La dette publique française atteint un nouveau sommet à 3 416,3 milliards d'euros

Un nouveau record vient de tomber. La dette publique de la France a encore progressé au deuxième trimestre 2025, atteignant désormais 3 416,3 milliards d’euros. Selon les dernières données publiées par l’Insee ce jeudi, elle représente 115,6 % du produit intérieur brut (PIB) à fin juin.

Cette progression est marquante : en seulement trois mois, la dette a gonflé de 70,9 milliards d’euros. Un rythme de croissance soutenu, qui dépasse les précédentes estimations du premier trimestre, elles-mêmes révisées à la baisse à 3 345,4 milliards d’euros.

Une hausse qui s’accélère depuis début 2025

La dynamique observée confirme l’accélération de l’endettement public depuis le début de l’année. À titre de comparaison, la dette représentait 114 % du PIB à fin mars, et 112,1 % un an plus tôt, au deuxième trimestre 2024. En valeur absolue, le seuil symbolique des 3 400 milliards est franchi pour la première fois dans l’histoire financière du pays.

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L’Insee a précisé que la révision à la baisse du chiffre du premier trimestre a été décidée après échange avec Eurostat. Cette correction ne change rien à la tendance de fond : trimestre après trimestre, le poids de la dette augmente.

Des conséquences qui interrogent

Si les chiffres sont clairs, leurs implications économiques et budgétaires restent au cœur des débats. Avec une dette publique désormais équivalente à plus de 115 % de son PIB, la France se rapproche du niveau critique observé dans certains pays très endettés de la zone euro. La question de sa soutenabilité à long terme, notamment dans un contexte de remontée des taux d’intérêt, reste entière.