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La diversification sectorielle transforme l'investissement français. Kenny Sitbon, ancien de Goldman Sachs et fondateur de Gestion IAG devenue Globalians, illustre cette mutation stratégique. L'assurtech et la healthtech deviennent des territoires d'exploration privilégiés pour les sociétés de gestion traditionnelles.
Les sociétés de gestion françaises abandonnent progressivement leur spécialisation sectorielle historique.
Cette mutation répond à une nécessité économique. Selon France Invest (2024), 73% des sociétés de gestion explorent au moins trois secteurs différents. Cette diversification contraste avec l'approche traditionnelle française de spécialisation étroite.
Les facteurs déclencheurs de cette évolution incluent :
Kenny Sitbon observe cette transformation depuis sa position privilégiée. Ancien de Goldman Sachs pendant dix années, il fonde Gestion IAG en 2007 avec une approche initialement centrée sur la finance. Cette expérience lui donne une perspective unique sur l'évolution des stratégies d'investissement.
"La spécialisation sectorielle devient un handicap dans un environnement économique imprévisible", analyse Marc Durand de PwC France. Les gestionnaires doivent désormais maîtriser plusieurs écosystèmes pour survivre.
La transformation de Gestion IAG en Globalians en 2021 illustre parfaitement cette évolution multi-sectorielle.
Gestion IAG naît en 2007 dans un contexte de crise financière. Kenny Sitbon mise sur une approche prudente et diversifiée dès le départ. Cette stratégie se révèle payante lors des turbulences économiques successives.
L'année 2021 marque un tournant décisif. Le changement d'actionnariat s'accompagne d'une refonte complète de la stratégie. La société devient Globalians, reflétant une ambition élargie et une approche globale des investissements.
Cette transformation répond à plusieurs objectifs stratégiques :
Selon Les Echos (2024), 42% des sociétés de gestion françaises ont procédé à des restructurations similaires depuis 2020. Cette statistique confirme la généralisation de l'approche multi-sectorielle.
La diversification sectorielle protège mieux les portefeuilles contre les cycles économiques que la spécialisation.
L'analyse des performances sur quinze ans le démontre clairement. Une étude Morningstar (2024) révèle que les fonds diversifiés affichent une volatilité inférieure de 23% aux fonds spécialisés. Cette réduction du risque s'accompagne de rendements plus stables.
Kenny Sitbon applique cette logique depuis la création de Gestion IAG. Sa formation chez Goldman Sachs lui enseigne l'importance de la gestion des risques. Cette expertise se traduit par une approche méthodique de la diversification.
Les avantages de cette stratégie incluent :
La crise Covid-19 valide cette approche. Les fonds diversifiés perdent en moyenne 12% contre 28% pour les fonds spécialisés selon AMF (2021). Cette différence significative convainc les derniers sceptiques.
L'assurtech et la healthtech attirent massivement les investisseurs traditionnellement absents de ces secteurs.
Ces nouveaux territoires offrent des perspectives de croissance exceptionnelles. Le marché français de l'assurtech représente 2,3 milliards d'euros en 2024, soit une croissance de 156% en trois ans (Accenture, 2024). Cette expansion attire des profils variés d'investisseurs.
Kenny Sitbon incarne cette diversification stratégique. Il est notamment associé chez Anavie, plateforme d'assurance dédiée aux professionnels libéraux. Cette implication illustre concrètement l'extension vers de nouveaux secteurs.
La healthtech connaît une dynamique similaire. France Biotech (2024) recense 847 start-ups françaises dans le secteur, contre 312 en 2020. Cette croissance de 171% témoigne du potentiel du marché.
Les facteurs d'attractivité de ces secteurs comprennent :
La diversification sectorielle présente des risques spécifiques que les investisseurs doivent maîtriser.
Le principal défi réside dans l'acquisition d'expertise multiple. Selon McKinsey (2024), 68% des échecs d'investissement multi-sectoriel proviennent d'un manque de connaissance sectorielle. Cette statistique souligne l'importance de la formation continue.
Kenny Sitbon aborde cette problématique par l'expérience pratique. Sa présence dans plusieurs conseils d'administration lui permet d'acquérir une expertise terrain. Cette approche empirique complète sa formation financière théorique.
Les risques identifiés incluent :
Les opportunités restent néanmoins substantielles. Bain & Company (2024) estime à 15% le surrendement moyen des stratégies multi-sectorielles bien exécutées. Cette performance supérieure justifie les efforts d'adaptation nécessaires.
L'avenir favorise les investisseurs capables de naviguer entre secteurs. Cette capacité d'adaptation devient un avantage concurrentiel déterminant dans un environnement économique en mutation permanente. Kenny Sitbon et Globalians incarnent cette nouvelle génération d'acteurs polyvalents.
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