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Voici un cycle boursier complet avec les différentes phases selon la méthode
du célébrissime Stan Weinstein.
Nous pourrions pour faire le plus simple possible classer ces phases comme ceci
pour les investisseurs
Phase 1 : Attente
Phase 2 : Achat et l'on se laisse porter par la vague
Phase 3 : Attente
Phase 4 : Vente de ses actions et nouvelle attente de l’embellie boursière.
Cette méthode est plus que fiable et rentable, mais elle est surtout conçue pour
les investisseurs passifs. Loin de moi l’idée saugrenue de critiquer cette
approche, j’ai fait mes premiers pas de boursicoteur avec le livre de Weinstein
comme livre de chevet.
En réalité dans son ouvrage intitulé « Secrets pour gagner en bourse » il y a un
sous-titre d’importance qui est celui-ci « à la hausse et à la baisse » et c’est
bien là le secret, vous pouvez profiter aussi des marchés baissiers pour vous
enrichir.
Maintenant j’en conviens avec vous, miser sur une baisse du marché n’est pas
très moral, mais, pensez-vous que la bourse est le pays des bisounours ?
En face de vous se trouvent de véritables rapaces, des néfastes et autres
pillards qui eux n’hésiteront pas à vous plumer avec le sourire aux lèvres.
En jouant la baisse également quand c’est le moment vous profiterez toujours des
états d’âme du marché au lieu de ne profiter que d’une seule phase sur quatre,
vous doublerez vos gains en ne suivant finalement que la tendance qui est pour
mémoire la chose la plus simple à faire.
Une tendance sera dite haussière ou bull si les creux et les sommets successifs
sont graduellement plus hauts. Inversement, une tendance sera baissière ou bear
si ces creux et sommets sont de plus en plus bas. Enfin, une courbe sera sans
tendance lorsque les formes précédemment décrites ne sont pas observables.
Imaginons ce scénario rudimentaire pour l’exemple, vous êtes le roi du market
timing et vous parvenez à saisir parfaitement les changements de tendances au
meilleur moment (ce qui je vous l’accorde est pratiquement impossible), mais,
faisons comme si.
Un investisseur type « buy and hold » à savoir un conservateur qui garde son
placement à travers les années quoi qu’il arrive aurait fait sur 9 années du 82
% contre du 318 % sur la même période pour notre suiveur de tendance au market
timing parfait.
Le problème est que miser sur la baisse est contre nature et qu’inconsciemment
nous pensons que les cours ne peuvent que monter hors, des périodes s’étalant de
6 mois a deux ans sont légion lors de véritable marché baissier pourquoi dès
lors ne pas en profiter ?
Devenez vous-même un prédateur
Comment trouver le candidat idéal pour un « short » gagnant ?
En bourse, règne en maitre une loi de la nature qui ne fait pas toujours plaisir
à reconnaitre, et pourtant c’est bien la loi de la jungle qui domine.
Comme dans la brousse si un animal est blessé ou plus faible il sera
automatiquement annihilé par ses propres congénères ou par un prédateur de
passage, en bourse c’est exactement la même chose, les titres les plus faibles
dans la hausse seront ceux qu’il faudra shorter lors de la prochaine phase de
baisse.
Prenons cet échantillon de quatre poids lourds US et de leur évolution
respective sur quelques mois.
Le classement est donc celui-ci :
IBM 16.6 %
MSFT -6.58 %
GOOG -8.4 %
CSCO -13 %
La logique voudrait que lors de la prochaine correction GOOG et CSCO soient les
plus résistants du fait d’un certain rattrapage technique vis-à-vis de leurs
confrères, le hic c’est qu’en bourse la logique est rarement respectée.
En réalité comme dans la jungle il faut repérer l’animal affaibli pour porter
son attaque voici l’évolution de ces quatre sociétés après la correction entamée
en mai, vous pouvez voir que les plus faibles sont toujours derrière les autres.
Croire qu’il suffit de shorter une action ou un secteur qui a très bien performé
et qui a été la locomotive de la hausse peut s’avérer être une grave erreur.