Ca fait 1 an et demi que le marché a pricé la politique.
La situation est identique.
De gauche ou d'ailleurs ce sera pareil, sous le coup de la censure.
On a vu des VIX en alerte sans vraiment avoir d'impact, je doute que l'on se fasse ratatiner dès demain.
On aime bien parler de crash ça fait sortir les porteurs et permet un peu de volatilité.
Brexit KO
Trump KO
Guerre UA, moyen orient
Politique ALL
Politique ITA
Politique ESP
Etc...
C'est l'effet de levier que les financiers auront choisi à l'instant T qui déterminera le chemin.
Avoir peur est capital pour eux, donc secure ok, safe ok, mais panique non !
Répondre
|
Redevenons sérieux. Quel sera le cout du pays en déshérence.
Traduction non garantie
Mardi 7 octobre 2025, 13 h 21 HAE GUARDIAN
Influent à l'étranger, les erreurs stratégiques d'Emmanuel Macron sur son territoire jettent le discrédit sur la politique française traditionnelle à un moment crucial.
les erreurs stratégiques d'Emmanuel Macron sur son territoire jettent le discrédit sur la politique française traditionnelle à un moment crucial.
Dans la pièce Huis Clos de Jean-Paul Sartre (1944) , l'enfer est dépeint comme une pièce close où les personnages sont condamnés à se chamailler et à se disputer pour l'éternité. Depuis qu'il a convoqué des élections anticipées , qui ont abouti à une Assemblée nationale divisée et bloquée, le président français, Emmanuel Macron, se retrouve pris au piège d'une version politique moderne du même complot.
Lundi matin, le troisième Premier ministre nommé par Macron en un peu plus d'un an est devenu le dernier en date à jeter l'éponge, après seulement 27 jours à son poste. Quelques heures après avoir dévoilé son équipe ministérielle, Sébastien Lecornu a démissionné suite à la réaction négative de ses alliés de centre-droit, qui s'opposaient au nombre de reports de mandats du précédent gouvernement de François Bayrou. Lundi soir, M. Macron avait persuadé M. Lecornu de mener une ultime série de négociations pour tenter de résoudre la crise. En cas d'échec, le président a laissé entendre que la prochaine étape serait une seconde dissolution du Parlement et de nouvelles élections législatives.
Un tel chaos et un tel dysfonctionnement jettent le discrédit sur la politique française traditionnelle, alors même que le Rassemblement national d'extrême droite de Marine Le Pen bénéficie d'une avance substantielle dans les sondages. M. Macron porte une lourde responsabilité dans cette situation inquiétante. Son alliance centriste a perdu sa majorité absolue aux élections législatives de 2022, puis a été battue par une coalition de gauche lors du scrutin anticipé qu'il a convoqué l'année dernière. Mais il a persévéré comme si de rien n'était, faisant pression sur les Premiers ministres successifs pour qu'ils proposent des budgets d'austérité impopulaires sans mandat.
Persister dans cette approche vouée à l'échec, alors que les marchés obligataires ciblent de plus en plus la deuxième économie de l'UE, a été irresponsable. À maintes reprises, M. Macron a appelé les responsables politiques traditionnels à faire des compromis et à parvenir à un consensus dans l'intérêt national. Ils ont échoué de manière flagrante. Mais le président lui-même s'est montré le plus obstiné, refusant toute concession significative. En particulier, M. Macron n'a pas reconnu que l'opinion publique (et les calculs parlementaires) ne permettraient pas des mesures de réduction du déficit qui se feraient principalement au détriment des services publics et des plus démunis. Les appels de la gauche en faveur d'un impôt annuel de 2 % sur la fortune pour les ménages ultra-riches, par exemple, ont été résolument ignorés.
Alors que le risque d'instabilité économique s'accroît, avec des répercussions sur le reste de l'Europe, la France doit trouver une issue à l'impasse. Même si M. Lecornu parvient à se réconcilier avec le parti de centre-droit Les Républicains, le gouvernement minoritaire qui en résultera subira presque certainement le même sort ignominieux que ses prédécesseurs. De nouvelles élections législatives, au vu des sondages, risqueraient de transférer le pouvoir au Parlement au Rassemblement national, ou de creuser un nouveau blocage. Mais la paralysie politique et les luttes intestines actuelles sont un cadeau pour Mme Le Pen à l'approche de l'élection présidentielle de 2027.
Pour M. Macron, arrivé à l'Élysée avec l'intention avouée d'empêcher la montée de l'extrême droite, le crépuscule de son second mandat s'est transformé en humiliation politique. À l'étranger, il a joué un rôle central et précieux dans l'élaboration de la réponse européenne à une nouvelle ère d'instabilité géopolitique. Mais sur le plan intérieur, un mélange d'orgueil et de rigidité économique l'a laissé isolé et irrémédiablement impopulaire. Il est très peu probable qu'il démissionne lui-même, et M. Lecornu pourrait encore réussir à maintenir le cap pendant un certain temps. Mais la France mérite mieux de son président et de sa classe politique.
Répondre
|
Si un gouvernement de gauche avec un 1er ministre de gauche sont nommés, attendez-vous à:
1) Une forte grimpette de L'Or et du Bitcoin . Pour l'or avoir dépassé les 4000$ , c'est déjà un très mauvais signal pour les marchés.
2) Les agences de notation qui doivent donner prochainement leurs "notes" vont nous massacrer.
3) Viser +0.5 points minimum de spread avec le taux du Bund 10 ans. On passera allègrement au dessus des 4% et pour longtemps. Là l'économie française, entreprises comme particuliers, va souffrir.
4) Dès demain, dévissage minimum du CAC de 200 à 300 points (les USA ne vont pas cautionner un tel gvt).
Pour ma part, voici mes lignes de conduite:
=> être et rester liquide un maximum. (personnellement je le suis à + de 90%; j'ai quasiment tout vendu)
=> vendre tout ce que l'on peut vendre sachant que dans le tourbillon financier qui nous attend le fonds peut être très bas.
=> se munir de BX4...
=> chercher des obligations (bancaires de préférence) à 10 ans décotées, offrant déjà un rendement intéressant et dont le cours pourrait s'effondrer suite à la remontée des taux prévisible.
Répondre
|
quelle ambiance
Mettre la générosité à portée de main, crée une cagnotte leetchi, la France a Besoin d'aide ? Au vu de l’ambiance actuelle, et le nombre de diplômer de connerie, cagnotte accessible exclusivement au diplômer de connerie, nous n’aurions pas de difficultés, a remboursé nos dettes abyssales. Voire même, s’autofinancerait. Vive leetchi de la connerie.
Répondre
|
Moi, je garde un peu de dérision. En ces temps troubles, vous désespérez, afin de vous remonter le moral, je vous propose, pour ceux et celles qui ne l’auraient pas encore regardé, et qui auraient besoin de se détendre, un extrait du film Américain, sorti en 2006 Idiocracy.
"Toute ressemblance avec des faits et personnages existants où ayant existé serait purement fortuite"
Pour mon côté blagueur, changer, THE WHITE HOUSE du film en ELYSEE PALACE. « Aller bonne rigolade à vous »
Réveillé En 2505, Il Est L’homme Le Plus Intelligent Alors Que Tout Le Monde Est Devenu Stupide
https://www.youtube.com/watch?v=tPTx2jw_GsU
Le soldat Joe Bauers, la définition même de « l'Américain moyen », est choisi par le Pentagone comme cobaye d'un programme d'hibernation ultrasecret. Oublié, il se réveille cinq siècles plus tard. Il découvre une société si incroyablement bêtifiée qu'il est de loin la personne la plus intelligente.
Un film écrit avec lucidité est réalisé avec grande clarté
Répondre
|
Depuis une heure, j'écoute les discours politiques de tout bord.
C'est affligeant.
Les mêmes qui ont défendu bec et ongle leur ligne rouge, les mêmes qui en ce moment, disent qu'il faut penser aux français et trouver un compromis pour le budget.
Quand on creuse un peu, chaque politique pense que c'est à l'autre de céder, bien sûr.
C'est consternant de ridicule, de démagogie, de mensonges.
On sauve clairement ses fesses.
Répondre
|
Va t on avoir un gouvernement Bis Cornu?
Répondre
|
La perspective d'une dissolution s'éloigne, dit Lecornu
Les formations politiques consultées jusqu'à présent manifestent une volonté de doter la France d'un budget avant la fin de l'année, ce qui éloigne la perspective d'une dissolution, dit Sébastien Lecornu avant de recevoir socialistes et écologistes à Matignon puis de rendre compte dans la soirée à Emmanuel Macron du résultat de ces consultations.
Alors que le président de la République est contesté jusque dans son propre camp, avec un Edouard Philippe appelant à son départ anticipé, le chef de gouvernement démissionnaire s'est notamment entretenu mardi avec des représentants du "bloc central" et des Républicains.
Il doit désormais recevoir ce mercredi des dirigeants d'opposition, socialistes et écologistes notamment, qui exigent la nomination d'un Premier ministre de gauche.
La réforme des retraites de 2023, contestée par la gauche, est revenue au centre des débats, Elisabeth Borne, qui l'a pourtant portée, ayant évoqué sa suspension pour favoriser un consensus. Une telle suspension serait une "formidable avancée", a dit Olivier Faure, premier secrétaire du PS, avant de rencontrer Sébastien Lecornu, lequel n'en a pas dit un mot lors de son allocution à Matignon.
A lire aussi
L'UE doit apporter une réponse globale aux menaces liées à la 'guerre hybride', dit von der Leyen
Comptage
La France insoumise (LFI), qui réclame la démission ou la destitution du président de la République, et le Rassemblement national (RN), qui plaide pour une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, ont en revanche refusé l'invitation à de nouvelles discussions avec le chef du gouvernement démissionnaire.
LES DERNIERS DÉVELOPPEMENTS
09h44 - Le CAC 40 parisien accroît ses gains, prenant près de 0,45%, après la prise de parole de Sébastien Lecornu, tandis que le rendement de l'OAT à dix ans recule de 4,4 points de base, à 3,528%, contre une ouverture à 3,559%. L'écart de rendement entre le Bund allemand et l'OAT à dix ans tombe sous les 85 points de base.
09h38 - "J'ai de bonnes raisons de vous dire que parmi les bonnes nouvelles, l'ensemble des consultations que j'ai pu avoir (...), il y a une volonté d'avoir pour la France un budget avant le 31 décembre de cette année. Et cette volonté crée un mouvement et une convergence, évidemment, qui éloignent les perspectives de dissolution", déclare Sébastien Lecornu à Matignon avant de recevoir les socialistes et écologistes.
Le Premier ministre démissionnaire dit vouloir demander à ces oppositions de gauches "quelles sont les concessions qu'elles demandent aux autres informations politiques (et) quelles sont les concessions qu'elles sont prêtes à faire aussi, le cas échéant (...) car j'ai cru comprendre qu'elles aussi souhaitaient que la France puisse se doter d'un budget avant la fin de cette année".
08h51 - Sébastien Lecornu fera une déclaration à 09h30 à Matignon, annoncent ses services.
08h41 - Sébastien Lecornu s'exprimera publiquement à 09h30 avant de recevoir les socialistes à Matignon, dit Olivier Faure.
08h38 - Une suspension de la réforme des retraites serait une "formidable avancée", dit Olivier Faure sur franceinfo avant d'être reçu par Sébastien Lecornu.
"La première chose que j'irai vérifier ce matin (...), c'est que cette histoire là n'est pas simplement un écran de fumée", dit le premier secrétaire du Parti socialiste au sujet de la proposition d'Elisabeth Borne.
"Je veux savoir si cette victoire est réelle ou pas, mais ce serait effectivement une formidable avancée pour les salariés", ajoute-t-il.
"Nous étions pour l'abrogation. Maintenant, la suspension est une possibilité, c'est une avancée et je ne veux pas donner le sentiment ce matin que ce serait tout ou rien. Il y a aussi parfois des points qu'il faut prendre (...) s'il intervenait, ce serait un geste important."
08h30 - "Nous avons dit que nous censurerons tout gouvernement qui continuerait une politique macroniste", déclare la cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot, interrogée sur BFMTV/RMC sur une éventuelle censure par sa formation d'un gouvernement qui serait dirigé par le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure.
"Je ne crois pas que Macron puisse nommer un gouvernement de gauche", ajoute-t-elle. "A ce stade, demander une cohabitation, c'est non seulement sauver Emmanuel Macron mais faire perdre du temps au pays."
"Le problème, c'est Emmanuel Macron et Emmanuel Macron doit partir. Il s'agit maintenant de tourner la page", insiste la responsable insoumise, rappelant que LFI demande une abrogation de la réforme des retraites et pas seulement une suspension.
08h05 - "Ça vaut bien moins cher qu'une crise politique qui dure", affirme le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, interrogé sur Public Sénat sur une suspension de la réforme des retraites de 2023.
A la question de savoir si une telle suspension conduirait le Parti socialiste à conclure un accord de non censure du gouvernement à l'issue de la rencontre prévue à Matignon, le sénateur répond: "Nous sortirons de Matignon en disant (que) nous voulons confirmation sur trois mesures : suspension de la réforme, justice fiscale et mesures sur le pouvoir d'achat."
Patrick Kanner estime que l'appel d'Edouard Philippe à une démission d'Emmanuel Macron constitue une "faute politique" qui risque d'affaiblir les institutions.
"Nous n'avons pas la dissolution compulsive. Nous n'avons pas la démission compulsive. Nous demandons une cohabitation", dit-il.
"Si demain, il y a dissolution, il n'y aura pas d'accord programmatique avec La France insoumise", précise-t-il encore.
07h52 - "A Bercy on travaille (...), on évalue des scénarios, on est là pour éclairer des négociations et donc oui, on travaille sur un certain nombre de scénarios, y compris évidemment sur certaines hypothèses qui ont été mises dans l'atmosphère", dit Roland Lescure, ministre démissionnaire de l'Economie, interrogé sur France Inter sur un examen par ses services d'une éventuelle suspension de la réforme des retraites.
Il prévient toutefois que "modifier la réforme des retraites, ça va coûter des centaines de millions (d'euros) en 2026 et des milliards en 2027".
07h41 - Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, affirme ne pas avoir évoqué une éventuelle dissolution avec Emmanuel Macron lors de son entretien mardi à l'Elysée avec le président de la République.
"Ce n'était pas l'objet de mon entretien avec le président de la République", a-t-elle déclaré sur RTL. "Nous n'avons pas évoqué la dissolution hier avec le président de la République."
La présidente de l'Assemblée nationale juge en outre qu'une dissolution de la chambre basse "ne résoudrait pas grand chose".
Yaël Braun-Pivet se dit aussi réticente sur une possible suspension de la réforme des retraites adoptée en 2023, piste de compromis évoquée par Elisabeth Borne: "Ça me gêne un peu (...) Il ne s'agit pas de renoncer aux grandes réformes que nous avons faites."
7h40 - "Je ne pense pas que ce soit en ajoutant de l'incohérence à la confusion que cela fera avancer les choses", dit David Lisnard, maire Les Républicains (LR) de Cannes, interrogé sur TF1 sur une éventuelle suspension de la réforme des retraites de 2023.
Faisant écho à l'ancien Premier ministre Edouard Philippe qui a appelé mardi à une démission d'Emmanuel Macron, David Lisnard estime qu'il s'agit de la "seule solution".
"Aujourd'hui, on tourne en rond (...) Cela pourrait être une approche gaullienne dans l'intérêt supérieur de l'Etat. Ca n'affaiblit pas du tout les institutions".
David Lisnard plaide pour une "démission programmée" du chef de l'Etat "pour qu'elle ait lieu avant l'été prochain", avec l'instauration en attendant d'un gouvernement technique chargé des affaires courantes.
Répondre
|
Jipes
Tu commences par dire qu'il ne faut pas classer les gens et tu termines en me classant, sans me connaitre et en déformant mes propos. BRAVO, bel exemple d'esprit torturé qui ne parle qu'avec un objectif mais sans réflexion.
Oui, il faut un rassembleur à la tête de l'Etat, mais Mélenchon ne fait vraiment pas parti des rassembleurs.
C'est mon avis, j'ai le droit de le porter et il me semble que je ne suis pas le seul à avoir cet avis.
Plutôt que de porter des jugements hâtifs sur les autres forumeurs, relie plusieurs fois tes propos et remets toi en question.
Répondre
|
Pas de dissolution. Réforme des retraites suspendue après une voix inattendue celle d'Elizabeth Borne qui l'a imposée à coups de 49-3.
On est en passe de revoir la gauche au pouvoir, mais avec des impôts nouveaux pour certains sans trop savoir jusqu'où on ira.
Enfin on va encore gagner du temps tant que les taux d'emprunt ne nous obligeront pas à faire marche arrière !!!
Répondre
|
Alioche,
"Egalité" fait partie de notre devise et on n'a pas à classer les citoyens ou les candidats à "bons" ou "mauvais".
C'est à chacun de nous, en son âme et conscience à porter sa voix pour un candidat de quelque bord politique il se trouve. Unir une nation, OUI, mais c'est à sa tête que l'on doit placer un "rassembleur" et non un "diviseur" comme cela se passe actuellement.
In fine, comme je l'ai mentionné dans un poste précédent, tu me sembles faire partie de ceux qui ont conduit la France à sa situation présente.
Répondre
|
La foire aux bouses continue et on est dans la crotte jusqu'aux dents.
De là à dire que ça sent pas bon ! … il n'y a qu'un seul pas que je franchis allègrement…
Vous me direz que j'ai donc le pied dans la merde, maintenant.
Et je vous rétorquerai : "…Comme tout le monde, maintenant…"
La question est : qui va vaporiser de l'Air Wick ? Et surtout tirer la chasse ?
; )
––––––––––––––––––––
Rappel du théorème de Coluche : « Ça fait beaucoup marrer les gens de voir qu’on peut se moquer de la politique, alors que, dans l’ensemble, c’est surtout la politique qui se moque de nous. »
Répondre
|
depuis 8 ans, "le pays des lumières" éteintes !
la seule chose qui ait été mise en marche c'est le peuple contre la cleptocratie
Répondre
|
@Jipes
Je classe Mélenchon beaucoup plus proche des dictateurs que des républicains.
Ses répliques "La république, c'est moi" ou "la police tue" en sont une preuve flagrante.
Quant au "front républicain", c'est une foutaise. On ne marie pas la chèvre et le loup.
Ils sont copains comme cochon pendant l'élection et dès les résultats promulgués, ils reviennent aux noms d'oiseaux.
On peut unir la nation tout entière contre un envahisseur extérieur, mais unir 65% des la population contre les 35% qui restent, c'est ahurissant de sectarisme.
Répondre
|
bonjour
"le monde entier nous regarde, en live" les citoyens attendent de savoir qui va "Nettoyer les écuries d'Augias"
Vue d'un œil extérieur quel pétaudière
THE SPETACTOR a été créé en 1828 et est l'hebdomadaire le mieux écrit et le plus influent de la langue anglaise. Nos écrivains n’ont pas de ligne de parti; leur seule allégeance est à la clarté de la pensée, à l’élégance de l’expression et à l’indépendance d’opinion. Les opinions de nos écrivains vont de gauche à droite, leurs circonstances de la vie élevée à la vie basse. Personne ne fait aucun semblant d’être impartial: notre devise est «ferme, mais injuste».
"Traduction non garantie"
James Tidmarsh 7 octobre 2025, 7h01 THE SPECTATOR Un article écrit avec lucidité est rédigé avec grande clarté
Marine Le Pen pourrait-il sauver la présidence de Macron ?
Emmanuel Macron est acculé, sa présidence se démêlant sous une pression implacable. De gauche et de droite, il y a des demandes pour dissoudre l'Assemblée nationale ou pour que Macron lui-même démissionne. La démission du Premier ministre Sébastien Lecornu après seulement 27 jours a brisé la fragile coalition de Macron. L’homme qui à cheval sur la fracture politique de la France fait maintenant face à sa colère unie. Pourtant, dans une cruelle ironie, la survie de Macron peut dépendre de son ennemi, Marine Le Pen. En convoquant une élection et en laissant son Rassemblement national former un gouvernement, Macron pourrait s'accrocher à l'Élysée, son pouvoir éventré mais son titre intact, sauvé par le Rassemblement national qu'il a juré de détruire.
L’effondrement du gouvernement de Lecornu n’a pas seulement exposé les limites du contrôle de Macron mais l’a contraint à un coin politique. Quelques semaines après le dernier vote de défiance, Macron a mal lu la situation et a nommé les mêmes macronistes et centristes qui dirigent le pays depuis des années. Treize ministres ont été reconduits dans le cabinet précédent, dont beaucoup les mêmes chiffres censurés par le Parlement il y a quelques semaines.
Plus dommageable de tous, Lecornu n’a pas réussi à parler à son supposé allié, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, du retour de Bruno Le Maire. Le ministre des Finances de longue date de Macron, et l’homme largement blâmé pour le déficit record de la France, était ramené comme ministre de la Défense. Retailleau, furieux de la supercherie, accusa Lecornu de l’avoir « gardé de lui ». En quelques heures, Les Républicains étaient en révolte ouverte et une coalition qui n’existait que sur le papier s’est effondrée pour de bon. À la fin de l’après-midi, Le Maire lui-même avait présenté sa démission du cabinet non formé, donnant des fonctions de défense à Lecornu dans le but de « débloquer » l’impasse, bien que le geste n’ait fait qu’amplifier la farce d’un ministère de 24 heures.
Au fil de la journée, les appels à des élections générales venaient de tous les côtés. Marine Le Pen a exigé la dissolution immédiate de l'Assemblée nationale. Jean-Luc Mélenchon déclare la présidence « terminée ». Les Verts se sont joints à nous. Macron lui-même est resté silencieux la majeure partie de la journée et a été aperçu en train de marcher seul le long de la Seine avec seulement ses détails de sécurité. Le symbolisme était difficile à manquer. Un président réduit aux accords d'arrière-salle alors que son gouvernement s'effritait.
Marine Le Pen fait face à sa propre situation difficile alors qu'elle navigue dans la crise politique. La condamnation du tribunal de Paris pour détournement de fonds de l'UE l'empêche de se présenter à une fonction publique pendant cinq ans, la bloquant effectivement de la course à la présidentielle de 2027 à moins qu'un appel ne réussisse. Elle a déposé son recours début avril 2025, et la cour d'appel de Paris a prévu des audiences pour janvier-février 2026, visant une décision d'ici l'été 2026. Alors qu’elle conserve son siège parlementaire pour l’instant, et dénonce la décision comme une attaque politique, l’interdiction complique la stratégie de son parti, élevant potentiellement le président du Rassemblement national et son probable successeur, Jordan Bardella.
Ce qui devait être un remaniement de week-end pour stabiliser la présidence a fait exploser une crise constitutionnelle. On parle de Macron lui-même qui est expulsé. Marine Le Pen a décrit la situation comme « une farce qui a duré trop longtemps ». Mélenchon a écrit sur X que « la présidence de Macron est une impasse institutionnelle » et qu’il « doit démissionner ou faire face à la destitution ».
La crise politique de la France s’aggrave maintenant en une crise financière. Quelques heures après la démission de Lecornu, les rendements obligataires français ont augmenté et l’indice CAC 40 a plongé, alors que les investisseurs livraient leur propre vote de défiance à Macron. Le rendement des obligations du Trésor à dix ans a augmenté au-dessus de 3,58% tandis que l'écart avec les Bunds allemands s'est creusé à près d'un point de pourcentage complet. Avec un déficit qui oscille autour de 6 pour cent du PIB et aucun gouvernement fonctionnel pour adopter un budget, la France est confrontée à une grave crise économique.
Les options de Macron se réduisent. Dans le but de gagner du temps, Macron a lui-même chargé Lecornu de mener les négociations finales d'ici mercredi, pourrait potentiellement augmenter le renouvellement du poste de Premier ministre sortant. C'est encore une nouvelle tentative de recycler les ministres qui défie la logique.
La dissolution du Parlement apparaît comme la seule voie plausible de Macron, un dernier acte de contrôle qui pourrait au moins lui permettre de dicter le moment de son propre calcul. Il peut nommer un autre Premier ministre, ou même reconduire Lecornu, mais il est difficile de voir comment un Premier ministre peut parvenir à un consensus au sein du parlement actuel. Il y avait des spéculations selon lesquelles Macron pourrait nommer un socialiste, mais le fait est que toute personne nommée ferait face aux mêmes défis que ses prédécesseurs. La nomination d'un gardien, ou d'un technocrate pour gagner du temps alors que l'opposition se déchire, ne ferait que prolonger l'agonie. Comme Macron reconduirait Lecornu et laissait le gouvernement actuel en place, bien que moins Le Maire. Macron pourrait également convoquer des élections, espérant que l’opposition fragmentée se divise. Ou, dans un dernier acte d'orgueil présidentiel, il pourrait invoquer l'article 16 de la Constitution, en s'accordant des pouvoirs d'urgence. L’idée de « gouverner par décret » est constitutionnellement étroite et politiquement explosive. L’article 16 n’accorde des pouvoirs d’urgence qu’en cas de menace grave et immédiate, une condition qui ne s’applique clairement pas ici. Mais quel que soit le chemin qu’il prend, l’autorité de Macron est dépensée.
La Ve République française, conçue pour les présidents forts et les parlements obéissants, a rarement l’air si fragile. La débâcle de Lecornu a laissé à Macron un pouvoir absolu sur le papier et presque aucun dans la pratique. C’est un leader qui ne peut pas diriger, commandant un gouvernement qui n’existe plus, alors que le pays et les marchés attendent qu’il décide s’il a encore le culot d’agir.
La mission de 48 heures de Lecornu pour forger un gouvernement stable semble vouée à l’échec. Hier soir, un consensus transpartisan s'était formé. Aucun nouveau Premier ministre, que ce soit Lecornu ou un autre, ne survivra sans élections. L’opposition, unie dans sa fureur, promet de censurer, laissant le dernier gambit de Macron mort à son arrivée.
S'il convoque des élections législatives, Macron peut au moins rester en fonction jusqu'à la fin de son mandat. S'il tarde plus loin, la conduite peut ne pas être aussi douce. Une décision peut être prise pour lui, par les marchés, ou les rues. Et ici se trouve l'ironie finale. L'homme qui a construit sa présidence sur la promesse de vaincre Marine Le Pen peut maintenant dépendre d'elle pour survivre. Si le Rassemblement national forme un gouvernement, Macron restera président, commandant en chef et gardien de la politique étrangère de la France, tandis que le pouvoir intérieur se déplace vers son ennemi juré. Son mandat boiterait à sa fin, mais au moins il resterait intact. L'alternative, la démission ou la paralysie, signifierait l'anéantissement politique. En fin de compte, c’est Marine Le Pen, pas ses alliés, qui offre à Macron sa seule évasion.
Répondre
|
Alioche,
Mélenchon est tout autant républicain que Macron ou que Zemmour.
A te lire, je vois que tu serais partant pour un "front républicain". Celui-ci ne doit plus exister aux yeux des Français qui se disent "démocrates". Il en va de même pour ceux qui construisent et déplacent tout à loisir un "Arc Républicain" en voulant exclure de ce dit "Arc" tel ou tel parti politique. L'arc républicain doit englober tous les partis politiques, de Reconquête à La France Insoumise sans exception.
Répondre
|
Première ministre au Japon bientôt, la lumière revient au Japon après 3 décennies de chao démocrate, un véritable tsunami politique salvateur vient de secouer Tokyo.
l’élection interne du Parti libéral-démocrate (PLD) a déjoué toutes les prévisions : 149 voix de la Diète et 11 préfectures pour Takaichi, contre 145 voix et 36 préfectures pour Koizumi.
Ce résultat, qui la place à la tête du PLD, la destine à devenir la première femme Premier ministre du Japon. (si on ne l'assassine pas!)
L'assassinat en 2022 d'Abe son mentor, n'aura pas suffit à stopper l'élan, voici le retour d’un Japon souverainiste déterminé à rompre avec la ligne mondialiste et libérale imposée depuis trois décennies par les démocrates U.S
le mondialisme s'écroule sous nos yeux , mais l'UE résiste encore!
Répondre
|
Que le Président consulte la Présidente de l'Assemblée Nationale et le Président du Sénat est une obligation de la Constitution avant une dissolution.
Cette consultation laisse planer le doute encore un peu plus.
Je ne suis pas sûr qu'une élection législative dans 1 mois donnerait une assemblée fondamentalement différente.
Il y a la question du "front républicain". S'ils le mettent en place, on aura la même assemblée, à quelques détails près.
S'ils ne le mettent pas en place, il y aura beaucoup plus de députés RN, mais auront ils la majorité avec son ami Ciotti ?
Au passage, qualifier Mélenchon de "républicain", c'est à mourir de rire.
Répondre
|
Le Président et l'ex/futur Premier Ministre ne seraient-ils pas aux abois ?
Comment se fait-il qu'Elisabeth Borne (encore une ex Première Ministre) vient de déclarer "Il faut savoir écouter et bouger" : elle devient favorable à une suspension de sa réforme des retraites, ceci pour sortir de l'impasse politique ?
Monsieur Macron a reçu à l'Elysée la Présidente de l'Assemblée Nationale et le Président du Sénat. Pour demander conseil ou pour préparer une dissolution de l'Assemblée Nationale ?
Répondre
|
A la fin il ne restera que lui .
On ralenti au maximum la représentation .ON continu de balancer des grenades.on alimente le foutoir. Poutine garde son sang froid et l'article 16 prend la poussière.
Pas facile pour Macron cette attente le long des quaies. A ce demander sur la vidéo, si la valise portée par son gorille derrière n' était pas celle du bouton Nucléaire ...
Quelle honte toute cette mascarade.
Répondre
|