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Pour Mark Hulbert, éditorialiste de Marketwatch la situation est propice à
une poursuite de la hausse.
Cela fait maintenant 25 ans maintenant que Mark Hulbert traque la performance de
160 lettres financières américaines parmi les plus importantes et surtout
payantes pour la pluparts d’entre elles. Après un quart de siècle d’observations
et de calculs de rendements Hulbert constate qu’il y a à peine six d’entre elles
(lettres financières) qui en valent vraiment le détour, en bon contrarian qu’il
est, il a mis au point un indicateur qui reflète le sentiment de ces lettres,
celui-ci s’appelle le HSNSI, quand la majorité est positif sur les actions il
conseil de faire l’inverse, et ça fonctionne plutôt pas mal.
Au début de l’année l’exposition moyenne en actions de toutes ses lettres
financières à savoir le HSNSI était montée à 62.2% ce fut à ce moment précis que
le marché entama sa grosse correction et le HSNSI retomba de 13.8% soit en zone
d’achat , aujourd’hui l’indicateur se situe à 22.1% ce qui laisse sous-entendre
que pas grand monde ne croit à une poursuite de la hausse, ce qui revient à dire
qu’elle a de grande chance de se poursuivre selon les principes de
l’investissement à contre-courant
Bientôt un signal d’achat confirmé ?
Il est un peu trop tôt pour l’affirmer, mais au rythme où il monte, nous ne
devrions pas trop tarder à en voir un
L’indicateur est appelé « Poussée étendue »(breadth Thrust) et inventé par Ned
Davis Research. L’indicateur clignote « Acheter » lorsque le pourcentage des
actions qui se négocient au-dessus de leur moyenne mobile à 50 jours s’élève
au-dessus des 90%.
Le signal ne s’était produit que 13 fois depuis 1967, cependant, surement un
signe de force nous venons depuis le rebond de mars 2009 voir ce signal à
plusieurs reprises consécutivement.
Voici comment le SP 500 pourrait évoluer à la suite de ce signal d’achat
L’investisseur américain continue à sortir des actions pour le cinquième mois de
suite, comme en témoigne ce tableau des flux
Par contre la niche obligataire continue à trouver acquéreurs facilement, vous
en déduirez ce que vous souhaitez, mais personnellement cette fuite en avant des
petits investisseurs vis-à-vis des actions me laisse songeur, nous venons
peut-être de dresser la table avec tous les ingrédients nécessaires pour une
hausse de fin d’année inattendue pour la plupart, il nous faudrait juste un
petit secouage du cocotier avant, histoire d’être certain de piéger le plus
grand nombre.
Observez la situation en mars 2009, plus personne ne voulait entendre parler des
actions, c’est justement à ce moment que le marché initia l’un des plus gros
rebonds de l’histoire boursière, sais-ton jamais …