(CercleFinance.com) - Au lendemain de la publication de son chiffre d'affaires trimestriel, PPR accuse la plus forte baisse du CAC40 (-5,4% à 56,3 euros) plombé par la dégradation de la position de Deutsche Bank sur le titre de Achat à Conserver avec un objectif de cours abaissé de 64 euros à 55 euros.

L'analyste indique que le groupe a dévoilé des ventes en ligne avec ses attentes à 4,777 milliards d'euros contre 4,752 milliards d'euros prévu, et estime que le géant de la distribution et du luxe a dévoilé un ' premier trimestre solide mais les risques demeurent élevés '.

Deutsche Bank souligne aussi que le titre a grimpé de près de 35% depuis ses résultats de 2008 contre une hausse de seulement 2% pour le CAC ainsi ' l'action ne paraît pas attractive en termes absolus '.

PPR a réalisé un chiffre d'affaires en repli de 2,6% en réel et 4,9% à périmètre et taux de change comparables, au premier trimestre 2009. Dans une note publiée la semaine dernière, les analystes de Citigroup déclaraient s'attendre à des ventes autour de 4,76 milliards d'euros, soit un repli de 3% en variation réelle.

Le poids de l'activité du groupe à l'international continue de s'accroître et représente 63,6% du chiffre d'affaires total au premier trimestre 2009, contre 62,4% en comparable au premier trimestre 2008. L'activité de PPR a également progressé dans le secteur stratégique du commerce électronique, avec un chiffre d'affaires en croissance de 7,0% en comparable.

En données comparables, seule CFAO a vu son chiffre d'affaires se maintenir (+0,3%), tandis que les plus fortes baisses ont été enregistrées par Conforama (-10,5%), Redcats Group (-7,4%) et la Fnac (-4,2%). Puma et Gucci Group ont accusé quant à elles des baisses de revenus de 3,3% et de 3,4% respectivement.

Dans un marché devenu difficile, particulièrement sur le segment montres et joaillerie, Gucci Group affiche une croissance de 5,0% en réel. Avec une progression de ses ventes de 21%, Gucci Group poursuit sa dynamique dans les pays émergents qui représentent 32% de ses ventes. Sur les marchés matures, l'environnement s'est globalement dégradé ce trimestre.

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