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Les bons cuisiniers possèdent les meilleurs épices et ingrédients pour
réussir à provoquer une explosion de saveur au contact de nos papilles
gustatives, pour survivre dans le paysage boursier il existe également certaines
recettes je vais vous en présenter une toute simple, mais, qui m’a déjà bien
aidé dans mon parcours d’investisseur.
Une pointe de Small caps comme exhausteur de gout
Les Small caps (petites capitalisations) ont pour habitude de très bien
performer dans un marché haussier, malgré le fait qu’elles soient plus risquées
et plus volatiles les investisseurs en plaçant leur argent sur cette classe
d’actif acceptent ces inconvénients et cela sous-entend qu’ils font encore
pleinement confiance au marché.
Ici, le SPY (SP500) est comparé au tracker IWM (Russell 2000, soit les petites
capitalisations) nous pouvons découvrir que pour l’instant elles tirent profit
de la « bonne santé « du marché et restent jusqu’à présent les leaders.
Quand vous verrez qu’elles commencent à vouloir s’essouffler et le SPY prendre
le relais il faudra devenir très prudent, car, souvent, c’est un signe de fin de
hausse toute proche comme ce fut le cas en 2007, elles refusèrent de faire un
nouveau plus haut contrairement au SPY.
Les secteurs aussi peuvent délivrer ce genre de message
Toujours en 2007, XLF (bancaires) et XLY (consommation discrétionnaire) furent
avec quelques semaines d’avance les premiers à flancher envoyant de la sorte les
premiers signaux d’alerte. XLI (industriel) et XLK (techno) prirent le relais de
mai à octobre avant de plonger à leur tour avec le reste du marché.
Concernant les bancaires indispensables pour la poursuite de la hausse elles
pourraient vous inquiéter par leur immobilisme actuel, mais à y regarder de plus
près et pour rester neutre dans la perception de notre jugement on ne peut pas
dire qu’elles soient déjà en baisse, elles me donnent plutôt le sentiment d’être
en attente de quelque chose certes, elles accusent un certain retard, mais on ne
peut pas dire qu’une consolidation latérale soit le début de la fin, de plus, la
consommation discrétionnaire jouit pour l’instant d’une rare vitalité.
Tout autre considération et pour de l’investissement long terme
Un géant de l’industrie pharmaceutique, Pfizer (PFE) vient de réussir à sortir
de son canal baissier de plus de 10 ans, ce n’est pas rien et je pense qu’au
stade actuel du cycle économique posséder des pharmaceutiques n’est pas une
mauvaise chose.