Crédit immobilier : des taux à 3 % pour 2025 ?
Actualité publiée le 11/12/24 09:21
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Bonne nouvelle pour les emprunteurs : les taux de crédit immobilier poursuivent leur chute en décembre, atteignant des niveaux encore plus attractifs.
Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, le taux moyen des crédits immobiliers s’établit à 3,35 % en décembre 2024, contre 3,40 % en novembre. Cette baisse s’inscrit dans une tendance amorcée depuis début 2024, avec un recul notable par rapport au taux de 4,20 % enregistré en janvier. L’amélioration concerne toutes les durées de prêt, avec des taux moyens relevés à :
- 3,15 % sur 15 ans
- 3,35 % sur 20 ans
- 3,55 % sur 25 ans
Des baisses variables selon les durées
Les données fournies par différents courtiers montrent une variation mensuelle des taux moyens :
- Sur 7 ans et 20 ans, le recul est de 0,05 point.
- Sur 10 ans, 15 ans et 25 ans, la baisse atteint 0,10 point.
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En parallèle, les meilleurs taux pour les profils solides continuent de baisser, avec des conditions particulièrement attractives sur les prêts longue durée :
- 3,00 % sur 15 ans
- 3,10 % sur 20 ans
- 3,15 % sur 25 ans
En novembre 2024, la durée moyenne des crédits immobiliers s’établit à 245 mois (soit 20,4 ans), en légère diminution de cinq mois par rapport à septembre. Cette réduction reflète une stratégie bancaire visant à améliorer la solvabilité des emprunteurs tout en répondant à leurs besoins financiers.
Une capacité d’emprunt en hausse
Avec la baisse des taux de crédit et de l’inflation (qui s’établit à 1,3 % sur un an en novembre 2024), les emprunteurs bénéficient d’une capacité d’achat renforcée. Selon Vousfinancer, cette évolution permet un gain de 30 000 euros pour un prêt sur 25 ans et de 20 000 euros pour un prêt sur 20 ans, pour une mensualité de 1 500 euros.
Vers des taux à 3 % en 2025 ?
Les professionnels du secteur envisagent un passage des taux à 3 % dès début 2025, un niveau qui pourrait relancer davantage le marché immobilier. La concurrence accrue entre les banques et les ajustements de la Banque Centrale Européenne jouent en faveur de cette perspective. Toutefois, des incertitudes politiques, notamment liées à une éventuelle censure du gouvernement, pourraient influencer la situation.