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Moody's sur le point de rétrograder la France : les marchés déjà inqui - Page 2

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Anjou49 Anjou49
25/10/2024 11:39:06
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Comme il ne faut pas tirer sur une ambulance, il n’y aura pas de dégradation de la dette de la France aujourd’hui.

Ben quoi un pays qui offre généreusement 100 millions au Liban pour reconstruire ce qui vient d’être détruit et dont, par parenthèse, nous avions déjà financé la reconstruction ne peut être sanctionné…

Au fait ces 100 millions ils sont dans le budget en cours de discussion ou sorti d’une caisse noire ?

Le chèque pour la Palestine sera de combien ? A mon avis encore plus généreux sans doute.

La Fraternité c’est notre devise et nous l’appliquons à l’universel en oubliant de plus en plus de l’appliquer à nos propres citoyens, c’est là notre paradoxe. Mais qu’importe nous sommes la France.

Je ne sais plus qui disait l’autre jour « Aujourd’hui la France est un pays vaincu qui aime à se souvenir de sa gloire passée ».

  
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glanglois glanglois
25/10/2024 11:27:02
1
Merci qui !! merci Mr Macron pour votre incompétence , votre malhonnêteté , vos mensonges , vous êtes et resterez le symbol de celui qui aura détruit la France la banqueroute est déjà acté !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
  
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LouRichard LouRichard
25/10/2024 11:20:34
2
La france dans les rails de la Grèce...
  
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LouRichard LouRichard
25/10/2024 11:20:34
0

La tension monte pour la dette souveraine française. L’agence de notation Moody’s s’apprête à publier ce vendredi son évaluation de la note attribuée à la France. Un rendez-vous crucial pour le pays, déjà fragilisé par un déficit public galopant et une dette publique qui menace de dépasser les 115 % du PIB d’ici 2025. En jeu : une possible rétrogradation qui pourrait entraîner une hausse des coûts d’emprunt de l’État et un poids financier supplémentaire.

Une note “Aa2” menacée de dégradation

Actuellement notée "Aa2" par Moody’s, la France bénéficie d’une évaluation relativement élevée, légèrement supérieure à celles de Fitch et Standard & Poor’s qui l’ont abaissée respectivement à "AA-". Cependant, de nombreux analystes s’attendent à ce que Moody’s s’aligne sur ses concurrentes, passant la France de “Aa2” à “Aa3” ou, dans le meilleur des cas, assortissant cette note d’une perspective négative.

Le ministre de l’Économie, Antoine Armand, en a admis l’importance : “Nous sommes aujourd'hui, en Europe, un des pays les plus isolés en termes de déficit et de dette,” déclarait-il mardi sur TF1, en réponse à la situation budgétaire préoccupante et aux regards inquiets de ses partenaires européens. 

Des taux d’intérêt déjà sous tension

Les marchés financiers, quant à eux, n’ont pas attendu le verdict de Moody’s pour ajuster leur perception du risque lié à la dette française. Depuis plusieurs mois, les taux d’intérêt français se sont rapprochés de ceux des pays du sud de l’Europe, traditionnellement considérés comme plus risqués. Ainsi, les taux à 10 ans de la France ont doublé ceux du Portugal et se rapprochent désormais des niveaux observés en Espagne. Stéphane Deo, analyste chez Eleva Capital, souligne l’évolution inquiétante de la situation : “La France est aujourd'hui traitée comme si elle appartenait déjà à la catégorie simple A, où se trouvent l'Espagne et le Portugal”.

D’autant plus que, malgré la stabilisation apparente de l’écart de taux (spread) entre la dette française et l’Allemagne, autour de 75 points de base, ce chiffre masque une tendance plus grave. “Depuis juin, le spread de la France avec les autres pays de la zone euro s’est nettement réduit,” constate Stéphane Deo. En d’autres termes, la France est de moins en moins perçue comme un investissement refuge et s’approche dangereusement des caractéristiques de risque associées à l’Italie.

Le poids de la dette, un frein pour les finances publiques

La dette publique est désormais le deuxième poste budgétaire après l’éducation en France, représentant plus de 50 milliards d’euros de dépenses. D’ici 2027, la charge de la dette pourrait même devenir le premier poste de dépense, si aucune mesure de redressement budgétaire n’est adoptée. En juillet, une note du Trésor avertissait déjà que le déficit public pourrait atteindre 5,6 % en 2024, une situation qui ne fait que se confirmer avec la présentation du projet de budget 2025.

Pour Michel Barnier, le ministre chargé des finances, l’objectif est de ramener ce déficit de 6,1 % en 2024 à 5 % en 2025, puis de le ramener sous la barre des 3 % d’ici 2029. Cependant, le Fonds monétaire international (FMI), dans une récente alerte, a jugé ces prévisions optimistes. Sans nouvelles mesures, le déficit public pourrait stagner autour de 5,9 % l’an prochain et la dette grimperait à 124,1 % du PIB en 2029, mettant en péril les finances de l’État.

Une image ternie à l’international

Sur les marchés internationaux, la perception de la dette française évolue. “Les investisseurs traitent la France comme un pays à haut risque, similaire à l’Espagne ou au Portugal,” note Stéphane Deo. En dépit de l’abondance de sa dette et de la gestion réputée du Trésor français, la situation reste précaire. Pour la France, la proximité des niveaux de taux avec ceux de l’Italie marque un “point de non-retour” potentiel, un risque accru de perdre sa position de “deuxième meilleur choix” après l’Allemagne.

Dans ce contexte de fragilité financière, l’imminence du verdict de Moody’s devient un test décisif pour la France, qui pourrait voir sa note s’ajuster à la réalité perçue par les marchés.

  
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