Sauvé à 21 points CAC 40 du KO, avec 10 minutes de sursis
Par Samuel Rondot;
Il arrive que des choses assez incroyables se manifestent dans le monde du
trading. Rarement à l’avantage de nos clients, certes, mais de temps en temps,
des miracles ont bien lieu.
Je vais vous en compter deux récents qui ont eu lieu chez BestCFD.
Le premier, c’était un nouveau compte tout fraîchement ouvert. On sentait bien que le client ne maîtrisait pas encore ni le forex sur lequel il tradait, ni la plateforme de passage d’ordre Metatrader 4 et encore moins les habitudes du marché.
En travaillant la couverture de Best CFD à l’approche de la statistique
hautement volatile du chômage il y a 3 mois, je vois dans les derniers instants
un gros ordre de client modifier substantiellement la taille de notre
couverture. En une milliseconde notre automate part chercher la contrepartie sur
le marché.
Curieux d’une telle prise de risque, plutôt insensée, je vérifiais l’identité du compte pour m’apercevoir que c’était justement ce nouveau compte fraîchement ouvert.
Quelques secondes plus tard la statistique sortait assez loin des attentes des opérateurs et provoquait le doublement du compte en question.
Trop content, le trader débutant prenait son gain et terminait sa première semaine avec une performance de 100%. Mon petit doigt me dit qu’il n’est pas prêt d’oublier la date et l’heure de publication des statistiques maintenant…
L’autre histoire est beaucoup plus étonnante encore.
Chaque mois nous observons des traders s’entêter sur leur position. Incapable de couper leur perte, ils laissent le destin jouer à leur place le devenir de leur compte de trading.
En général, l’histoire commence toujours de la même manière, une position part dans le mauvais sens, puis le trader fait une première moyenne en pertes pour abaisser son prix de revient, puis une autre et encore une autre jusqu’à dépasser la marge maximum sur son compte.
En théorie, les clients devraient se fixer une limite de perte maximale, mais pour beaucoup la peur décide que ce sera le solde de leur compte à leur place.
Dans ces cas là, on les voit souvent fixer un objectif pour prendre un éventuel bénéfice et disparaître purement et simplement de la circulation. Ils préfèrent ne pas se connecter sur leur compte plutôt que d’observer cette perte souvent devenue intolérable pour eux.
D’ailleurs ils font bien car ceux qui font face peuvent parfois être tentés du pire et remettre de l’argent pour prolonger leur calvaire.
Dans 99 cas sur 100, la fin de l’histoire est la même. Même si une fois on s’approche du seuil limite de perte et qu’il y a un rebond, le seuil vient à être enfoncé et le client perd alors la totalité de son compte.
Parfois le seuil est approché à plusieurs reprises, alors on se met à rêver avec le client et à dire, et bien là si le marché repart avec ce qu’il a vécu, ce serait le sauvetage du siècle.
Ah, ce fameux mode espoir qui ne laisse plus les cerveaux des traders raisonner et qui décide à leur place en leur faisant perdre tout moyen... un véritable poison dont il n’existe aucun vaccin.
Récemment, nous avions un client coincé par la consolidation sur le CAC suite à la crise grecque dans cette situation.
Un vendredi soir, il avait perdu plus de 90% de sa mise de départ et le seuil de coupure automatique des positions se rapprochait dangereusement. Le client observait le marché emporter son compte. En milieu d’après midi il prenait la décision de ré alimenter son compte en doublant le versement initial pour se donner de l’air en nous prévenant par téléphone.
Mais le virement serait effectif seulement le lundi matin. Or les probabilités pour que le marché se fragilise encore un vendredi soir sont très fortes et il restait au client moins de 10 points sur le CAC avant que les positions soient coupées automatiquement pour défaut de marge.
Le client pris quand même la décision de faire le virement.
Non seulement le marché n’a pas touché le seuil le vendredi soir mais il a attendu le lundi matin 10 minutes très exactement après que le virement soit confirmé sur le compte pour enfoncer le seuil.
Si la banque du client avait pris quelques minutes de plus, si le marché avait accéléré plus tôt, si notre équipe n’avait pas porté le crédit dès la réception des fonds, le client aurait perdu sa mise initiale totalement.
Pour autant, la situation de départ n’avait pas beaucoup changé. Le client perdait maintenant plus de 50% de sa mise de départ et le marché ne donnait aucun signe de ralentissement de la baisse, pas plus que le client n’en donnait d’avoir l’intention de gérer sa perte.
Quelques jours passent et de nouveau le système d’alerte nous prévient de la proximité de ce compte avec le seuil maximum de marge.
Il restait une quarantaine de points sur le CAC avant que le seuil soit activé et que le client perde tout ce qu’il avait mis la première fois mais aussi tout ce qu’il avait rajouté.
Cette fois ci, le client n’avait plus l’air de suivre l’évolution du marché de près et s’en est remis totalement au destin pour le sauver.
Je me souviens avoir dit à un de mes collègues : elle serait pas belle l’histoire si le marché fait son point bas cet après midi et qu’on remonte pendant 1 mois et que le client récupère toute sa mise !!
Et bien un peu plus d’un mois plus tard, le client a débouclé sa position avec un modeste gain de 170 euros sur plusieurs dizaines de milliers sur son compte.
Le marché s’était arrêté ce jour là à 21 points au dessus du seuil fatidique.
Et le lendemain d’avoir pris son gain sur cette position incroyable comme si de rien n’était, après n’avoir pas pu trader faute de marge disponible pendant presque 2 mois, le client a repris son trading quotidien ...
Tous les jours on observe en bourse des choses hors norme, des occurrences statistiques de 1 sur 100 ou même 1 sur 1000 et la plupart du temps elles balayent sur leur passage tous ceux qui avait parié qu’elles n’arriveraient jamais.
Cette fois ci, nous avons assisté au sauvetage du siècle...
Non seulement le marché a attendu le trader pour lui donner le temps de remettre de l’argent sur son compte et pour finir, il s’est arrêté à 21 points du seuil fatidique avant de remonter de plusieurs centaines de points pour lui donner un niveau de sortie avec un gain. Exceptionnel !
Vous dire que certains ont plus de chances que d’autres… est un euphémisme !
Samuel Rondot
Je vais vous en compter deux récents qui ont eu lieu chez BestCFD.
Le premier, c’était un nouveau compte tout fraîchement ouvert. On sentait bien que le client ne maîtrisait pas encore ni le forex sur lequel il tradait, ni la plateforme de passage d’ordre Metatrader 4 et encore moins les habitudes du marché.
Curieux d’une telle prise de risque, plutôt insensée, je vérifiais l’identité du compte pour m’apercevoir que c’était justement ce nouveau compte fraîchement ouvert.
Quelques secondes plus tard la statistique sortait assez loin des attentes des opérateurs et provoquait le doublement du compte en question.
Trop content, le trader débutant prenait son gain et terminait sa première semaine avec une performance de 100%. Mon petit doigt me dit qu’il n’est pas prêt d’oublier la date et l’heure de publication des statistiques maintenant…
L’autre histoire est beaucoup plus étonnante encore.
Chaque mois nous observons des traders s’entêter sur leur position. Incapable de couper leur perte, ils laissent le destin jouer à leur place le devenir de leur compte de trading.
En général, l’histoire commence toujours de la même manière, une position part dans le mauvais sens, puis le trader fait une première moyenne en pertes pour abaisser son prix de revient, puis une autre et encore une autre jusqu’à dépasser la marge maximum sur son compte.
En théorie, les clients devraient se fixer une limite de perte maximale, mais pour beaucoup la peur décide que ce sera le solde de leur compte à leur place.
Dans ces cas là, on les voit souvent fixer un objectif pour prendre un éventuel bénéfice et disparaître purement et simplement de la circulation. Ils préfèrent ne pas se connecter sur leur compte plutôt que d’observer cette perte souvent devenue intolérable pour eux.
D’ailleurs ils font bien car ceux qui font face peuvent parfois être tentés du pire et remettre de l’argent pour prolonger leur calvaire.
Dans 99 cas sur 100, la fin de l’histoire est la même. Même si une fois on s’approche du seuil limite de perte et qu’il y a un rebond, le seuil vient à être enfoncé et le client perd alors la totalité de son compte.
Parfois le seuil est approché à plusieurs reprises, alors on se met à rêver avec le client et à dire, et bien là si le marché repart avec ce qu’il a vécu, ce serait le sauvetage du siècle.
Ah, ce fameux mode espoir qui ne laisse plus les cerveaux des traders raisonner et qui décide à leur place en leur faisant perdre tout moyen... un véritable poison dont il n’existe aucun vaccin.
Récemment, nous avions un client coincé par la consolidation sur le CAC suite à la crise grecque dans cette situation.
Un vendredi soir, il avait perdu plus de 90% de sa mise de départ et le seuil de coupure automatique des positions se rapprochait dangereusement. Le client observait le marché emporter son compte. En milieu d’après midi il prenait la décision de ré alimenter son compte en doublant le versement initial pour se donner de l’air en nous prévenant par téléphone.
Mais le virement serait effectif seulement le lundi matin. Or les probabilités pour que le marché se fragilise encore un vendredi soir sont très fortes et il restait au client moins de 10 points sur le CAC avant que les positions soient coupées automatiquement pour défaut de marge.
Le client pris quand même la décision de faire le virement.
Non seulement le marché n’a pas touché le seuil le vendredi soir mais il a attendu le lundi matin 10 minutes très exactement après que le virement soit confirmé sur le compte pour enfoncer le seuil.
Si la banque du client avait pris quelques minutes de plus, si le marché avait accéléré plus tôt, si notre équipe n’avait pas porté le crédit dès la réception des fonds, le client aurait perdu sa mise initiale totalement.
Pour autant, la situation de départ n’avait pas beaucoup changé. Le client perdait maintenant plus de 50% de sa mise de départ et le marché ne donnait aucun signe de ralentissement de la baisse, pas plus que le client n’en donnait d’avoir l’intention de gérer sa perte.
Quelques jours passent et de nouveau le système d’alerte nous prévient de la proximité de ce compte avec le seuil maximum de marge.
Il restait une quarantaine de points sur le CAC avant que le seuil soit activé et que le client perde tout ce qu’il avait mis la première fois mais aussi tout ce qu’il avait rajouté.
Cette fois ci, le client n’avait plus l’air de suivre l’évolution du marché de près et s’en est remis totalement au destin pour le sauver.
Je me souviens avoir dit à un de mes collègues : elle serait pas belle l’histoire si le marché fait son point bas cet après midi et qu’on remonte pendant 1 mois et que le client récupère toute sa mise !!
Et bien un peu plus d’un mois plus tard, le client a débouclé sa position avec un modeste gain de 170 euros sur plusieurs dizaines de milliers sur son compte.
Le marché s’était arrêté ce jour là à 21 points au dessus du seuil fatidique.
Et le lendemain d’avoir pris son gain sur cette position incroyable comme si de rien n’était, après n’avoir pas pu trader faute de marge disponible pendant presque 2 mois, le client a repris son trading quotidien ...
Tous les jours on observe en bourse des choses hors norme, des occurrences statistiques de 1 sur 100 ou même 1 sur 1000 et la plupart du temps elles balayent sur leur passage tous ceux qui avait parié qu’elles n’arriveraient jamais.
Cette fois ci, nous avons assisté au sauvetage du siècle...
Non seulement le marché a attendu le trader pour lui donner le temps de remettre de l’argent sur son compte et pour finir, il s’est arrêté à 21 points du seuil fatidique avant de remonter de plusieurs centaines de points pour lui donner un niveau de sortie avec un gain. Exceptionnel !
Vous dire que certains ont plus de chances que d’autres… est un euphémisme !
Samuel Rondot
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