(CercleFinance.com) - Sanofi et sa filiale Genzyme ont présenté des données complémentaires de l'étude de phase III CARE-MS ll montrant un ralentissement significatif de l'accumulation du handicap chez les patients atteints de sclérose en plaques (SEP) traités par alemtuzumab, par rapport à Rebif (forte dose d'interféron bêta-1a par voie sous-cutanée), comme mesuré sur l'échelle EDSS (Expanded Disability Status Scale), l'instrument de référence pour l'évaluation de la progression du handicap physique.

De plus, selon le groupe, une amélioration significative des scores d'invalidité a été observée chez certains patients traités par alemtuzumab par rapport aux scores de départ, comparé aux patients traités par Rebif.

'Cette amélioration suggère une diminution du handicap chez ces patients', précise-t-il.

'Dans cette étude, la probabilité que le handicap préexistant diminue de manière soutenue était plus de deux fois plus élevée pour les patients traités par alemtuzumab que pour ceux traités par Rebif', ajoute Sanofi.

Genzyme développe alemtuzumab dans le traitement de la SEP en collaboration avec Bayer HealthCare.

Le groupe a pour objectif de présenter des demandes d'approbation pour alemtuzumab dans le traitement de la sclérose en plaques récurrente-rémittente aux États-Unis et dans l'Union européenne au deuxième trimestre de cette année.

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