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Renault, Nissan et Mitsubishi réaffirment leur "profond attachement" à l'Alliance


Actualité publiée le 29/11/18 10:44

Des passants regardent le 22 novembre 2018 à Tokyo la photo de Carlos Ghosn, patron de Renault-Nissan, arrêté pour soupçons de malversations financières et fraude fiscale (AFP/Archives/Kazuhiro NOGI)

Les dirigeants de Renault, Nissan et Mitsubishi ont réaffirmé jeudi leur "profond attachement" à l'alliance automobile formée par leur trois groupes, à l'occasion de leur première réunion, à Amsterdam, depuis l'arrestation de Carlos Ghosn.

"De manière unanime et avec conviction, les conseils d'administration du Groupe Renault, de Nissan Motor et de Mitsubishi Motors ont réaffirmé, ces derniers jours, leur profond attachement à l’Alliance", selon le communiqué de l'Alliance.

Les dirigeants des trois constructeurs cherchent à rassurer sur leur volonté de pérenniser cette alliance, l'arrestation de Carlos Ghosn et son éviction de la tête de Nissan ayant mis au jour des tensions entre le groupe français et son partenaire japonais.


Le PDG de Nissan Hiroto Saikawa lors d'une conférence de presse, le 19 novembre 2018 à Tokyo après l'arrestation de Carlos Ghosn pour des malversations financières présumées (AFP/Archives/Behrouz MEHRI)

"Nous restons pleinement engagés pour l'Alliance", ajoutent-ils, en rappelant la "réussite" de ce trio depuis deux décennies. Ensemble, les trois groupes forment le premier constructeur mondial avec 10,6 millions de véhicules vendus l'an dernier.

Officiellement, aucune question de gouvernance ne devait être abordée lors de cette première réunion de l'alliance qui se tenait à Amsterdam.

Pièces maîtresses des constructeurs japonais et français, le patron exécutif de Nissan Hiroto Saikawa et le n°2 de Renault Thierry Bolloré devaient participer à cette réunion par visioconférence, selon des sources proches du dossier.

Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire avait prévenu mardi qu'il n'était pas question de changer les grands équilibres de cet attelage, jusque-là l'un des rares exemples de mariage réussi dans l'automobile.


Thierry Bolloré, numéro 2 de Renault, le 6 mars 2018 à Genève (AFP/Archives/Fabrice COFFRINI)

Le patron de Nissan avait au contraire déploré la veille les "inégalités" au sein de l'alliance.

Le groupe français détient actuellement 43,4% du capital de Nissan, ce dernier possédant en retour 15% de Renault.

© 2018 AFP

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