Boeing: fait le gros dos dans la crise.
Actualité publiée le 16/06/09 18:55
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(CercleFinance.com) - L'impatience grandit dans l'attente des premières livraisons du B 787, le Dreamliner tant attendu. Il faut dire que l'appareil enregistre près de deux ans de retard. Malgré cela, la première livraison est prévue pour All Nippon Airlines au cours du premier trimestre 2010. Des déboires qui n'entament pas les ambitions de la firme de Seattle.
' Le 787 va accroître la valeur de notre offre de manière conséquente. Il va nous ouvrir de nouveaux marchés car le modèle permet une réduction significative des coûts ; la nouvelle cabine permet une sensation nouvelle pour les passagers avides d'espace ' confie à Cercle Finance Randy Tinseth, directeur du marketing chez Boeing, rencontré au Bourget, avant d'ajouter : ' Le marché potentiel se range dans une fourchette de 3000 à 3500 appareils dans les vingt années à venir '.
Si les prévisions sont tenues bon an mal an, c'est tout simplement parce que les constructeurs se sont mis à pratiquer le surbooking, à l'instar des compagnies aériennes. Résultat : quand une commande est annulée, elle reste maintenue pour un autre client en attente. La pratique devrait permettre à Boeing et à EADS de limiter la casse : ' Avant, les ventes des fabricants pouvaient chuter de 40% entre le haut de cycle et le bas de cycle. Cette année, nous estimons la correction à seulement - 25% ' déclare un analyste financier. Autre atout pour Boeing : les deux constructeurs travaillent dans le même sens. Ayant tous deux des retards avec des programmes lourds, aucun n'a déclenché de guerre des prix, une première depuis 2003.
Ainsi la sortie du Dreamliner est laborieuse mais elle n'empêche pas le groupe de Seattle de conserver un ton confiant : ' Le B 787 est un formidable outil pour renouveler le parc ; grâce à ses caractéristiques, il peut prétendre au remplacement du 767, de l'A310, de l'Airbus 300, de l'A350, de la famille du 7777 et avec notre carnet de commandes de 7 ans et demi, nous avons les reins solides pour traverser cette crise ' conclut Randy Tinseth.
Copyright © 2009 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
' Le 787 va accroître la valeur de notre offre de manière conséquente. Il va nous ouvrir de nouveaux marchés car le modèle permet une réduction significative des coûts ; la nouvelle cabine permet une sensation nouvelle pour les passagers avides d'espace ' confie à Cercle Finance Randy Tinseth, directeur du marketing chez Boeing, rencontré au Bourget, avant d'ajouter : ' Le marché potentiel se range dans une fourchette de 3000 à 3500 appareils dans les vingt années à venir '.
Si les prévisions sont tenues bon an mal an, c'est tout simplement parce que les constructeurs se sont mis à pratiquer le surbooking, à l'instar des compagnies aériennes. Résultat : quand une commande est annulée, elle reste maintenue pour un autre client en attente. La pratique devrait permettre à Boeing et à EADS de limiter la casse : ' Avant, les ventes des fabricants pouvaient chuter de 40% entre le haut de cycle et le bas de cycle. Cette année, nous estimons la correction à seulement - 25% ' déclare un analyste financier. Autre atout pour Boeing : les deux constructeurs travaillent dans le même sens. Ayant tous deux des retards avec des programmes lourds, aucun n'a déclenché de guerre des prix, une première depuis 2003.
Ainsi la sortie du Dreamliner est laborieuse mais elle n'empêche pas le groupe de Seattle de conserver un ton confiant : ' Le B 787 est un formidable outil pour renouveler le parc ; grâce à ses caractéristiques, il peut prétendre au remplacement du 767, de l'A310, de l'Airbus 300, de l'A350, de la famille du 7777 et avec notre carnet de commandes de 7 ans et demi, nous avons les reins solides pour traverser cette crise ' conclut Randy Tinseth.
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