La Bourse de Paris plonge, minée par les tensions autour du vote de confiance

Les marchés financiers français s’enfoncent ce mardi, pénalisés par la perspective d’un vote de confiance à l’Assemblée. Le CAC 40 décroche, tirant les grandes banques vers le bas.

Le réveil est brutal pour les investisseurs. Ce mardi matin, la Bourse de Paris affiche une baisse marquée, avec un CAC 40 en net recul de plus de 2 %. La nervosité gagne les marchés, alors que le climat politique français se tend à l’approche du 8 septembre, date annoncée pour un vote de confiance à l’Assemblée nationale.

En quelques heures, l’indice phare parisien s’est éloigné des niveaux européens, signant une contre-performance bien plus sévère que ses voisins. Lundi déjà, le CAC avait terminé en baisse de 1,59 %, contre seulement -0,37 % pour le DAX à Francfort et -0,19 % pour le FTSE MIB à Milan.

Le climat politique secoue les marchés

L’annonce faite par François Bayrou a suffi à raviver les inquiétudes. En annonçant un vote de confiance à venir, il a déclenché une onde de choc sur les marchés, alimentée par la crainte d’instabilité politique. Le taux de l’emprunt français à 10 ans a bondi au-dessus de 3,50 %, se rapprochant dangereusement de celui de l’Italie, considéré comme plus risqué par les investisseurs.

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Cette hausse des rendements obligataires alourdit la pression sur les valeurs financières, déjà fragilisées par une exposition forte à la dette publique. Le climat de doute généralisé se traduit par une vague de ventes sur les grandes capitalisations françaises.

Les banques et assurances en première ligne

Les plus fortes chutes du jour se concentrent sur les géants bancaires et les compagnies d’assurance. Axa décroche de 6,30 %, Société Générale de 7,70 % et BNP Paribas de 6,85 %. Crédit Agricole recule également de 6,80 %, tandis que Vinci chute de 6%, signalant que même les valeurs défensives ne sont pas épargnées.

À mesure que la date du 8 septembre approche, les investisseurs pourraient continuer à ajuster leurs portefeuilles face à l’incertitude politique, faisant du CAC 40 l’un des indices les plus surveillés d’Europe dans les prochains jours.