EDF a-t-il toutes ses chances dans le dossier Iberdrola ?.
Actualité publiée le 22/02/08 10:42
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(Cercle Finance) - EDF a-t-il toutes ses chances dans le dossier Iberdrola ? Rien ne semble moins sûr lorsque l'on se penche sur les dernières déclarations de la compagnie d'électricité espagnole.
Lors de la conférence de presse qui a suivi la publication des résultats annuels de la société, Ignacio Galan, son président, a été très clair : Iberdrola ne veut pas d'un actionnaire comme EDF qui, en plus d'être un groupe contrôlé par l'Etat français, se pose comme un redoutable concurrent sur plusieurs de ses marchés.
Mais Galan porte également l'estocade contre ACS, l'allié stratégique d'EDF en Espagne, accusant le groupe de construction de déstabiliser l'actionnariat d'Iberdrola avec sa participation de quelque 12% au sein du capital.
Rappelons qu'EDF avait reconnu au début du mois avoir noué des contacts avec ACS au sujet de la deuxième compagnie d'électricité espagnole. Selon le scénario le plus probable, ACS compterait sur le soutien d'EDF pour mettre la main sur Iberdrola et fusionner cette dernière avec Union Fenosa, une autre compagnie d'électricité dont ACS contrôle d'ores et déjà 40%. Quant à EDF, il hériterait de son côté de la filiale britannique d'Iberdrola, à savoir Scottish Power.
Face à cette menace de démantèlement, Iberdrola continue de manifester sa volonté d'indépendance et fourbit même ses armes, envisageant notamment de limiter les droits de vote dont bénéficie aujourd'hui ACS.
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Lors de la conférence de presse qui a suivi la publication des résultats annuels de la société, Ignacio Galan, son président, a été très clair : Iberdrola ne veut pas d'un actionnaire comme EDF qui, en plus d'être un groupe contrôlé par l'Etat français, se pose comme un redoutable concurrent sur plusieurs de ses marchés.
Mais Galan porte également l'estocade contre ACS, l'allié stratégique d'EDF en Espagne, accusant le groupe de construction de déstabiliser l'actionnariat d'Iberdrola avec sa participation de quelque 12% au sein du capital.
Rappelons qu'EDF avait reconnu au début du mois avoir noué des contacts avec ACS au sujet de la deuxième compagnie d'électricité espagnole. Selon le scénario le plus probable, ACS compterait sur le soutien d'EDF pour mettre la main sur Iberdrola et fusionner cette dernière avec Union Fenosa, une autre compagnie d'électricité dont ACS contrôle d'ores et déjà 40%. Quant à EDF, il hériterait de son côté de la filiale britannique d'Iberdrola, à savoir Scottish Power.
Face à cette menace de démantèlement, Iberdrola continue de manifester sa volonté d'indépendance et fourbit même ses armes, envisageant notamment de limiter les droits de vote dont bénéficie aujourd'hui ACS.
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