Facebook: les analystes émettent un 'like', sans plus.
Actualité publiée le 27/06/12 16:56
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(CercleFinance.com) - L'action Facebook s'inscrit en baisse mercredi, alors que les premiers avis d'analystes tombent, avec la fin de la période de 'lock up' qui avait suivi l'introduction en Bourse du 18 mai.
Citi a entamé le suivi du titre avec une opinion 'neutre' et un objectif de cours de 35 dollars, estimant qu'il est facile 'd'aimer' ('like') Facebook, mais plus dur de l'adorer.
Le bureau d'études juge que le potentiel de long terme du réseau social ne permet pas de gommer les risques existant à moyen terme.
'Facebook s'est imposé comme un service incontournable de l'Internet. Le site pourrait très bien devenir la 'plateforme du Net' un jour, en termes de chiffre d'affaires comme de bénéfices, compte tenu de sa taille, de l'implication de ses utilisateurs et de son modèle économique', reconnaît Citi.
'Mais avec un PER de 50x pour 2013, une grande partie de ce potentiel a été intégré dans les cours', ajoute-t-il, s'inquiétant par ailleurs du ralentissement du revenu moyen par abonné (ARPU) (+2% attendu en 2012 contre +27% en 2011).
Goldman Sachs, l'une des banques ayant participé à l'introduction en Bourse le mois dernier, affiche de son côté une recommandation d'achat assortie d'un objectif de cours de 42 dollars.
'Nous pensons que les réseaux sociaux, et en particulier Facebook, aident à ouvrir la voie à la nouvelle ère de l'Internet', explique l'analyste.
'Cette évolution d'Internet, que nous appelons #TheIntelligentWeb, permet une personnalisation et un ciblage de contenus impossibles jusqu'à présent', poursuit-il.
'De notre point de vue, Facebook - compte tenu de sa base d'utilisateurs et de l'avance de sa plateforme - est paré pour dominer cette prochaine phase de l'Internet et maintenir du coup des taux de croissance élevés durant la prochaine décennie. Nous pensons que les inquiétudes portant sur une 'fatigue Facebook' sont exagérées', conclut l'intermédiaire.
Morgan Stanley, une autre banque ayant participé à l'IPO, a démarré le suivi du titre avec un conseil 'surpondérer' et un objectif de cours de 38 dollars, représentant un potentiel de hausse de 15%.
'Nous pensons que Facebook bénéficie d'un positionnement unique afin de tirer parti de sa large base d'utilisateurs très impliqués et de monétiser l'Internet mobile', conclut le broker.
Des arguments visiblement insuffisants pour faire décoller la valeur. Vers 10h45 (heure de New York), l'action Facebook perdait 2,2% à 32,4 dollars sur le Nasdaq.
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Citi a entamé le suivi du titre avec une opinion 'neutre' et un objectif de cours de 35 dollars, estimant qu'il est facile 'd'aimer' ('like') Facebook, mais plus dur de l'adorer.
Le bureau d'études juge que le potentiel de long terme du réseau social ne permet pas de gommer les risques existant à moyen terme.
'Facebook s'est imposé comme un service incontournable de l'Internet. Le site pourrait très bien devenir la 'plateforme du Net' un jour, en termes de chiffre d'affaires comme de bénéfices, compte tenu de sa taille, de l'implication de ses utilisateurs et de son modèle économique', reconnaît Citi.
'Mais avec un PER de 50x pour 2013, une grande partie de ce potentiel a été intégré dans les cours', ajoute-t-il, s'inquiétant par ailleurs du ralentissement du revenu moyen par abonné (ARPU) (+2% attendu en 2012 contre +27% en 2011).
Goldman Sachs, l'une des banques ayant participé à l'introduction en Bourse le mois dernier, affiche de son côté une recommandation d'achat assortie d'un objectif de cours de 42 dollars.
'Nous pensons que les réseaux sociaux, et en particulier Facebook, aident à ouvrir la voie à la nouvelle ère de l'Internet', explique l'analyste.
'Cette évolution d'Internet, que nous appelons #TheIntelligentWeb, permet une personnalisation et un ciblage de contenus impossibles jusqu'à présent', poursuit-il.
'De notre point de vue, Facebook - compte tenu de sa base d'utilisateurs et de l'avance de sa plateforme - est paré pour dominer cette prochaine phase de l'Internet et maintenir du coup des taux de croissance élevés durant la prochaine décennie. Nous pensons que les inquiétudes portant sur une 'fatigue Facebook' sont exagérées', conclut l'intermédiaire.
Morgan Stanley, une autre banque ayant participé à l'IPO, a démarré le suivi du titre avec un conseil 'surpondérer' et un objectif de cours de 38 dollars, représentant un potentiel de hausse de 15%.
'Nous pensons que Facebook bénéficie d'un positionnement unique afin de tirer parti de sa large base d'utilisateurs très impliqués et de monétiser l'Internet mobile', conclut le broker.
Des arguments visiblement insuffisants pour faire décoller la valeur. Vers 10h45 (heure de New York), l'action Facebook perdait 2,2% à 32,4 dollars sur le Nasdaq.
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