Thales: spéculations autour de l'américain DRS Technologies.
Actualité publiée le 26/06/08 11:55
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(CercleFinance.com) - Thales envisagerait de surenchérir sur l'offre de 5,2 milliards de dollars déposée par Finmeccanica pour le rachat de l'électronicien de défense américain DRS Technologies, affirme jeudi le quotidien Les Echos.
Le journal précise toutefois que le projet de Thales pourrait se heurter à un certain nombre obstacles, à commencer par la nécessité de procéder à une levée de fonds afin de financer l'opération, dont la facture en euros dépasserait les 3,3 milliards.
Selon Les Echos, Serge Tchuruk, la président du conseil d'administration d'Alcatel-Lucent - actionnaire de référence de Thales avec 20,8% au capital - s'opposerait à cette idée, jugeant le principe d'une surenchère bien trop risqué.
Le quotidien ajoute que Thales aura par ailleurs à convaincre l'Etat français - qui contrôle 26,5% de son capital - avant de se lancer dans l'opération, sachant que le Ministère de la Défense n'est 'pas très chaud' pour soutenir le scénario d'une surenchère.
Dernier obstacle, Thales pourrait pâtir de sa nationalité française à l'heure où le nationalisme reste un sujet sensible au sein de l'industrie de l'armement US, comme l'illustre la récente remise en question du contrat des avions ravitailleurs d'EADS.
A ce titre, poursuit Les Echos, Finmeccanica pourrait être favorisé par le fait que sa filiale d'hélicoptères Agusta Westland est déjà bien implantée aux Etats-Unis.
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Le journal précise toutefois que le projet de Thales pourrait se heurter à un certain nombre obstacles, à commencer par la nécessité de procéder à une levée de fonds afin de financer l'opération, dont la facture en euros dépasserait les 3,3 milliards.
Selon Les Echos, Serge Tchuruk, la président du conseil d'administration d'Alcatel-Lucent - actionnaire de référence de Thales avec 20,8% au capital - s'opposerait à cette idée, jugeant le principe d'une surenchère bien trop risqué.
Le quotidien ajoute que Thales aura par ailleurs à convaincre l'Etat français - qui contrôle 26,5% de son capital - avant de se lancer dans l'opération, sachant que le Ministère de la Défense n'est 'pas très chaud' pour soutenir le scénario d'une surenchère.
Dernier obstacle, Thales pourrait pâtir de sa nationalité française à l'heure où le nationalisme reste un sujet sensible au sein de l'industrie de l'armement US, comme l'illustre la récente remise en question du contrat des avions ravitailleurs d'EADS.
A ce titre, poursuit Les Echos, Finmeccanica pourrait être favorisé par le fait que sa filiale d'hélicoptères Agusta Westland est déjà bien implantée aux Etats-Unis.
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