EDF: rattrapage tarifaire en vue, selon la presse.
Actualité publiée le 04/07/14 09:18
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(CercleFinance.com) - Les tarifs d'EDF n'en finissent pas de faire parler d'eux. Selon Le Parisien, un projet d'arrêté tarifaire rectificatif déposé hier devant le Conseil supérieur de l'énergie (CSE), une instance rattachée au ministère chargé de l'énergie, imposerait un rattrapage du tarif régulé de l'électricité au profit du groupe électronucléaire EDF. En vertu de ce texte, qui découle d'une décision du Conseil d'Etat rendue le 11 avril dernier, la facture des abonnés résidentiels augmenterait de 30 euros en moyenne, et celle des entreprises de 45 euros.
A la Bourse de Paris ce matin, l'action EDF grappille 0,4% à 23,4 euros dans un marché en baisse de 0,3%.
L'arrêté sur ce sujet est ensuite attendu courant juillet, indique l'article. Cela permettra à EDF d'envoyer la demande de rattrapage à ses clients cet automne, c'est-à-dire au moment où les clients reçoivent les factures annuelles de régularisation, qui permettent de régler la différence entre les estimations et les consommations réelles, précise le Parisien.
Ce rattrapage demandé aux ménages découle directement d'une décision du Conseil d'Etat. Le 11 avril dernier, les sages de la rue Montpensier ont en effet invalidé une décision prise il y a deux ans par le gouvernement Ayrault de limiter à 2 % la hausse des tarifs de l'électricité pour la période allant d'août 2012 à août 2013, rapporte le Parisien.
Il s'agit d'une étape de plus du psychodrame tarifaire électrique français : en effet, la loi dispose que les tarifs électriques régulés compensent intégralement les coûts de production (orientés à la hausse) d'EDF.
Pour des raisons politiques, le gouvernement tend à freiner des quatre fers lorsqu'il s'agit d'annoncer une hausse des tarifs, qui passe par un arrêté ministériel. Mais une mesure réglementaire (l'arrêté) ne peut aller à l'encontre de la loi, et les arrêtés limitant les hausses de tarifs sont par la suite régulièrement annulés par la justice, ce qui impose ensuite un rattrapage.
Rappelons par ailleurs que le 19 juin sur RMC, Ségolène Royal, ministre de l'Écologie, du Développement Durable et de l'Énergie, avait déclaré au micro de Jean-Jacques Bourdin que la hausse des tarifs électriques français de 5% prévue au 1er août n'aurait pas lieu.
Mais les choses ont changé entre temps puisque selon Matignon, c'est finalement une hausse modérée (inférieure à 5%) qui devrait être annoncée. Sans compter le rattrapage ci-dessus évoqué.
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A la Bourse de Paris ce matin, l'action EDF grappille 0,4% à 23,4 euros dans un marché en baisse de 0,3%.
L'arrêté sur ce sujet est ensuite attendu courant juillet, indique l'article. Cela permettra à EDF d'envoyer la demande de rattrapage à ses clients cet automne, c'est-à-dire au moment où les clients reçoivent les factures annuelles de régularisation, qui permettent de régler la différence entre les estimations et les consommations réelles, précise le Parisien.
Ce rattrapage demandé aux ménages découle directement d'une décision du Conseil d'Etat. Le 11 avril dernier, les sages de la rue Montpensier ont en effet invalidé une décision prise il y a deux ans par le gouvernement Ayrault de limiter à 2 % la hausse des tarifs de l'électricité pour la période allant d'août 2012 à août 2013, rapporte le Parisien.
Il s'agit d'une étape de plus du psychodrame tarifaire électrique français : en effet, la loi dispose que les tarifs électriques régulés compensent intégralement les coûts de production (orientés à la hausse) d'EDF.
Pour des raisons politiques, le gouvernement tend à freiner des quatre fers lorsqu'il s'agit d'annoncer une hausse des tarifs, qui passe par un arrêté ministériel. Mais une mesure réglementaire (l'arrêté) ne peut aller à l'encontre de la loi, et les arrêtés limitant les hausses de tarifs sont par la suite régulièrement annulés par la justice, ce qui impose ensuite un rattrapage.
Rappelons par ailleurs que le 19 juin sur RMC, Ségolène Royal, ministre de l'Écologie, du Développement Durable et de l'Énergie, avait déclaré au micro de Jean-Jacques Bourdin que la hausse des tarifs électriques français de 5% prévue au 1er août n'aurait pas lieu.
Mais les choses ont changé entre temps puisque selon Matignon, c'est finalement une hausse modérée (inférieure à 5%) qui devrait être annoncée. Sans compter le rattrapage ci-dessus évoqué.
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