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L'UE impose des droits de douane jusqu'à 35,3% aux véhicules chinois m - Page 3

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syjo syjo
30/10/2024 12:20:56
0

Si l'européen en avait entre les oreilles il achèterait européen, il n'y aurait plus besoin de droit de douane !

  
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Alioche Alioche
30/10/2024 11:51:29
2

Parce que vous croyez que la Chine ne subventionne pas massivement toutes les entreprises chinoises exportatrices ?

Quelle naïveté !

  
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moicmoi moicmoi
30/10/2024 11:14:25
0

philabs
« « En dépit de l’opposition allemande... Un porte-parole du ministère de l’Économie allemand a exprimé le souhait de parvenir à une solution négociée avec la Chine... Les discussions entre Bruxelles et Pékin restent ouvertes... »
»

Pour donner leurs vrais noms aux "discussions" dont il est question ci-dessus, il conviendrait d’écrire « les confrontations entre….»

La Commission n’a pas retenu la leçon des « mesures de rétorsion » qui devaient mettre l’économie Russe à genoux. Elle récidive avec ses « mesures de rétorsion » pour les échanges avec la Chine.

Mais, la mise à genoux de l’économie de la zone E.U. est programmée depuis plusieurs décennies déjà.

C'est pour quand la dénonciation par la Chine des subventions des états-membres pour l'achat de V.E. ?

  
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philabs philabs
30/10/2024 10:01:30
1
En dépit de l’opposition allemande... Un porte-parole du ministère de l’Économie allemand a exprimé le souhait de parvenir à une solution négociée avec la Chine... Les discussions entre Bruxelles et Pékin restent ouvertes...
  
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philabs philabs
30/10/2024 09:47:13
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Blablabla , ca va etre comme pour Google and co , "peut etre" "en avoir" , "paiement reporté", il est trop tard pour agir , l'europe est contrainte par ses dettes ...à obeir à ses créanciers
  
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philabs philabs
30/10/2024 09:47:13
0

L’Europe riposte face aux voitures électriques chinoises ! En imposant de nouveaux droits de douane pouvant atteindre 35,3 %, l’UE engage une bataille pour protéger son industrie automobile, au risque de créer une guerre commerciale avec Pékin.

Le 30 octobre 2024, la Commission européenne a confirmé l’instauration de droits de douane supplémentaires sur les voitures électriques importées de Chine. Cette mesure s’inscrit dans la volonté de Bruxelles de contrer les subventions massives de la Chine à ses constructeurs, accusés de fausser la concurrence sur le marché européen avec des prix agressifs. Les nouveaux droits de douane, applicables dès le lendemain de leur publication officielle, imposent une taxe maximale de 35,3 %, bien au-delà des 10 % habituels pour les véhicules importés.

L’Allemagne en désaccord avec la stratégie européenne

Ce renforcement de la protection économique européenne est loin de faire l’unanimité, en particulier en Allemagne. Les constructeurs allemands, dont BMW et Volkswagen, produisent certaines de leurs voitures électriques en Chine, notamment la Mini électrique et le modèle Cupra Tavascan, qu’ils importent ensuite en Europe. Face à cette décision, Berlin a voté contre ces nouveaux droits de douane, craignant des représailles commerciales de la part de Pékin qui pourraient nuire aux entreprises allemandes, très implantées sur le marché chinois.

Un porte-parole du ministère de l’Économie allemand a exprimé le souhait de parvenir à une solution négociée avec la Chine, rappelant que l’Allemagne dépend de l’ouverture des marchés internationaux pour maintenir son économie. Cependant, la Commission européenne se montre inflexible et a confirmé son intention de poursuivre les discussions tout en appliquant ces mesures protectrices.

Une offensive sans précédent pour l’UE

Cette décision marque un tournant pour l’Europe dans sa lutte pour défendre son industrie automobile face à la montée en puissance des constructeurs chinois. Selon un haut fonctionnaire de la Commission, « la transition vers les véhicules électriques est menacée par une concurrence déloyale », d’autant plus que la part de marché des véhicules électriques chinois en Europe est passée de 3,5 % en 2020 à 21,9 % en 2022 et pourrait atteindre 27,2 % d’ici mi-2024. En comparaison, la part de marché des constructeurs européens a diminué de près de 10 % au cours de la même période.

Des taux variables pour les constructeurs chinois

Les taux de droits de douane varient en fonction des constructeurs, avec un maximum de 35,3 % pour les véhicules de SAIC, contre 17 % pour BYD et 18,8 % pour Geely. Tesla, qui fabrique une partie de ses véhicules en Chine, est également concerné avec une taxe de 7,8 % sur ses importations en Europe. Les constructeurs chinois non coopératifs devront quant à eux s’acquitter du taux maximal de 35,3 %.

En dépit de l’opposition allemande, la Commission a souligné que ces mesures sont nécessaires pour préserver les 12 millions d'emplois que l’industrie automobile représente en Europe. Bruxelles a aussi minimisé les risques de hausse de prix pour les consommateurs européens, notant que les importateurs ont profité de l’absence de droits de douane jusqu’à présent pour accumuler des stocks, ce qui devrait stabiliser les prix à court terme.

Concurrence internationale et discussions à venir

Cette protection de l’industrie automobile européenne est loin d’être unique au niveau mondial. En effet, les États-Unis imposent des droits de douane de 100 % sur les véhicules électriques chinois, tandis que l’Inde applique des taxes de 70 % à 100 % selon le prix du véhicule. Le Brésil envisage aussi d’augmenter ses droits de douane à 35 % d'ici 2025.

Les discussions entre Bruxelles et Pékin restent ouvertes, dans l’espoir d’établir un accord sur des prix planchers pour les importations chinoises en Europe. Toutefois, pour l’Europe, l’enjeu est double : il s’agit non seulement de préserver son secteur automobile mais aussi de garder son avance technologique dans la transition vers la mobilité électrique face aux États-Unis et à la Chine.

  
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