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Une vaste enquête accuse Uber de méthode brutales voire illégales à se - Page 2

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11/07/2022 14:29:15
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ChambreSyndicale desCochers ChauffeursCGT-Taxis
10/12/2017 Réunion au ministère des transports du 8 décembre 2017
Madame Borne, ministre des Transports, a convié les organisations professionnelles de taxis, de VTC et des plateformes. Il était question des suites de la loi Grandguillaume puisque nous savons que les problèmes de déréglementation sont loin d’être réglés. La découverte de la présence des représentants de plateforme était déjà un mauvais présage.

Interventions des Cochers Chauffeurs CGT-Taxis

Travailleurs privés d’emploi : un marché d’avenir pour nous selon la ministre…
La CGT-Taxis a tout d’abord signalé à la ministre qu’elle ne croyait pas du tout possible que les VTC et les taxis puissent trouver une voie de développement dans le transport des chômeurs en territoire rural qui n’ont pas de transports publics satisfaisant. Cette voie a en effet été présentée à plusieurs reprises par Madame Borne comme une voie d’avenir. Nous avons rappelé que nos contraintes économiques ne peuvent pas se concilier avec le transport de personnes en difficulté et que c’était à l’État de mettre en place des transports en communs publics efficaces.

Sur la présence des plateformes
La CGT-Taxis a ensuite dénoncé la présence des plateformes comme l’avait déjà fait d’autres organisations de taxis. Nous avons rappelé à la ministre que ces sociétés avaient démontré par leurs actes et par leurs défenses devant les tribunaux où elles étaient assignées par le parquet qu’elles avaient une organisation de type mafieuse et qu’elles se dédouanaient de leurs responsabilités dans les systèmes de transports illégaux qu’elles avaient organisé et pour lesquelles elles avaient été condamnées. S’ajoutent encore à cela les données piratées de 57 millions d’utilisateurs de Uber que la société a tenté d’étouffer, ses problèmes de gouvernances… Concernant Le Cab, la CGT-Taxis a raillé le patriotisme sans cesse mis en avant par cette société et nous avons rappelé que lors de sa création 90 % du capital de Le Cab était détenue par une holding belge détenue par un ami du président Sarkozy. La CGT-Taxis a rappelé que nous n’étions plus à l’époque des colonies ni du capitalisme paternaliste et que ce ne sont les plateformes qui allaient nous dire ce que devraient être les transports en France. Le taxi n’a pas attendu ces plateformes pour donner depuis toujours du travail aux populations des quartiers délaissé. La déréglementation commencée en 2009 ne sert que les vautours qui profitent de la misère. Encore hier, un responsable de Uber osait parler à la radio d’urgence sociale ! La CGT a dénoncé l’hypocrisie sans limites de ces sociétés qui ont organisé leurs sociétés pour ne pas participer au système de solidarité, qui exploitent sans vergogne leur chauffeur et ce dumping social percute évidemment de plein fouet les taxis ! Nous l’avons affirmé, ces personnes ont démontré leur mauvaise foi et leurs mauvaises intentions.

Des platefomes sans scrupule
Suite aux interventions des plateformes la CGT-taxis a réagi en dénonçant le mépris de classe et le mépris de l’État qui ressortaient de leurs déclarations. Ces patrons prétendaient en effet que c’était la réglementation qui avait créé la situation des LOTI. Une fois de plus elles n’assument pas leur responsabilité dans le détournement de la loi qu’elles ont créé. La CGT-Taxis a aussi rappelé que notre discours n’était pas de dire que tout était rose dans le taxi, bien au contraire. Nous avons ainsi rappelé à la ministre qu’elle avait en sa possession des éléments qui démontraient la précarité taxi, notamment par la rotation infernale des effectifs. Cette rotation des chauffeurs démontre la difficulté de notre métier en contradiction avec l’image véhiculée par des médias sensibles aux lobbys. Nous avons donc rappelé que la précarisation que connaissent les VTC, les taxis la vivent depuis des dizaines d’années. La CGT-Taxis a demandé aux plateformes si elles auraient autant de scrupules avec les chauffeurs quand elles passeront aux véhicules autonomes ? Car si elles investissent des milliards d’euros dans ces nouvelles technologies c’est bien pour se passer des chauffeurs, malheureusement personne ne parle des conséquences pour les chauffeurs, taxis ou VTC.

Mettre fin aux contrefaçons de taxi
Sur le débat de l’examen, la CGT-Taxis a rappelé que la question essentielle de la nature du VTC n’était pas résolue. Nous avons rappelé qu’à leur création les VTC étaient censés s’orienter vers le tourisme et remplacer les grandes remises. La grande remise était sur un segment supérieur aux taxis et avait sa place. Ce qui ressort du débat malheureusement c’est que les plateformes veulent juste de la main-d’œuvre corvéable et malléable à merci. Or un service haut de gamme implique une formation de qualité. Il faut une complémentarité des deux services car la situation d’aujourd’hui n’est pas acceptable car les VTC sont des contrefaçons de taxis, ce qui n’est pas acceptable. Le député Grandguillaume en faisait d’ailleurs la remarque dans la présentation de sa proposition de loi. Nous ne pouvons pas faire le même métier sans avoir les mêmes règles.

À quand le contrôle et la répression de la maraude électronique ?
Depuis la loi Thévenoud c’est une des problématiques essentielle, nous soulevons sans cesse l’incapacité des pouvoirs publics à contrôler la maraude électronique des VTC alors que celle-ci est réservée aux taxis. Suite à la délivrance des projets de décrets, notamment sur la transmission des données, la CGT-Taxis a demandé à la ministre si ces textes allaient permettre de contrôler en temps réels les situations de maraude électronique des VTC sur la voie publique.

L’échec (prévisible) de la location-gérance dans le taxi
Suite à l’annonce de Madame Borne de contrôler le contenu de l’examen, la CGT-Taxis lui fait donc de nouveau la remarque qu’il n’est pas possible de juger de la qualité de l’examen et des connaissances requises si la nature de ce que doit être le VTC n’est pas définie clairement aux préalables.
Sur la tarification les VTC doivent bien sûr être plus chers que les taxis.
La CGT-Taxis a aussi attiré l’attention de la ministre sur le statut du locataire gérant dans le taxi qui contribue à précariser les chauffeurs de taxi, notamment en ayant des tarifs sans rapport avec la recette des chauffeurs.

Agrément, fonds de garantie…
La création d’un agrément pour les plateformes, la coprésidence d’un actionnaire de HEETCH à un atelier des assises de la mobilité, le fonds de garantie pour les chauffeurs de taxis spoliés sont d’autres sujets qui ont été abordés par les organisations professionnelles et que nous soutenons évidemment.

En conclusion, il est regrettable que la ministre considère les plateformes comme des interlocuteurs respectables, même si cela était à craindre quand on connaît depuis des années le positionnement du président Macron (voir notre article sur les assises de la mobilité).
Il est également anormal que nous n’ayons toujours pas de réponse sur une question essentielle qui est de savoir quel doit être le positionnement des VTC. Leur statut aujourd’hui est clairement celui des contrefaçons de taxis ce qui n’est pas acceptable.
Concernant la maraude électronique, la ministre a reconnu qu’elle n’était pas au courant. C’est pourtant un point essentiel non respecté aujourd’hui par les plateformes. Pourtant, grâce à la procédure initiée par la CGT-Taxis en 2014 devant le Conseil constitutionnel (décision 2014-422) il n’y a aucun doute : « les taxis ont le monopole du marché de la maraude ». C’est un des chantiers prioritaires des semaines à venir.


  
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11/07/2022 14:20:52
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Élisabeth borne était ministre des transport elle avais en charge les assise de la mobilités a quel surprise?


elle est bonne la blague

19/10/2017 : Quand un actionnaire de Heetch copréside les assises de la mobilité (CGT taxi)

Le Ministère des Transports organise actuellement un événement majeur pour l’avenir du secteur, les « assises de la mobilité », censées permettre la création d’une nouvelle loi. En tant que taxi, nous sommes bien sûr concernés, surtout quand la Ministre des Transports déclare qu’elle veut « restaurer l’équilibre et l’efficacité des modes traditionnels, et accompagner l’émergence de ces nouvelles mobilités »[1]. Ce qui est plus inquiétant, c’est qu’à aucun moment le Ministère des transports n’a convié les organisations de taxis. Plusieurs d’entre elles, dont la CGT-Taxis, s’en sont inquiétées et se sont finalement invitées à un de ces ateliers de travail. La réalité de ce que nous avons découvert dépasse l’entendement. L’atelier auxquelles la CGT-Taxis a décidé de participer le 19 octobre était présidé par un actionnaire de HEETCH, Monsieur Yann Marteil ! Le Ministère des Transports a donc confié le soin de coprésider ces assises à un partenaire privé, directement intéressé par une modification de la loi. La CGT-Taxis a bien sûr dénoncé cette situation.



Nous avions déjà appris avec surprise que les plateformes VTC/LOTI avaient été reçues lors de ces assises de la mobilité. Rappelons que ces dernières années, ces plateformes se sont surtout illustrées par leur capacité à contourner les lois plutôt qu’à les écrire ! De plus, on peut légitimement s’interroger sur le rôle de ces entreprises privées à s’exprimer pour l’intérêt général alors qu’elles ne représentent qu’elles-mêmes et les intérêts de leurs actionnaires. Il est désespérant de voir l’état français demander à Uber par exemple ce que devrait être sa politique de mobilité pour les années à venir. Il est en effet de notoriété mondiale que cette société méprise les états et se structure pour ne pas y payer d’impôts. La CGT-Taxis avait donc préparé un texte afin de dénoncer cette mascarade (texte disponible en bas de page).



Qu’elle ne fut pas notre étonnement de constater que non seulement les plateformes étaient entendues mais qu’en plus l’une d’elle, à travers un de ces actionnaires, coprésidait ces audiences. Monsieur Yann Marteil était en effet le président de séance. Il s’agit du directeur général de VIA ID[2] qui est actionnaire de Heetch comme le rappelle un article de L’Expansion du 26 janvier 2016[3]. Dans ce même article, Monsieur Marteil s’inquiétait du sort de Heetch en ces termes évocateurs : "Nous avons une start-up qui réussit, ce serait bien de ne pas la casser". Dans un article plus récent, paru après la condamnation de Heetch devant les tribunaux français, Monsieur Marteil déclara que sa société « n’avait pas renoncé à faire avancer la loi »[4]. Ces déclarations ne sont pas neutres et il est anormal qu’une mission publique de cette importance soit entre de telles mains. La CGT-Taxis a bien sûr soulevé en séance ce grave dysfonctionnement. L’État doit absolument reprendre la main, il est le seul garant de nos droits, sans quoi il serait clair que ces assises ne serviront pas cette mission « d’intérêt général » mais des intérêts particuliers. Cela ne serait pas acceptable.

  
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11/07/2022 14:13:54
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21/10/2016 Le sénat a violé la proposition de loi Grandguillaume ! (cgt taxis)

Le sénat, comme en 2014 déjà, s’est comporté comme le meilleur défenseur des « pauvres » plateformes millionnaires voire milliardaires. Ces sénateurs LR et UDI ne reculent devant rien et ont été le bras armé des plateformes pour détruire les quelques règles qu’avait osé leur imposer le député Grandguillaume dans sa proposition de loi sur le transport particulier de personne. Ces sénateurs ont tout simplement fait le choix de priver l’État de se doter de moyens de contrôles efficaces contre ces entreprises qui se sont spécialisées dans le contournement des lois (voire les nombreuses condamnations d’Uber en cours).



Ces sénateurs, comme Capo-Canellas (UDI) en 2014, font bien la démonstration qu’ils ne sont pas aux services du peuple mais bien de quelques patrons de plateformes peu scrupuleux des désordres sociaux et économiques qu’ils créent. Ce qui ressort en effet de ce méticuleux travail de destruction massive c’est que ces sénateurs ne se soucient à aucun moment du sort des chauffeurs-esclaves de ces plateformes. Il est en effet avéré aujourd’hui, même par les médias libéraux, que ces chauffeurs ne peuvent pas s‘en sortir et plafonnent pour la plupart à 4 € de l’heure avec des journées à rallonges de 15 heures. Pourquoi ces sénateurs occultent t-ils cette triste réalité sociale ?



Du taxi, n’en parlons pas, ils ne savent même pas que nous existons ! Que les (rares) salariés taxis ne s’en sortent pas avec des paies souvent inférieures au SMIC ? Ça, ce n’est pas leur problème ! Que nous n’arrivions pas à payer nos locations taxis ? Ça ne les regarde pas ! Que nous n’arrivions plus à payer nos crédits de licences issus d’un système légalisé en 1995 par un de leur maître à penser (Charles Pasqua) ? Peu leur importe ! S’ils évoquent les taxis c’est pour nous présenter une description erronée et honteuse qui voudrait faire croire à l’opinion publique que nous sommes des privilégiés. Or, si nous avons bien un point commun avec les chauffeurs des contrefaçons de taxis, c’est celui d’être issus des mêmes quartiers, de la même origine sociale.



Ces sénateurs refont simplement le même coup qu’en 2014 en servant des amendements qui semblent tout droit venir non pas de leurs réflexions personnelles d’élus, mais directement des cabinets d’avocats d’Uber et compagnies. C’est d’ailleurs ce qu’accrédite l’émission « Tout compte fait » (France 2) du 15 octobre dernier où le journaliste mettait dans l’embarras le député UDI Philippe Vigier en lui faisant remarquer que ces amendements avaient été en fait livrés « clefs en mains » par Uber !



C’est exactement ce que nous pensions lorsque le sénateur Capo-Canellas avait en partie détruit la loi Thévenoud avec son amendement du « contrat final ». Devant les patrons de plateformes qui se gargarisaient qu’un tel amendement réduise la loi Thévenoud à pas grand-chose, Capo-Canellas reconnaissait ne pas comprendre les interprétations des plateformes ! C’était pourtant clair pour tout le monde sauf pour l’auteur le dépositaire de l’amendement ! Est-ce cela l’esprit de la démocratie ?



Et maintenant ? Il y a fort à parier que le sénat validera les 2 et 3 novembre prochains cette mouture du texte dénaturée. Il restera l’assemblée nationale et là chacun d’entre nous aura son rôle à jouer en contactant son député. Car c’est l’assemblée qui aura le dernier mot et il faut absolument que les députés modifient la version de la proposition de loi vidée de son sens par le sénat. Heureusement, le député Grandguillaume semble déterminé à rétablir le texte initial. Il est cependant impératif et pertinent que partout en France les chauffeurs aillent demander des comptes aux permanences des partis LR et UDI sur leur étonnant et surprenant parti pris. Nous n’avons pas des millions d’euros à dépenser dans cette intense opération de lobbying. Les plateformes, nous venons de le voir, s’y sont livrées avec un grand succès auprès de certains élus. Mais, malgré notre modeste mais honnête condition, nous sommes des dizaines de milliers à pouvoir agir pour rétablir nos droits.

  
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cool13 cool13
11/07/2022 13:57:01
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La grande balle, des faux cul, tous médias confondus. Finalement ils ne changeront jamais ?


Tous, ont soutenu les autorités, dans le travail de sape, en dénigrants à volontés, les taxis en France, les bobos et people de service ont pris la relève, ils avaient toutes les compétences pour vendre de la connerie a la tonne.
Ils ont tous participé au modèle économique du droit de péage économique en placent Uber comme une alternative économique.

Se placent économiquement entre le consommateur et le produit. Avec zéro risque.
Aujourd'hui, ils nous font, le, je ne savais pas.

Seuls les taxis ont dénoncé le modèle économique de UBER.
Dix ans apprêt, voila ou nous en somme arrivé.

Message complété le 11/07/2022 15:10:01 par son auteur.

le grand bal des faux-culs. / fallait lire

  
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angeloysse angeloysse
11/07/2022 13:32:49
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il est le traite de la nation comme du temps de la collaboration !!!


  
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cool13 cool13
11/07/2022 13:05:01
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Uber Files : Quand Emmanuel Macron jouait les lobbyistes pour Uber
https://www.youtube.com/watch?v=IT-bpda4uuo

Des documents internes à Uber montrent comment Emmanuel Macron, lorsqu’il était à Bercy, s’est employé à aider l’entreprise américaine lorsqu’elle était confrontée à l’hostilité du pouvoir politique et de la justice.
https://www.radiofrance.fr/franceinter/uber-files-quand-emmanuel-macron-jouait-les-lobbyistes-pour-uber-3366428

  
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cool13 cool13
11/07/2022 07:44:51
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Pourquoi, ce qui était de notoriété publique hier, est devenu un scoop aujourd’hui.
Tous les médias français, sen exemptions, ont servi de cheval de Troie avec macron et Uber.
Ne pas oublier, Macron rapporteur du rapport Attali, un programme présidentiel avant l’heure.


La guerre a le mensonge pour fondement et le profit pour ressort.
Sun TZU (544-496 av J.-C.), stratège chinois

Nous sommes engagés dans une bataille politique.
Notre adversaire est un connard, qui s’appelle taxi.
Travis kalanick, fondateur d’uber

  
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cool13 cool13
11/07/2022 07:44:08
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UBER, la prédation en bande organisée
  
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cool13 cool13
11/07/2022 07:43:58
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Le logo Uber à Washington en juin 2019
Le logo Uber à Washington en juin 2019 (AFP/EVA HAMBACH)

La plateforme Uber a déclaré dimanche qu'elle ne ferait pas d'excuses pour son "passé", en réponse à une enquête internationale de journalistes montrant que l'entreprise a eu recours à des pratiques brutales et a "enfreint la loi" pour s'imposer malgré les réticences des politiques et des taxis.

"Nous n'avons pas fait et ne ferons pas d'excuses pour des comportements du passé qui ne sont clairement pas alignés avec nos valeurs actuelles", a indiqué Jill Hazelbaker, vice-présidente chargée des Affaires publiques d'Uber, dans un communiqué en ligne.

Le Guardian, un quotidien britannique, a obtenu et partagé avec le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) quelques 124.000 documents, datés de 2013 à 2017, comprenant des emails et messages des dirigeants d'Uber à l'époque, ainsi que des présentations, notes et factures.

Dimanche, plusieurs quotidiens (le Washington Post aux Etats-Unis, le Monde en France, et d'autres) ont publié leurs premiers articles tirés de ces "Uber Files".

Ils mettent en avant certaines méthodes employées pendant ces années d'expansion rapide mais aussi de confrontation pour Uber, de Paris à Johannesburg.

"L'entreprise a enfreint la loi, trompé la police et les régulateurs, exploité la violence contre les chauffeurs et fait pression en secret sur les gouvernements dans le monde entier", affirme le Guardian en introduction.

Les articles mentionnent notamment des messages de Travis Kalanick, alors patron de la société basée à San Francisco, quand des cadres se sont inquiétés des risques pour les conducteurs qu'Uber encourageait à participer à une manifestation à Paris.

"Je pense que ça vaut le coup", leur a répondu le cofondateur. "La violence garantit le succès".

"M. Kalanick n'a jamais suggéré qu'Uber exploite la violence aux dépens de la sécurité des conducteurs", a réagi Devon Spurgeon, porte-parole de l'ancien dirigeant controversé, dans un communiqué publié par l'ICIJ, où il réfute toutes les accusations.

Accusé d'avoir encouragé des pratiques managériales douteuses et brutales, sur fond de sexisme et de harcèlement au travail, M. Kalanick avait dû abandonner son rôle de directeur général du groupe en juin 2017.

Annonçant sa démission du conseil d'administration, fin 2019, il s'était dit "fier de tout ce qu'Uber a accompli".

Dans son communiqué de dimanche, Uber rappelle que les médias ont déjà abondamment couvert les erreurs de l'entreprise d'avant 2017, de la presse aux livres et même à une série télévisée.

"Uber est maintenant l'une des plateformes de travail les plus importantes au monde et fait partie de la vie quotidienne de plus de 100 millions de personnes. Nous sommes passés d'une ère de confrontation à une ère de collaboration", élabore Jill Hazelbaker.

© 2022 AFP

  
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