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AIR LIQUIDE - News - Reco

Cours temps réel: 187,76  0,56%



Ribo Ribo
17/02/2022 16:32:45
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Déjà acheteur, UBS continue de conseiller le titre à l'achat dans une note de recherche publiée par Andrew Stott.

Auparavant situé à 172 EUR, l'objectif de cours est légèrement modifié et se situe désormais à 173 EUR.

  
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Ribo Ribo
09/02/2022 05:33:33
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AIR LIQUIDE : Goldman Sachs persiste à l'achat
L'objectif de cours est peu modifié et se situe désormais à 184 EUR contre 188 EUR auparavant.

  
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Ribo Ribo
03/02/2022 13:54:16
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Barclays considère le titre comme une opportunité d'achat.

Auparavant situé à 181 EUR, l'objectif de cours est légèrement modifié et se situe désormais à 185 EUR.

  
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Ribo Ribo
28/01/2022 05:00:24
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Goldman Sachs passe à l''achat' sur Air Liquide avec une cible rehaussée de 170 à 188 euros.

  
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Ribo Ribo
26/01/2022 12:42:22
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(CF) - 26/01/2022 | 11:20 ►Air Liquide : signe un contrat de long terme et investit 60M$

Air Liquide a annoncé hier un accord de long terme portant sur la fourniture d'hydrogène, d'hélium et de dioxyde de carbone ultra haute pureté à 'l'un des plus grands fabricants de semi-conducteurs au monde'.

Dans le cadre de cet accord, Air Liquide prévoit d'investir près de 60 millions de dollars américains (environ 50 millions d'euros) pour construire et exploiter des unités et systèmes de production que le Groupe détiendra sur un nouveau site de production à Phoenix, en Arizona.

La mise en service est prévue au cours du second semestre 2022.

  
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Ribo Ribo
18/01/2022 09:01:16
1

Jefferies relève son objectif de cours à 181 euros contre 162 euros

  
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Ribo Ribo
05/01/2022 09:30:51
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grand cru grand cru
05/01/2022 09:17:23
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51% du capital d'Air Liquide appartient aux étrangers mais on pourrait penser aux 30 % détenus par des actionnaires individuels français,pourquoi avoir un communiqué seulement en anglais ?

  
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Ribo Ribo
05/01/2022 02:19:25
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04/01/2022 | 17:59►Air Liquide : Mise en ligne du document « Pre-Full Year 2021 Results Communication »

Conformément aux bonnes pratiques du marché, Air Liquide annonce la mise en ligne dans la rubrique Investisseurs du site Internet de la Société d'un document (en anglais uniquement) intitulé «Pre-Full Year 2021 Results Communication» portant sur l'année 2021.

Il est disponible à l'adresse suivante : https://www.airliquide.com/fr/investisseurs/resultats-annuels-2021

Ce document vise chaque trimestre à assister la communauté financière dans la modélisation de la performance de la Société.
Les résultats de l'année 2021 seront annoncés le 16 Février 2022.

  
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Ribo Ribo
08/12/2021 08:37:09
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HSBC passe d'acheter à conserver en visant 160 EUR.

  
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Ribo Ribo
07/12/2021 08:18:43
0

Exane BNP Paribas passe de neutre à surperformance en visant 180 EUR.

  
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Ribo Ribo
19/11/2021 15:08:41
1

Deutsche Bank continue de conseiller le titre à l'achat dans une note de recherche publiée par Tim Jones.

L'objectif de cours est remonté de 163 à 185 EUR.

  
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Ribo Ribo
06/10/2021 16:35:50
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Déjà positif sur le dossier, la recherche de chez Bernstein et son analyste Gunther Zechmann considèrent toujours le titre comme une opportunité d'achat. L'objectif de cours est légèrement modifié et passe de 169 à 164 EUR.

  
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Ribo Ribo
02/07/2021 15:43:19
0

Goldman Sachs demeure neutre sur le dossier. L'objectif de cours est remonté de 147 à 157 EUR.

  
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Ribo Ribo
21/06/2021 06:22:08
0

JP MORGAN RELÈVE SA RECOMMANDATION À "SURPERFORMANCE" CONTRE "NEUTRE",

FIXE L'OBJECTIF DE COURS À 170 EUROS CONTRE 134 EUROS

  
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Ptitchat72 Ptitchat72
24/05/2021 21:56:30
2

Le 21/05/21 à 17:35
Que va représenter l’hydrogène pour Air Liquide à l’avenir ? Est-ce un nouveau segment, comme l’électronique ou la santé ?

Ce n’est pas de même nature, ce n’est pas un secteur, un marché vertical mais une activité transversale qui recouvre différents marchés.
L’hydrogène est un produit que nous connaissons bien, chez Air Liquide, il a représenté à peu près 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020 (10% de l’activité totale).

Nous avons commencé dans les années 1970 à produire de l’hydrogène liquide pour le spatial, puis il y a eu une accélération dans les années 1990 avec la signature des premiers contrats pour la chimie et le raffinage pétrolier en Europe en construisant un pipeline partant de notre unité de production de Douai pour servir les bassins industriels d’Anvers puis de Rotterdam. Le développement s’est poursuivi à l’international, dans le golfe du Mexique puis en Chine, à Shanghai, et plus récemment au Moyen-Orient. Ensuite nous avons développé nos propres technologies via des partenariats et acquisitions. Il y a cinq ans, nous avons complété le dispositif en mettant au point un système de captage du CO2, installé à Port-Jérôme, en Normandie, qui permet de récupérer plus de 90 % du CO2 émis lors de la production d’hydrogène. Nous maîtrisons aujourd’hui toutes les technologies.

Il est clair que le marché de l’hydrogène va connaître un nouvel élan. Cela fait une dizaine d’années que nous l’évoquons, mais on peut dire qu’aujourd’hui le mouvement est parti. Nous avons pu prendre un temps d’avance grâce à l’expertise du groupe sur de nombreux marchés, et nous allons encore accélérer. Nous investirons 8 milliards d’euros d’ici à 2035 pour réaliser plus de 6 milliards de chiffre d’affaires avec l’hydrogène.

Qu’est ce qui explique cette croissance ?

Tout d’abord, nos débouchés dans la chimie vont continuer de progresser. Certaines industries comme l’acier vont probablement introduire l’hydrogène dans leurs procédés de production afin de diminuer leurs émissions de CO2. De même dans le raffinage, le renforcement des normes environnementales nécessitera sans doute l’utilisation de plus d’hydrogène, comme dans la production des biocarburants. En résumé, la décarbonisation de l’industrie sera évidemment un moteur puissant du développement de l’hydrogène.

Mais la croissance viendra également de la mobilité, principalement la mobilité lourde : la propulsion des bus, des camions, des trains, des bateaux puis des avions. La vente d’hydrogène et d’équipements (hors véhicules), c’est, selon les projections du Conseil de l’hydrogène, un marché de 50 milliards? de dollars en 2030, de 500 milliards en 2040 et de 2.500 milliards en 2050. Avec un objectif de chiffre d’affaires de plus de 6 milliards en 2035, nous nous positionnons d’ores et déjà comme un acteur majeur.

L’hydrogène mobilité peut donc être considéré comme une nouvelle activité ?

Oui, on peut le voir ainsi. Mais cela reste une activité très proche de l’industriel marchand, notre activité principale. Il s’agit de produire du gaz à une échelle économique puis de le distribuer jusqu’aux lieux de production ou de construire, pour les plus gros clients, des usines sur place. Pour les transports lourds comme l’aérien ou le train, on peut envisager des productions de grande quantité sur les sites des clients et une distribution dans l’écosystème environnant, ce qui se rapproche de l’activité de notre division Grande Industrie. Nous sommes là au cœur de notre métier.

Cette activité est-elle rentable ?

L’hydrogène que l’on vend aujourd’hui est, bien sûr, une activité rentable. Dans la mobilité, si on veut produire de l’hydrogène vert, propre, il faut procéder par électrolyse de l’eau en ayant pour source d’énergie de l’électricité renouvelable ou bas carbone. Il faut savoir que, pour produire de l’hydrogène ainsi, il faut trois fois plus d’énergie qu’avec le procédé classique de reformage du gaz naturel. Il est donc impératif de disposer en quantité suffisante d’énergie renouvelable, à un coût compétitif, et en parallèle de réduire, grâce aux effets de masse, le coût des équipements comme les électrolyseurs, les piles à combustible et les stockages. L’hydrogène renouvelable pourrait être compétitif autour de 2030, alors qu’il y a deux ans l’horizon était plutôt 2035.

Mais, dans un premier temps, vous ne disposerez pas d’assez d’énergie verte ?

Dans une phase intermédiaire, il faudra continuer de produire de l’hydrogène bas carbone généré à partir du reformage du gaz naturel, mais en captant le CO2 produit. Ce CO2 pourra être réutilisé dans l’industrie ou stocké dans des réservoirs comme d’anciens puits de pétrole ou de gaz naturel. Ce sera une solution transitoire, peut-être pendant une quinzaine d’années, avant que l’on puisse disposer d’énergie renouvelable en quantité suffisante et à des coûts compétitifs. Cela implique que les Etats et les énergéticiens agissent et investissent, et que la société puisse accepter l’installation de parcs éoliens ou solaires.

Les énergéticiens et les pétroliers ne vont-ils pas venir vous concurrencer dans l’hydrogène ?

Au-delà du foisonnement actuel, le marché va probablement se structurer, et les électriciens et les pétroliers vont certainement avoir à investir massivement dans les énergies renouvelables, qui constituent une priorité et un enjeu majeur. L’hydrogène vient en aval de cette énergie primaire. Il me semble qu’il faut réfléchir avant tout à son cœur de métier et s’y concentrer en priorité.

En dehors de l’hydrogène, quels sont les autres vecteurs de croissance du groupe ?

Je commencerais par la santé. La crise de la Covid a mis en évidence l’importance de l’oxygène et d’autres gaz comme le monoxyde d’azote pour soigner les maladies respiratoires. La saturation des services de réanimation a aussi montré qu’il fallait aussi mettre l’accent sur les soins respiratoires en ville, qui peuvent relayer les hôpitaux pour les patients de la Covid à domicile.

Le digital est par ailleurs un levier transversal pour nos activités. Cela constituera un axe essentiel dans le développement de la santé mais aussi dans les processus industriels et de distribution. Nous collectons d’énormes quantités de données que nous pouvons exploiter pour réduire nos coûts, mais aussi pour améliorer la fiabilité et le service aux clients. A plus long terme, ma conviction est que le XXIe siècle sera technologique. Le spatial, l’aéronautique, le quantique, la cryogénie profonde... sont autant de marchés d’avenir qui vont se développer et sur lesquels nous sommes très bien positionnés.

Air Liquide est parvenu, l’an dernier, à retrouver ses niveaux de rentabilité de 2015 avant l’acquisition d’Airgas. Jusqu’où cette amélioration de la marge peut-elle aller ?


L’activité d’Airgas dans l’industriel marchand affichait une rentabilité inférieure de près de 500 points de base à celle d’Air Liquide. En moins de cinq ans, nous avons effacé cela. C’est une façon de mesurer le succès de cette acquisition.

Plus largement, dans le domaine des gains d’efficacité, il reste encore du potentiel, principalement grâce à l’automatisation et à la digitalisation, à l’amélioration énergétique des procédés, aux optimisations dans la logistique, les transports, le tout en réduisant nos émissions de carbone…

Certains actionnaires n’ont pas compris pourquoi la distribution d’actions gratuites n’aurait lieu qu’en 2022…

Nous avons continué de distribuer un dividende en augmentation l’an dernier et cette année. Peu de sociétés l’ont fait. Distribuer une action gratuite cette année, cela aurait signifié, compte tenu de la politique de distribution du groupe, une augmentation du dividende de 10% l’an prochain. Nous avons estimé qu’il fallait, dans le contexte de la crise sanitaire, se réserver plus de marge de manœuvre.
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La question qui dérange
Vous avez 63 ans, comment envisagez-vous votre succession ?


La succession d’un dirigeant est un sujet très important et il est essentiel de bien la préparer. Edouard de Royere et Alain Joly disaient d’ailleurs qu’ils avaient commencé à travailler sur leur succession à compter du premier jour de leur nomination à la tête du Groupe. Je m’inscris dans cette tradition. Je m’en suis préoccupé dès mon arrivée à la Direction Générale.

Nous communiquerons quand ce sera le bon moment. J’ajoute que nous avons également, l’an dernier, rajeuni, féminisé et internationalisé notre Comité Exécutif.

  
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Ribo Ribo
07/04/2021 09:55:17
0

L'analyste Gunther Zechmann de chez Bernstein maintient son opinion acheteuse sur le titre.

Auparavant situé à 168 EUR, l'objectif de cours est légèrement modifié et se situe désormais à 169 EUR

  
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Ptitchat72 Ptitchat72
01/04/2021 12:11:02
0

Publié le 01/04/2021 à 11h45
Hydrogène : "Air Liquide fait partie des champions mondiaux"

Pour le géant industriel Air Liquide, l'hydrogène va jouer un rôle majeur dans la transition énergétique. Le groupe compte donc occuper dès aujourd'hui le terrain, sur un marché qui pourrait représenter 2.500 milliards d’euros en 2050, soit au moins autant que le marché pétrolier actuel. D’ores et déjà, cet élément chimique représente 10% de l’activité du groupe, qui produit également de l’oxygène et de l’azote destinés aux secteurs de l’industrie et de la santé et emploie 67.000 collaborateurs, dans 80 pays. Pour Management, Pierre-Etienne Franc, le «Monsieur hydrogène» d’Air Liquide, révèle la façon dont le groupe français, membre actif de l’Hydrogen Council, envisage l’avenir des transports, de l’industrie et du secteur de l’énergie. Avec en ligne de mire la production d’un hydrogène 100% décarbonée.

Management. Depuis combien de temps Air Liquide produit-il de l’hydrogène ?

Pierre-Etienne Franc : Chez Air liquide, la production a commencé avec la conquête spatiale, dans les années 1960. L’hydrogène est, avec l’oxygène, le carburant qu’utilisent les fusées, car il permet des propulsions très puissantes. Par la suite, Air Liquide a développé la production d’hydrogène pour les marchés du raffinage et de la pétrochimie, où les propriétés physicochimiques de la molécule de dihydrogène permettent de piéger le soufre et d’alléger les essences, qui, chimiquement, ne sont rien d’autre que de longues chaînes d’atomes de carbone et d’hydrogène. De nouveaux usages se développent également dans l’industrie, notamment pour la production d’acier. Aujourd'hui, c’est le charbon qui agit comme agent réducteur pour extraire le fer de son minerai. Demain, l’hydrogène pourrait le remplacer dans ce rôle, selon un procédé que nous avons développé avec le sidérurgiste allemand ThyssenKrupp. Mais l’enjeu des années à venir, c’est surtout de promouvoir l’hydrogène comme source d’énergie propre pour faire rouler des voitures et voler des avions, ou encore pour répondre aux défis posés par le développement des énergies renouvelables.

En quoi l’hydrogène est-il une énergie propre ?


Utilisé comme source d’énergie, l’hydrogène produit uniquement de l’électricité, de la chaleur et de l’eau. Il n’y a donc aucun rejet de particules, de polluants ou de gaz à effet de serre sur le lieu d’utilisation. Dans la voiture à hydrogène, par exemple, le moteur est alimenté en électricité par une pile à combustible : des électrodes et un catalyseur, généralement du platine, permettent à l’hydrogène stocké dans le réservoir de réagir avec l’oxygène de l’air pour générer de l’électricité et de la vapeur d’eau)... Et c’est tout.

Si son utilisation ne dégage pas de CO2, on ne peut pas en dire autant de sa production….

L’hydrogène est très abondant dans l’univers, mais il se trouve rarement seul à l’état naturel. Il est toujours combiné à d’autres éléments comme le carbone ou l’oxygène. Pour le récupérer sous forme de dihydrogène, c'est-à-dire à l’état gazeux, la méthode la plus courante consiste à l’extraire du méthane, en provoquant une réaction chimique dite "reformage". Ce qui pose un double problème : non seulement l’opération mobilise une ressource fossile, le méthane, mais elle dégage aussi du dioxyde de carbone, à raison de 10 kilos de CO2 pour 1 kilo de dihydrogène. Je tiens à préciser que si l’on prend en compte la totalité du cycle, en allant de la production jusqu’à la consommation, rouler dans une voiture à hydrogène avec un gaz produit par reformage émet 20% de CO2 de moins qu’une voiture à essence. Mais on ne peut évidemment pas s’en satisfaire.

Existe-t-il d’autres solutions ?

Une autre méthode, plus verte, permet de produire de l’hydrogène : l’électrolyse de l’eau. Un courant électrique circule dans l’eau et décompose celle-ci en hydrogène et en oxygène, et rien de plus. Si l’électrolyse utilise de l’électricité renouvelable ou issue du nucléaire, le gaz obtenu est 100 % décarboné. Ce procédé, plus gourmand en énergie, est aussi plus cher, ce qui explique qu’il soit encore peu développé : sur les 70 millions de tonnes d’hydrogène produites annuellement dans le monde, 2% seulement le sont par électrolyse. Décarboner la production d’hydrogène, c’est le chantier auquel nous nous sommes attelés depuis des années déjà.

Où en êtes-vous de la production de cet hydrogène «vert» ?

A côté des cinquante grosses unités de production qu’Air Liquide exploite, essentiellement pour les secteurs de la pétrochimie et du raffinage, nous disposons déjà d’une cinquantaine de petites unités d’électrolyse dans le monde. Mais ces usines n’ont encore qu’une capacité limitée, pas plus d’une centaine de kilowattheures. Il faut aller plus loin. Les progrès de la pile à combustible – qui n’est rien d’autre qu’une électrolyse inversée – ont permis de développer une technologie plus efficace, moins chère et moins consommatrice de métaux précieux. Grâce à cette pile, nous venons de démarrer à Bécancour, au Québec, l’exploitation de notre première grosse unité d’électrolyse, d’une puissance de 20 mégawatts – soit 200 fois plus que les standards actuels – et d’autres unités de 100 mégawatts sont déjà prévues en Europe du Nord, en Allemagne et en France.

Nous continuons aussi d’innover pour améliorer les performances du reformage du méthane, soit en capturant le dioxyde de carbone directement en sortie d’usine, comme le fait notre usine du Havre depuis cinq ans déjà, ce qui rend le procédé neutre sur le plan des émissions ; soit en utilisant le biogaz émis par la fermentation des déchets ménagers ou agricoles. Au total, ce sont 500 millions d’euros qui ont été investis par Air Liquide ces cinq dernières années sur ces nouveaux métiers de la production et des usages de l’hydrogène décarboné.

On en parle depuis longtemps, mais l’hydrogène n’est pas encore entré dans notre vie quotidienne. On attend toujours les voitures à hydrogène, par exemple. Où en est-on ?

Le secteur des transports, encore très dépendant des ressources fossiles et très émetteur de CO2, est celui qui devrait bénéficier le plus de la révolution de l’hydrogène. Quelque 20.000 véhicules à hydrogène roulent déjà en Corée du Sud, au Japon et en Californie, où nous venons de démarrer la construction d’une unité de production d’hydrogène liquide pour alimenter le parc automobile. Nous sommes aussi à l’initiative du déploiement d’un réseau de plus de 100 stations à hydrogène en Allemagne, avec nos partenaires Shell, Total, Daimler et Hyundai. Sans oublier le secteur ferroviaire, où les futurs trains à hydrogène offriront une alternative idéale aux locomotives diesel. Le potentiel est énorme : 70% du réseau ferroviaire européen n’est pas électrifié !

Quid du secteur de l’énergie ?

C’est l’autre gros secteur qui devrait bénéficier de l’hydrogène. Dans le cadre de la transition énergétique, pour pouvoir continuer à développer la part des énergies renouvelables – solaire, éolien… –, il faut résoudre le problème de leur intermittence, en arrivant à stocker et à faire circuler l’électricité qu'elles produisent. Or, en transformant cette électricité en hydrogène, son stockage devient beaucoup plus simple, mais aussi son transport, par exemple, d’un pays avec un fort potentiel en énergies renouvelables comme le Maroc, le Qatar ou l’Australie, vers des pays en déficit d’énergies renouvelables. L’hydrogène, avec la pile à combustible, est aussi un moyen de fournir chaleur, électricité et eau chaude chez les particuliers : 300.000 foyers au Japon et en Corée du Sud bénéficient déjà de cette technologie.

Qu’en est-il en France ? Les plans de la nouvelle France industrielle, en 2016, annonçaient cent stations à hydrogène à l’horizon 2018… On semble loin du compte.

C’est vrai que la France a pris du retard, notamment parce que les constructeurs automobiles hexagonaux se sont concentrés sur les véhicules électrique à batterie et ont tardé à proposer une offre de véhicules à hydrogène. On estime que quelques centaines de véhicules, appartenant surtout à des flottes d’entreprises, roulent à l’hydrogène en France. Et l’on dénombre aujourd’hui une vingtaine de stations à hydrogène sur le territoire, dont quatre en Ile-de-France – à Orly, à Roissy, aux Loges-en-Josas et au pont de l’Alma, au cœur de Paris. Dans la capitale, la flotte de taxis à hydrogène Hype, dont nous sommes partenaires, fait rouler 130 véhicules, et nous en visons 600 à la fin de cette année. Mais seul un engagement fort des pouvoirs publics permettra de faire décoller les usages.

L'annonce, en septembre dernier, par Bruno Le Maire et Barbara Pompili, les ministres de l’Economie et de la Transition écologique, d’un plan pour l’hydrogène décarboné doté de 7 milliards d’euros, est un vrai coup d’accélérateur et nous met au diapason des autres pays européens. Il faut rappeler que parmi les champions mondiaux de l’hydrogène, plusieurs sont français : Alstom pour le ferroviaire, bien sûr, Engie et EDF, mais aussi Airbus, qui a annoncé l’été dernier sa volonté de faire voler des avions à hydrogène en 2035.

Air Liquide est membre de l’Hydrogen Council. De quoi s’agit-il ?


C’est un conseil mondial de l’hydrogène, que nous avons lancé en 2017 et démarré avec treize grands patrons, qui voulaient défendre la cause de l’hydrogène comme pilier de l’énergie de demain. Aujourd’hui, le conseil compte près de 100 membres, dont Total, BP, Michelin, CMA CGM, Honda, Hyundai, Siemens, Alstom, BNP Paribas, Engie, EDF, Faurecia, Airbus... Lorsqu’une centaine de patrons sont alignés et défendent la même ambition, les politiques et les think tanks n’ont d’autre choix que d’écouter ce qu’ils ont à dire.

  
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Ribo Ribo
18/03/2021 13:13:38
0

La recommandation du broker Goldman Sachs est inchangée.

L'analyste Georgina Iwamoto demeure neutre sur le dossier.

L'objectif de cours est inchangé à 145 EUR.

Message complété le 18/03/2021 14:20:27 par son auteur.

Christian Faitz de chez Kepler Cheuvreux maintienu sa recommandation à 'achat'.
L'objectif de cours est remonté de 156 à 172 EUR.

  
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zozio zozio
03/03/2021 09:21:38
2

j'avais collé une épuisette a 124.7, en mode petit joueur, j'en voulais du AI ^^ et bien dites moi pas que c'est pas vrai que ce fut pile le bon prix

  
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