d’autres aspects très importants de l’entreprise, soit le niveau d’endettement(D) et le niveau de liquidité (L).
À mon avis, trop de gens utilisent cette méthode comme modèle d’évaluation d’une compagnie. Ils estiment les bénéfices futurs de l’entreprise et multiplient les résultats par un PER qu’ils considèrent raisonnable. Comme toutes les méthodes basées sur des ratios, la méthode du PER est trop subjective à mon goût.
En outre, le BPA est une donnée qui est très facilement manipulable et par conséquent, le PER peut donner une mauvaise interprétation. Les politiques comptables peuvent également être différentes entre les entreprises rendant ainsi les comparaisons un peu boiteuses.
Il existe une infinité de modèles d’évaluation d’entreprises tel que le PEG ratio, l’EV to EBITDA, le discounted Cash Flow, etc... Chacun de ces modèles possèdent des points forts et des points faibles. Il très important de les connaître afin de ne pas investir aveuglément. Lors de mon prochain billet, je tenterai de vous présenter d’autres modèles d’évaluations couramment utilisés dans le monde de la finance.
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