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Crypto et banque réunies, Deblock vous permet désormais d'acheter vos cryptos depuis votre compte courant


Actualité publiée le 26/05/25 15:48

Deblock vient de marquer un grand coup dans le secteur crypto. La néobanque française est devenue le premier acteur PSAN à décrocher l’agrément MiCA délivré par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Une certification rare et exigeante, qui lui ouvre désormais la voie vers les marchés européens, sans repasser par chaque régulateur national.

Ce feu vert réglementaire, annoncé le 23 mai 2025, permet à Deblock de proposer ses services de gestion de crypto-actifs dans toute l’Union européenne. Une avancée majeure à l’heure où les régulations se durcissent, et où peu d’entreprises réussissent à franchir la barrière MiCA.

À quoi correspond l’agrément MiCA et pourquoi est-il si convoité ?

Un règlement européen pour uniformiser les cryptos

Le règlement MiCA (Markets in Crypto-Assets) est entré en vigueur fin décembre 2024 dans l’ensemble des pays de l’UE. Il vise à encadrer plus strictement les activités liées aux cryptoactifs pour éviter les dérives financières, fraudes ou failles de sécurité. Pour les acteurs du secteur, obtenir cet agrément revient à décrocher un passeport unique valable dans tous les pays membres.

Les trois services autorisés par l’agrément

En France, l’agrément est délivré par l’AMF. Selon l’autorité, le numéro d’agrément de Deblock est A2025–001. Il autorise la néobanque à exercer trois activités principales :

- l’échange de cryptoactifs contre des fonds ;

- l’échange de cryptoactifs entre eux ;

- l’exécution d’ordres sur cryptoactifs pour le compte de clients.

Si une cinquantaine d’entreprises ont déposé une demande d’agrément, seules 28 l’ont obtenu à ce jour, dont neuf en Allemagne. La France restait jusque-là en retrait, freinée par la complexité des critères européens.

Deblock, première néobanque française à décrocher la licence MiCA

Fondée en 2022, Deblock se positionne comme une néobanque crypto-native, à mi-chemin entre le monde bancaire traditionnel et les actifs numériques. Elle propose une interface bancaire classique, couplée à des services de gestion de cryptoactifs, dans une optique de simplicité et d’accessibilité. L’objectif affiché : permettre aux utilisateurs de gérer leurs euros et leurs cryptos au sein d’un même compte courant. Cette approche hybride a rapidement séduit une communauté jeune, technophile, en quête de solutions régulées mais souples.

Deblock n’en est pas à son coup d’essai. Déjà deuxième PSAN français enregistré en novembre 2023, elle a su devancer les autres candidats sur le terrain de la conformité européenne. 

Son ambition est claire : permettre aux utilisateurs d’acheter, vendre et échanger leurs cryptos depuis leur compte courant, en toute légalité. « Vous pouvez désormais le faire directement depuis votre compte bancaire, partout en Europe », s’est félicitée la fintech sur les réseaux.

Dans un communiqué, l’entreprise affirme vouloir se déployer rapidement à l’international. Ses premières cibles ? Le Benelux, l’Allemagne, le Portugal et l’Espagne.

Un secteur sous tension et une AMF prête à accélérer

L’agrément MiCA ne constitue en aucun cas une simple formalité administrative. Il impose en effet un ensemble d’obligations strictes aux acteurs concernés. Parmi celles-ci figurent des vérifications rigoureuses en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. À cela s’ajoutent des exigences renforcées en cybersécurité, visant à garantir la protection des systèmes et des données. Enfin, les entités doivent également disposer d’un niveau minimal de fonds propres, assurant leur solidité financière et leur capacité à faire face à d’éventuels risques.

Selon l’AMF, de nombreux dossiers sont encore incomplets ou non conformes. L’autorité a d’ailleurs annoncé le renforcement de ses équipes pour accélérer le traitement des demandes.

Avec cet agrément pionnier, Deblock espère ouvrir la voie à d’autres entreprises françaises encore dans l’attente. Et démontrer qu’il est possible, même dans un secteur réputé instable, d’obtenir un cadre réglementaire solide et reconnu.

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