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Porté par des résultats semestriels bien supérieurs aux attentes, Nexans revoit à la hausse ses objectifs pour 2025.
Le fabricant de câbles Nexans a relevé mercredi ses objectifs pour 2025, après avoir enregistré des résultats semestriels en hausse et supérieurs aux attentes des analystes. Une annonce qui intervient alors que le groupe français publie des performances largement au-dessus du consensus du marché.
Au premier semestre 2025, Nexans a réalisé un Ebitda ajusté de 441 millions d’euros, contre 412 millions sur la même période en 2024. L’Ebitda du groupe s’est établi à 441 millions d’euros, un record selon Nexans, pour une marge ajustée atteignant 11,7 %, légèrement supérieure aux 11,6 % enregistrés un an plus tôt.
Porté par cette dynamique, Nexans revoit ses ambitions financières pour l’exercice en cours. L’entreprise anticipe désormais un Ebitda ajusté compris entre 810 et 860 millions d’euros, contre une fourchette initiale allant de 770 à 850 millions. Même tendance haussière du côté du flux de trésorerie libre disponible : il est désormais attendu entre 275 et 375 millions d’euros, contre 225 à 325 millions précédemment.
Autre indicateur clé : le bénéfice net. Il atteint 374 millions d’euros sur les six premiers mois de l’année, soit plus du double par rapport aux 176 millions enregistrés à la même période en 2024. Une performance boostée par deux opérations stratégiques de cession.
En janvier, Nexans a finalisé la vente de sa filiale nord-américaine AmerCable au groupe canadien Mattr, pour une valeur d’entreprise de 280 millions de dollars. En juin, le groupe s’est séparé de Lynxeo, son activité de câbles pour les marchés industriels, cédée au fonds français Latour Capital pour 525 millions d’euros.
Des arbitrages stratégiques qui libèrent des marges de manœuvre et recentrent Nexans sur ses activités prioritaires, notamment l’électrification. Celles-ci enregistrent une croissance organique de 7,8 % au premier semestre, confirmant leur rôle moteur dans la stratégie du groupe.
Le chiffre d’affaires global sur les six premiers mois de l’année s’élève à 4,7 milliards d’euros, en hausse par rapport aux 4,22 milliards enregistrés un an plus tôt. À cours des métaux constants, les revenus s’élèvent à 3,77 milliards, soit une croissance organique de 4,9 %.
Enfin, le flux de trésorerie libre avant fusions-acquisitions s’établit à 282 millions d’euros, bien au-delà des 79 millions de l’année précédente et très au-dessus des 112 millions attendus par le consensus.
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