Repsol : l'équation YPF n'est pas encore résolue.
Actualité publiée le 18/08/09 11:45
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(CercleFinance.com) - Déterminée à réduire son exposition à l'Argentine, cela fait plusieurs mois que la compagnie pétrolière espagnole tente de céder sa participation dans YPF, le premier pétrolier argentin. Certes, le duo chinois CNOOC et CNPC ont entamé des négociations en vue du rachat pour environ 17 milliards de dollars de ses 84% dans YPF, mais les discussions s'éternisent.
En juillet, c'est l'espagnol Sacyr qui jetait l'éponge après avoir tenté de vendre au russe Lukoil ses 20% dans Repsol. Le dossier est délicat: la perspective de voir son pétrolier national tomber dans d'autres mains étrangères déplait à l'Argentine. La présidente Cristina Kirchner a mis le cap sur la renationalisation des actifs pétroliers et aura voix au chapitre pour toute transaction dépassant les 15% du capital.
Mais Repsol a prioritairement besoin de réduire sa dépendance à l'Argentine, un pays en proie aux difficultés économiques. Selon l'institut Rubinstein & Asociados, l'Argentine est en récession depuis le 1er trimestre 2009, la production industrielle est en baisse depuis cinq mois et les investissements sont en chute libre, tandis que l'inflation s'envole.
Fort heureusement, Repsol devrait bénéficier de la course aux actifs énergétiques et miniers à laquelle se livrent les opérateurs chinois à travers le monde: échaudés par la vulnérabilité de leurs placements financiers en bons du Trésor américain, ces derniers recherchent des investissements directs à l'étranger pour recycler leurs quelque 2.000 milliards de dollars de réserves monétaires.
'Repsol souffre d'une décote de l'ordre de 15% par rapport à ses pairs du fait d'une présence supérieure dans le gaz plutôt que dans le pétrole, d'une partie plus importante du raffinage dans son cour de métier et d'un durée de vie de ses réserves plus courte que celle de ses concurrents mais la décote est trop sévère', explique Chicuong Dang, analyste chez KBL Richelieu Finance Gestion qui détient des titres Repsol, avant d'ajouter 'le groupe est en train de se transformer, avec une stratégie de réduction des risques. Repsol a par ailleurs des actifs prometteurs au Golfe du Mexique ou au Brésil, les champs de Guara et de Carioca sont à haut potentiel'.
En attendant que le dossier YPF se dénoue, Santander a réduit sa participation dans Repsol à 1,99% et ce dernier négocie un accord avec Pemex et Petrobras. Ce ne sont pas des inconnus les uns pour les autres (Pemex possède 3% de Repsol et ce denier coopère déjà avec Petrobras au Brésil), mais il ne s'agirait que de partenariats commerciaux.
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En juillet, c'est l'espagnol Sacyr qui jetait l'éponge après avoir tenté de vendre au russe Lukoil ses 20% dans Repsol. Le dossier est délicat: la perspective de voir son pétrolier national tomber dans d'autres mains étrangères déplait à l'Argentine. La présidente Cristina Kirchner a mis le cap sur la renationalisation des actifs pétroliers et aura voix au chapitre pour toute transaction dépassant les 15% du capital.
Mais Repsol a prioritairement besoin de réduire sa dépendance à l'Argentine, un pays en proie aux difficultés économiques. Selon l'institut Rubinstein & Asociados, l'Argentine est en récession depuis le 1er trimestre 2009, la production industrielle est en baisse depuis cinq mois et les investissements sont en chute libre, tandis que l'inflation s'envole.
Fort heureusement, Repsol devrait bénéficier de la course aux actifs énergétiques et miniers à laquelle se livrent les opérateurs chinois à travers le monde: échaudés par la vulnérabilité de leurs placements financiers en bons du Trésor américain, ces derniers recherchent des investissements directs à l'étranger pour recycler leurs quelque 2.000 milliards de dollars de réserves monétaires.
'Repsol souffre d'une décote de l'ordre de 15% par rapport à ses pairs du fait d'une présence supérieure dans le gaz plutôt que dans le pétrole, d'une partie plus importante du raffinage dans son cour de métier et d'un durée de vie de ses réserves plus courte que celle de ses concurrents mais la décote est trop sévère', explique Chicuong Dang, analyste chez KBL Richelieu Finance Gestion qui détient des titres Repsol, avant d'ajouter 'le groupe est en train de se transformer, avec une stratégie de réduction des risques. Repsol a par ailleurs des actifs prometteurs au Golfe du Mexique ou au Brésil, les champs de Guara et de Carioca sont à haut potentiel'.
En attendant que le dossier YPF se dénoue, Santander a réduit sa participation dans Repsol à 1,99% et ce dernier négocie un accord avec Pemex et Petrobras. Ce ne sont pas des inconnus les uns pour les autres (Pemex possède 3% de Repsol et ce denier coopère déjà avec Petrobras au Brésil), mais il ne s'agirait que de partenariats commerciaux.
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