Ryanair réduit ses opérations en France à cause de la taxe aérienne
Actualité publiée le 30/07/25 11:13
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Ryanair a annoncé une réduction significative de ses opérations en France cet hiver, citant la taxe de solidarité comme l'une des raisons principales. Trois villes françaises seront directement touchées par l'arrêt des vols.
Le 30 juillet 2025, Ryanair a confirmé qu'elle allait réduire de 13% sa capacité en France pour cet hiver. Cette réduction concerne particulièrement les aéroports de Bergerac, Brive et Strasbourg. La compagnie aérienne irlandaise à bas prix a exprimé son mécontentement face à la taxe de solidarité sur les billets d'avion, qu'elle juge "astronomique". Selon Ryanair, cette taxe nuit à la compétitivité de la France par rapport à d'autres pays européens comme l'Irlande, l'Espagne ou la Pologne, qui n'ont pas de telles taxes aériennes.
Michael O'Leary critique la taxe de solidarité
Le directeur général de Ryanair, Michael O'Leary, a vivement critiqué cette taxe, la qualifiant de "rendant la France moins compétitive". Dans un communiqué, il a affirmé que cela affecte directement l'activité de la compagnie en France, entraînant la réduction de ses vols. "Cette taxe astronomique rend la France moins compétitive par rapport à d'autres pays de l'UE comme l'Irlande, l'Espagne ou la Pologne, qui n'imposent aucune taxe aérienne", a-t-il déclaré. Cette décision s'inscrit dans une série de réductions de capacités que Ryanair a déjà évoquées précédemment.
Les conséquences pour les passagers français
En mars dernier, Michael O'Leary avait déjà averti que Ryanair allait revoir sa présence en France. "Nous allons réduire nos capacités en région en France cette année de 4 ou 5%", avait-il annoncé à Bruxelles. Il a précisé que cette réduction allait impacter la France de manière significative, expliquant que l'Italie, par exemple, connaîtrait une augmentation de 5 millions de passagers, tandis que la France verrait une baisse de 1 million de passagers, passant de 12 à 11 millions.
La situation s'est aggravée récemment avec la grève des contrôleurs aériens en France, qui a perturbé des millions de passagers. Michael O'Leary n'a pas manqué de critiquer la gestion de ces grèves, appelant Bruxelles à intervenir. "Il est tout simplement inacceptable que la Commission continue de rester les bras croisés, laissant le marché unique être fermé par un petit nombre de contrôleurs aériens français", avait-il insisté.