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A l'issue d'un conseil des ministres restreint qui s'est tenu ce matin à l'Élysée, le Président de la République, François Hollande, a indiqué aux médias qu'il n'y avait rien à craindre de la crise grecque pour l'Hexagone.
Ce dernier a tenu à rassurer sur les conséquences possibles d'un défaut de paiement grec. Il estime que des mesures importantes ont été prises en Europe ces derniers mois pour éviter toute catastrophe enchaînent.
Il indique également que l'économie française est robuste et ne risque pas de déraper avec cette crise.
Si le Président de la République se veut rassurant, il a raison sur le fond puisque la Grèce représente une partie infime du PIB français et des échanges économiques. Il en va toutefois autrement des engagements financiers pris par Paris et de l'argent prêté directement ou via des institutions à la Grèce.
François Hollande passe ainsi sous silence les engagements français de 70 milliards d'euros envers la Grèce. Si le pays venait à faire défaut, la dette grecque qui resterait sur les bras de la France dépasserait les 1000 € par français ou l'équivalent d'une année entière d'impôt sur le revenu... Une somme certes étalée dans le temps mais qu'il faudrait bien payer un jour ou l'autre.
© www.abcbourse.com
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