Cours | Graphes | News | Analyses et conseils | Composition CAC 40 | Historiques | Forum |
Syjo,
Non justement,
Ceux qui sont riches et le sont devenus par leur boulot , leur sens inné des affaires, leur compétences etc... qu'ils puissent jouir de "leur" argent comme ils l'entendent et ne pas être imposé durant leur vie (plus de contrôles fiscaux...donc plus d'évasion fiscale etc...).
Mais hériter de plusieurs dizaines, centaines de millions voire de milliards d'euros, Non! d'abord ça n'a aucun sens de ne même pas arriver à dépenser les revenus de ses revenus de placements.
C'est donc bien sur les successions qu'il faut mettre le paquet fiscal parce que c'est la source actuelle des inégalités futures.
Tout le monde naît à poil et repart à poil.
Répondre
|
On devrait surtout taxer du vivant.1% qui possède 80% , faut prendre l'argent là où il se trouve.Mais faut pas rêver rien ne se fera.
Répondre
|
Hé bien, c’est une excellente mesure qui est là proposée encore que je la trouve bien trop timide.
Le régime français actuel des successions est le régime le plus inégalitaire qui soit.
Il est anormal d’hériter de plusieurs dizaines ou centaines de millions d’euros quant on a rien fait ou pas grand-chose dans sa vie comme la plupart des « fils à papa ».
Je suis donc pour une imposition maximale sur les droits de successions. Chaque enfant ne devrait pouvoir hériter que de 8% maximum du patrimoine de ses parents et dans la limite de 800 K euros. Tout le reste doit aller à l’Etat qui revendra aux enchères les biens ainsi récupérés en contrepartie d’un allègement de l’impôt sur le revenu. Les sommes ainsi récupérées devront être affectées (nouvelle règle à créer) prioritairement aux investissements publics notamment dans la recherche, l’industrie et les équipements publics (Hôpitaux, Ecoles / Universités, réseau ferroviaire, aéroports, canaux et ports).
Quant aux descendants, à eux de faire leurs preuves dans leur vie.
Voilà, le débat est lancé!
Répondre
|
"" Un organe chargé de conseiller le gvt "" !!!
Encore un comité Theodule de plus.?
Donc à quoi sert le gvt ?
Nos cousins, eux, n'ont pas de ministres,... Sinon des...
Comités.!!!
Mais, croyez moi, ils sont efficace !
Et pourtant nos cousins étant nos cousins,...
Ça râle de partout.!!
Répondre
|
Chez Les cousins dans les Anglo normandes,... Chose faite depuis belle lurette, et pourtant,... Là bas aussi, 25 % de fonctionnaires, donc à rémunerer avec de hauts salaires car niveau de vie élevé.
Répondre
|
Répondre
|
sans compter que toute ta vie, tu payes déjà des impôts, de la TVA, des charges sociales, la CSG et le RDS qui devaient durer 10 ans ......
Par contre nos élus eux touchent des indemnités de fonction non imposables qu'ils cumulent très souvent avec des allocations retraites alors qu'ils sont bien en activité.
L’impôt sur la succession devrait au contraire être supprimé pour permettre la transmission integral du patrimoine créer pendant toute une vie
Répondre
|
Répondre
|
Facteur aggravant les inégalités, l'héritage doit être "repensé", plaide mardi une note du Conseil d'analyse économique (CAE), qui préconise de taxer tous les flux successoraux perçus par un individu pendant sa vie et de réduire les nombreuses exonérations actuelles.
"L'héritage redevient un facteur déterminant dans la constitution du patrimoine" en France, portant en lui "le risque d'un dérèglement profond de l'égalité des chances", d'où la nécessité d'une "réforme en profondeur" de sa taxation, écrivent les auteurs de cette note publiée par le CAE, organe de recherche chargé de conseiller le gouvernement.
En cinquante ans, la part de la fortune héritée dans le patrimoine total est passée de 35% à 60% en France, relèvent-ils.
Au sein d'une génération donnée, la moitié des individus auront hérité de moins de 70.000 euros de patrimoine tout au long de leur vie, quand le top 1% héritera en moyenne de plus de 4,2 millions d'euros.
Les inégalités de patrimoine sont ainsi bien supérieures à celles des revenus du travail, constatent les auteurs. En cause: un impôt sur les successions en principe progressif, mais "miné" par des exonérations et des exemptions (assurance-vie, biens professionnels, donations en nue-propriété, etc.), qui favorisent les plus grandes transmissions.
Au total, "40% du patrimoine transmis échappe au flux successoral" appréhendé par l'administration fiscale.
La note propose donc de réduire, voire de supprimer ces exemptions, afin d'améliorer la progressivité de l'impôt.
Comme l'OCDE ou le rapport des économistes Olivier Blanchard et Jean Tirole remis récemment au président de la République, le CAE défend aussi l'idée de taxer les successions non plus au moment du décès d'une personne, mais sur l'ensemble des sommes ou biens reçus par un individu tout au long de sa vie, comme les donations par exemple.
Un héritier payerait le même montant d'impôt s'il reçoit 700.000 euros d'un de ses parents à son décès, ou s'il reçoit durant sa vie trois donations de 100.000 euros (qui peuvent actuellement bénéficier d'abattements) et 200.000 euros de chacun de ses parents à leur décès.
Cette réforme, qui devrait être mise en place "au travers d'une période de transition longue (de 10 à 18 ans)", devrait aussi inclure une "garantie de capital" pour tous, versée à la majorité "pour limiter les inégalités les plus extrêmes" dans l'accès à la formation ou au logement notamment.
Elle permettrait de percevoir entre 9 milliards et 19 milliards d'euros d'impôts supplémentaires, selon différentes simulations de mise en oeuvre, concluent les auteurs.
© 2021 AFP
Répondre
|