Thales: 'On voit le bout du tunnel' (PDG).
Actualité publiée le 25/02/11 17:31
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(CercleFinance.com) - Malgré des résultats toujours dans le rouge en 2010, avec une perte nette de 45 millions d'euros, Luc Vigneron, le PDG de Thales, s'est voulu rassurant ce matin, lors d'une conférence de presse.
' Thales reste un groupe promis à un bel avenir ', a déclaré le dirigeant, ajoutant qu'on voyait ' le bout du tunnel ' et que ses équipes étaient ' très motivées pour présenter des chiffres positifs l'année prochaine '.
Il a d'ailleurs rappelé que ses résultats 2010 étaient fortement affectés par d'importants surcoûts sur certains contrats complexes passés avant 2009, par exemple sur les programmes A400M et Meltem, ou encore de gestion des billets au Danemark.
Tout en s'en défendant, Luc Vigneron a stigmatisé la gestion de la précédente direction, expliquant qu'il y avait eu ' des prises de risques non maîtrisées pour alimenter la croissance des dernières années ', qui se traduisaient par plus de 1,2 milliard d'euros de dérives de coûts constatés en 2009-2010 sur ces fameux contrats complexes.
Il a également pointé du doigt une organisation du groupe ne permettant pas d'exploiter toutes les synergies internes, du fait de ' divisions très cloisonnées '.
Et rappelé que Thales avait connu ' une décennie avec une rentabilité inférieure à celle de ses pairs européens ' (' ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les analystes ').
En même temps, Luc Vigneron a voulu montrer que la situation était sous contrôle et que de ' gros progrès ' avaient été réalisés sur la question des ' contrats complexes '.
' Nous sommes très proches d'un accord en Turquie avec Meltem ', a-t-il ainsi noté, ajoutant que pour l'A400M, ' la route est claire sur le plan technique ' et qu'il ne ' reste que le différend commercial ' à régler.
' Ce qui a manqué par le passé, c'est la transparence et la réactivité pour que les problèmes remontent vite aux étages supérieurs ', a encore poursuivi le dirigeant.
En outre, répondant à une question de journaliste, le dirigeant a expliqué que le Moyen-Orient (où se déroulent de nombreux mouvements de contestations politiques actuellement) représentait environ 11% des revenus du groupe, dont l'essentiel (les 3/4) provenaient d'Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis.
Le PDG a par ailleurs précisé avoir fait rapatrié ses équipes de Libye, là où les tensions sont actuellement les plus vives.
Pour mémoire, Thales est un fabricant d'équipements et de systèmes électroniques destinés aux secteurs aéronautique, naval et de la défense,
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' Thales reste un groupe promis à un bel avenir ', a déclaré le dirigeant, ajoutant qu'on voyait ' le bout du tunnel ' et que ses équipes étaient ' très motivées pour présenter des chiffres positifs l'année prochaine '.
Il a d'ailleurs rappelé que ses résultats 2010 étaient fortement affectés par d'importants surcoûts sur certains contrats complexes passés avant 2009, par exemple sur les programmes A400M et Meltem, ou encore de gestion des billets au Danemark.
Tout en s'en défendant, Luc Vigneron a stigmatisé la gestion de la précédente direction, expliquant qu'il y avait eu ' des prises de risques non maîtrisées pour alimenter la croissance des dernières années ', qui se traduisaient par plus de 1,2 milliard d'euros de dérives de coûts constatés en 2009-2010 sur ces fameux contrats complexes.
Il a également pointé du doigt une organisation du groupe ne permettant pas d'exploiter toutes les synergies internes, du fait de ' divisions très cloisonnées '.
Et rappelé que Thales avait connu ' une décennie avec une rentabilité inférieure à celle de ses pairs européens ' (' ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les analystes ').
En même temps, Luc Vigneron a voulu montrer que la situation était sous contrôle et que de ' gros progrès ' avaient été réalisés sur la question des ' contrats complexes '.
' Nous sommes très proches d'un accord en Turquie avec Meltem ', a-t-il ainsi noté, ajoutant que pour l'A400M, ' la route est claire sur le plan technique ' et qu'il ne ' reste que le différend commercial ' à régler.
' Ce qui a manqué par le passé, c'est la transparence et la réactivité pour que les problèmes remontent vite aux étages supérieurs ', a encore poursuivi le dirigeant.
En outre, répondant à une question de journaliste, le dirigeant a expliqué que le Moyen-Orient (où se déroulent de nombreux mouvements de contestations politiques actuellement) représentait environ 11% des revenus du groupe, dont l'essentiel (les 3/4) provenaient d'Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis.
Le PDG a par ailleurs précisé avoir fait rapatrié ses équipes de Libye, là où les tensions sont actuellement les plus vives.
Pour mémoire, Thales est un fabricant d'équipements et de systèmes électroniques destinés aux secteurs aéronautique, naval et de la défense,
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