La grève SNCF démarre fort, le gouvernement "tiendra bon", les usagers - Page 2

@Luncyan,
Totalement d’accord. On a menti aux français depuis 50 ans sur la nécessité du Service Public “à la française “. C’etait indispensable, peu onéreux, le plus merveilleux des systèmes. Et quand on va voir ailleurs, là, on s’apercoit qu’on a 20 ans de retard sur les autres.
Et le pire, c’est que 95% des français croient encore à cette fable!
Non, le problème vient des politiques et des dirigeants de la SNCF qui se sont couchés devant les syndicats. D’ailleurs il fut une époque où si le jeune cheminot à peine recruté n’adhérait pas à la CGT, il était sur de n’avoir jamais de promotions.

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@Dubaisan ""Jusqu’ici à la “française”, ça(n'a ) pas marché très fort alors qu’en Allemagne depuis 1995 les progrès sont spectaculaires pour un service excellent et un coût largement acceptable et accessible à tous ""


J'aimerai bien savoir d'où vous tenez cela .
Demandez un peu aux allemands ce qu'ils pensent de progrès "fulgurants" de leur réseau ferroviaire et surtout du prix de leurs billets .
Vous allez retomber très rudement sur terre !


On truque toujours plus ou moins les reportages en France dont celui d'une ligne allemande à l'abandon qu'on a revitalisé avec l'argent du contribuable dont le trafic a effectivement explosé partant de 0 . Une seule dans le pays qui sert aux journalistes à généraliser et donner un état des lieux pour le moins éloigné de la réalité .
Vous pourrez aussi retrouver cette statistique donnant un avantage sérieux à la SNCF en terme de productivité sur la DB allemande . Eh oui , incroyable ! (avec des cégétistes et des sudistes "en pagaille" en plus )


Quant à les traiter de criminels , qui a fait le plus de dégâts ?
L'incapacité de gestion des gouvernants qui se chiffre en centaines de milliards (dont l'endettement SNCF réseau ) ou les salariés qui font vivre les boites que la politique sabote volontairement ?

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Angleterre, allemagne. Vous voyagez pas loin. Allez donc en republique tcheque. 3 compagnies et une étatique. Un billet quelquesoit la compagnie pour faire le trajet du nord-ouest au sud-est du pays pour -10€.
Un réseau toujours disponible et toujours a l'heure. Des trains toutes les 30 min et toujours de la place.
Un service au sièege comme chez air france, servi avec le sourire, suffit de commander a la carte. La wifi bien sur. Les prises electriques partout et gratuites. Quand je suis rentré en France (j'y ai été obligé) j'ai vu a quel point on était en retard.

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“....aux profits de quelques pourris”.

Donnez des noms et surtout des preuves SVP!
Sinon, vous n’etes pas credible.

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@Jipes,
Pourquoi avoir peur de la concurrence? On est quoi des nouilles incapables de se defendre, seulement capables de se faire bouffer par ces méchants capitalistes? Incapables de defoncer les “concurrents”. On ne peut pas faire mieux qu’eux?
Ça porte un nom ça, et ce n’est pas acceptable. On a assez courbé la tête!

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Bonsoir Cri74,
Je suis prêt à défendre la notion de service public à conditions que:
- l’activite ne soit pas une activité pouvant être remplie par le secteur privé. La notion de service public est née au XIXem avec l’apparition des nouvelles technologies de l’epoque (électricité, gaz, mines, transport, téléphone etc...) . La SNCF est un vestige avec EDF de cette époque. Ou y a-t-il encore dans le monde de tels dinausores?
- l’activite s’equilibre d’elle-même financièrement et soit même rentable.
Je ne peux accepter que les choses restent en l’état quand le monde entier évolue.
Quand aux syndicats et leur comportement, c’est criminel!

Message complété le 03/04/2018 18:19:48 par son auteur.

Je ne cautionne pas, le pays dans lequel je vis et notamment ses “gouvernements locaux” voir ses fonctionnaires d’Etat qui sont incapables de comprendre la notion de service public “ à la française”. Mais dans beaucoup de pays , c’est aussi la même chose . Ce qui veut dire que notre notion de Service public est spécifiquement française et merdique quant à son résultat global.

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@ Dubaisan,


A la bruxelloise, surtout pas. Cela équivaudrait à la porte ouverte à la concurrence et partant à l'effet inverse de la lutte contre le chômage.
Notre Président et notre Gouvernement font preuve en la circonstance d'un manque certain de maturité en voulant faire passer en force la réforme de la SNCF en faisant fi des désidératas de la base.

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Salut Jipes,
Jusqu’ici à la “française”, ça pas marché très fort alors qu’en Allemagne depuis 1995 les progrès sont spectaculaires pour un service excellent et un coût largement acceptable et accessible à tous, alors à la “bruxelloise” pourquoi pas?
Pour en revenir à ce syndicat d’arrieres mentaux qu’ est la CGT, ils sont sur tous les fronts ( SNCF, navigants commerciaux d’AF, Carrefour, éboueurs, chauffeurs, dockers....). Leur objectif: ne surtout rien changer, s’opposer par principe a tout et foutre leur merde partout où ils ont des représentants quand ce n’est pas saboter des produits , machines, ou lignes de production.
En 10 ans, dixit Le Figaro, il auront avec leur cousins debiles de Sud rail, fait perdre ...2,8 millions de journées de travail à la SNCF!
Ça suffit, et il faut les traiter comme les terroristes qu’ils sont.

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Mr Dubaisan , on voit dans vos propos tout l'archaïsme d'une méthode ultralibérale qui se fout éperdument des services à rendre à la population pour privilégier un modèle où seul l'enrichissement des nantis compte .
C'est à peu près l'inverse de la notion de service public à la française actuellement défendue par les salariés de plusieurs branches (les syndicats on s'en fout à la rigueur , chacun sait ce qu'il doit faire )


Si vous n'avez pas encore constaté ce que coûte chaque jour les résultats des politiques ultralibérales menées depuis 30 ans , il vous faut revenir vivre en France et abandonner un pays où l'exploitation des gens est érigée en modèle , au moins pour ceux des campagnes.
J'espère bien que le gouvernement pliera , non pour les cheminots eux mêmes mais pour le service public dans son ensemble .

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Avec une Ministre des Transports Born(é)e, le problème risque de prendre de l'ampleur et quand tous se serreront les coudes (cheminots, aviateurs, étudiants, etc.), on se retrouvera 50 ans en arrière.

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Salut Dubaisan,


D'accord avec toi, les syndicats, ou plutôt ce qu'il en reste, n'ont pas à faire continuellement la loi.
Cependant, le problème de la SNCF doit se régler à la "française" et non à la "bruxelloise".

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La CGT, ce syndicat de traîtres et de terroristes est à la manœuvre. La France respirera quand il sera détruit définitivement. J’espere qu’au delà du pb SNCF, et d’un statut qui ne se justifie plus, le gouvernement tiendra bon jusqu’a ce que la CGT , SUD rail et les autres syndicats d’arrieres mordent la poussière eux aussi , comme ils ont fait mordre la poussière à beaucoup d’entreprises et d’autres corps comme l’armee depuis 80 ans!

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A Macron plutôt !
Les autres n'ont rien demandé , et surtout pas ceux qui supportent les conséquences de décisions irresponsables !

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"nous ne comprenons pas cette grève, " demande a Mélanchon ou au PCF

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"nous ne comprenons pas cette grève "
Tout est dit !


Vous devriez comprendre que depuis que la SNCF s'est (dé)structurée afin de pouvoir vendre ses actifs ligne par ligne au plus offrant (enfin s'il y en a ) lors de l'ouverture à la concurrence (déjà effective en international ) , le service public est tombé dans une décrépitude avancée .
Vous en voulez encore moins .... de service ? !!!
Et pour beaucoup plus cher ?

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nous ne comprenons pas cette grève, le statut de chacque cheminot est non remis en cause, que leur faut il de plus ?

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Avec un TGV sur huit en moyenne et un train régional sur cinq, les cheminots ont donné le ton mardi de la mobilisation contre la réforme de la SNCF, le gouvernement assurant qu'il "tiendra bon" tandis que les usagers tentaient de trouver des solutions.

Comme l'avait anticipé la direction de la SNCF, le trafic est "très perturbé" pour ce premier jour d'une grève au long cours. La direction a recensé près d'un cheminot gréviste sur deux (48%) et jusqu'à plus de trois sur quatre chez les conducteurs (77%).

Les syndicats représentatifs (CGT, Unsa, SUD, CFDT) s'opposent à une réforme qui "vise à détruire le service public ferroviaire par pur dogmatisme idéologique". Dans leur viseur: la suppression de l'embauche au statut, l'ouverture à la concurrence et la transformation de la SNCF en société anonyme, prémices d'une future privatisation selon eux.

Ils estiment aussi que la réforme "ne réglera pas le sujet de la dette (46,6 milliards d'euros fin 2017 pour SNCF Réseau, ndlr), ni celui des dysfonctionnements".

Le projet de loi sur le pacte ferroviaire qui prévoit un recours aux ordonnances sur certains points, sera voté en première lecture le 17 avril à l'Assemblée nationale.

- le soir sera "plus dur" -

Sur les grandes lignes, la SNCF a recensé un TGV sur huit en moyenne, l'axe Sud-Est étant le plus touché (un sur 10). Même chose pour les Intercités, dont sept lignes ne sont pas desservies. Résultat: dans les principales gares, les voyageurs étaient parfois moins nombreux que les "gilets rouges" de la SNCF mobilisés pour leur venir en aide.

Dans les régions, un TER et un Transilien sur cinq étaient annoncés. En Ile-de-France, la circulation des RER est variable selon les axes, allant d'un train sur deux à un sur cinq. Certaines branches ne sont pas desservies.

A l'entrée de Paris, le site Sytadin a constaté un trafic "exceptionnel" jusqu'à 8h, avant un retour à la normale.

Malgré le haut niveau de mobilisation, le gouvernement "tiendra bon dans l'écoute, dans la concertation, dans le dialogue", a déclaré mardi sur RMC et BFMTV la ministre des Transports, Elisabeth Borne. Au cours d'une conférence sur les investissements étrangers, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a assuré que la réforme "fera(it) de ce grand service public national un champion mondial de la mobilité".

Comme beaucoup de gares, notamment celle de Marseille Saint-Charles, celle de Nice était quasi déserte mardi matin. "Les gens ont anticipé. Je pensais que ce serait la cohue", commente Chloé, opticienne de 32 ans. Mais certains comme Emmanuel, 37 ans, redoutent déjà le retour du soir, qui "sera le plus dur, les trains sont déjà bondés en temps normal".

A Strasbourg, le calme de la gare ferroviaire contrastait avec l'effervescence de la gare routière où les lignes de bus privés faisaient le plein. "On a une suractivité effective d'environ 30%", a estimé Philippe Briswalter, chauffeur d'un bus mandaté par Flixbus.

Nombreux aussi sont ceux qui ont opté pour le covoiturage, comme Pierre, 24 ans, à Lille, qui a trouvé une place pour se rendre à Paris après y avoir consacré une bonne partie de la journée de lundi. "J'actualisais en permanence le site pour trouver un trajet, dès que j'ai vu cette place, j'ai cliqué immédiatement !".

Le sentiment des usagers oscillait entre compréhension des revendications des grévistes et agacement, à l'image de Julien Dufresne, manager commercial interrogé à Lille. "C'est leur droit de grève, ils ont le droit il n'y a aucun souci, maintenant pour ceux qui travaillent c'est un enfer, moi j'ai rien demandé, c'est moi qui subis".

- "repartir d'une page blanche" -

Le mouvement se conjugue dans les airs avec la quatrième journée de grève chez Air France pour les salaires. La compagnie prévoit d'assurer 75% des vols.

Les remontrances du patron de la SNCF Guillaume Pepy ou de la ministre des Transports, fustigeant une grève "décalée" ou "incompréhensible" n'ont pas entamé la détermination des syndicats.

Malgré des modalités différentes, CGT, Unsa, SUD et CFDT sont tous lancés dans la bataille: une grève par épisode de deux jours sur cinq jusqu'au 28 juin pour CGT, Unsa et CFDT; une grève illimitée reconductible par 24 heures pour SUD-Rail.

L'exécutif doit "repartir d'une feuille blanche", "s'asseoir de nouveau" à la table des discussions, a déclaré mardi Philippe Martinez, numéro un de la CGT, tandis que son homologue de la CFDT, Laurent Berger, estimait que "plus vite on discutera vite avec l'exécutif, plus on a de chances d'éviter un conflit dur".

"Les négociations se poursuivent", avec "une dizaine de réunions" prévues cette semaine, a insisté lundi Mathias Vicherat, directeur général adjoint de la SNCF.

Pour la presse, Emmanuel Macron et le gouvernement "jouent très gros" face à ce "premier os social" du quinquennat. "La guerre d'usure" est déclarée, titrent de conserve Le Parisien et Le Figaro.

D'autant que la tempête sociale ne s'arrêtera pas au rail, à Air France ou à la mobilisation des étudiants. La CGT, qui a déposé un préavis dans le secteur de l'énergie, a lancé mardi matin un mouvement dans la filière déchets (public et privé), avec des actions en Ile-de-France, dans le Nord, le Sud et l'Ouest.

bur-sp-jta-cel/db/kp

© 2018 AFP

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