EDF: lanterne rouge du CAC après une dégradation.
Actualité publiée le 20/07/12 11:13
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(CercleFinance.com) - Plus forte baisse de l'indice CAC 40 en fin de matinée avec une perte de 2,8% qui ramène son cours à 16,8 euros, l'action EDF voit rouge après que le bureau d'études UBS ait dégradé son conseil de neutre à vendre. L'objectif de cours recule aussi d'un euro à 16 euros. Principaux arguments : des menaces politiques, de investissements lourds à venir, une pression sur les prix électriques, et au final une croissance bénéficiaire nulle ces prochaines années.
'EDF génère des flux de trésorerie impressionnantes de 11 à 12 milliards d'euros, mais elle investi encore davantage et emprunte pour payer ses dividendes d'un montant de deux milliards d'euros', indique la note de recherche.
'Réduire les investissements en France sera politiquement difficile, mais mener à bien le programme actuel en maintenant le dividende est pratiquement impossible', écrit UBS, qui pronostique la mise en place d'un dividende payé en actions ne lui semblant pas intégrée dans les cours actuellement.
UBS estime aussi que le groupe électronucléaire français fait face à bien des difficultés : investissements nucléaires en hausse probable, fermeture de la centrale de Fessenheim à tout le moins, menaces sur l'extension de la durée de vie des réacteurs...
En outre, le développement des capacités de production électrique à partir des énergies renouvelables devrait peser sur les prix de l'électricité, et donc sur les marges.
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'EDF génère des flux de trésorerie impressionnantes de 11 à 12 milliards d'euros, mais elle investi encore davantage et emprunte pour payer ses dividendes d'un montant de deux milliards d'euros', indique la note de recherche.
'Réduire les investissements en France sera politiquement difficile, mais mener à bien le programme actuel en maintenant le dividende est pratiquement impossible', écrit UBS, qui pronostique la mise en place d'un dividende payé en actions ne lui semblant pas intégrée dans les cours actuellement.
UBS estime aussi que le groupe électronucléaire français fait face à bien des difficultés : investissements nucléaires en hausse probable, fermeture de la centrale de Fessenheim à tout le moins, menaces sur l'extension de la durée de vie des réacteurs...
En outre, le développement des capacités de production électrique à partir des énergies renouvelables devrait peser sur les prix de l'électricité, et donc sur les marges.
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