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TOTAL - News - Reco - Page 7

Cours temps réel: 67,28  -0,21%



Ptitchat72 Ptitchat72
06/07/2021 18:21:42
0

Toujours aussi admiratif devant une telle affirmation..

vous avez bien de la chance de connaitre l'avenir à ce point.


A titre perso, j'ai hâte de voir la réaction du marché sur le titre lorsqu'on approchera de la zone des 36.80€.

surtout dans un contexte où les cycliques sont plus aussi "appréciées".

mais n'ayant pas assez d'assurance, je ne peux voir cela que comme une possibilité parmi d'autres.

Ceci ne date pas d'aujourd'hui vu que c'est ici :

https://www.abcbourse.com/forums/msg861463_sondage

mais personne ne semble être très joueur ne serait ce que pour donner un avis un minimum argumenté.

Il est sur qu'il est plus simple d'écrire quelques mots issu de nulle part ou de croire de la merde en boite simplement parce que c'est une analyste qui a dit que ...

  
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bertrand1964 bertrand1964
06/07/2021 17:29:44
1

Le cours en fin de journée ( 37.80 €) constitue un bon point d'entrée . A privilégier par rapport aux autres groupes anglo-saxons !

  
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Ribo Ribo
06/07/2021 17:14:06
1

JP Morgan conseille de s'intéresser au titre avec une opinion à l'achat. L'objectif de cours est réhaussé à 56 EUR contre 51 EUR auraparavant.

  
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JD1976 JD1976
22/06/2021 08:21:52
1

TotalEnergies renouvelle son partenariat avec Stellantis

22/06/2021 08:10 | Boursier

TotalEnergies prolonge pour cinq années supplémentaire son partenariat avec Stellantis (marques Peugeot, Citroën et DS Automobiles). Les deux Groupes ouvrent également un nouveau chapitre avec son élargissement à Opel et Vauxhall. Ces accords de coopération mondiale couvrent dorénavant cinq domaines fondamentaux :

- collaboration accrue en Recherche & Développement, avec des objectifs communs de R&D en matière de développement durable et d'innovation, notamment dans les nouvelles mobilités, les carburants bas carbone ou biosourcés, les lubrifiants et fluides optimisés pour les nouvelles motorisations électrifiées ainsi que leurs composants, dont les batteries.

- lubrifiants de 'première monte', avec la fourniture en lubrifiants par TotalEnergies pour les véhicules produits dans les usines des cinq marques concernées du groupe Stellantis à travers le monde.

- recommandation exclusive des Lubrifiants Quartz dans les réseaux après-vente et entretien des marques Peugeot, Citroën, DS Automobiles, Opel et Vauxhall. Les réparateurs agréés ont ainsi accès aux huiles moteur de haute technologie de TotalEnergies, spécifiquement développées pour les motorisations des véhicules de ces cinq marques et leur garantissant ainsi performance, fiabilité et économies de carburant.

- compétition automobile, avec une coopération technique et sportive qui s'articulera dorénavant exclusivement autour des différents programmes électriques et hybrides lancés par les marques : Le retour de Peugeot aux 24 heures du Mans et en FIA-World Endurance Championship en catégorie Hypercar pour prototypes hybrides, avec la conception de batteries issues de la collaboration entre Peugeot Sport et TotalEnergies, au travers de sa filiale SAFT, ainsi que le développement de fluides spécifiques. Le support continu de l'équipe DS-TECHEETAH, tenante du titre, en championnat du monde ABB FIA de Formula E, compétition de monoplaces électriques avec le développement de la gamme Quartz EV Fluid. Un nouveau partenariat avec Opel Motorsport qui lance l'Opel Corsa-e Rally Cup, la première coupe du monde de rallye électrique

- la Mobilité et la recharge électrique, qui constituent un nouveau volet de ce partenariat. Free2Move, la Marque de Mobilité de Stellantis, utilisera pour son activité d'autopartage à Paris le réseau de bornes de recharge opéré par TotalEnergies. D'autres propositions liées à la mobilité électrique sont également en cours d'étude.

Aucun détail financier n'a filtré.


  
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suters suters
18/06/2021 14:17:01
1

il y a des grands devins ici ... mdr !

  
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yves035 yves035
17/06/2021 09:34:39
0

Toi non plus !

En attendant, c'est moi qui ai raison clampin ! mdr

  
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bebekro bebekro
16/06/2021 11:38:32
0

mdr heureusement que tu est pas analyste financier

  
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yves035 yves035
11/06/2021 13:09:35
1

Faux !

Signal 40.20 euros

  
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JD1976 JD1976
11/06/2021 08:26:04
2


La tendance graphique est baissière pour l'action TotalEnergies tant qu'elle ne parvient pas à dépasser la résistance des 40,50 euros.

On croise les doigts 📈

  
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Ptitchat72 Ptitchat72
24/05/2021 21:53:43
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(suite)

Total veut devenir un leader mondial de l’électricité, mais il existe déjà de grands groupes qui y sont présents depuis longtemps. Quel est l’avantage concurrentiel de Total sur ce marché ?

Le marché de l’électricité explose, et les groupes du secteur n’ont pas la capacité financière suffisante pour investir massivement. Nous allons vers cette énergie car c’est elle qui va connaître le taux de croissance le plus fort, soit + 2 % par an. Les énergies renouvelables sont décentralisées et ont donc ouvert un champ d’investissements dans beaucoup de nouveaux pays. Or les électriciens sont des groupes souvent nationaux, voire continentaux. Mais leur présence est rarement mondiale. Total peut et sait travailler dans beaucoup de pays. Cette diversification est aussi une forme de pari, nous en sommes conscients. Nous construisons un nouvel électricien, à la fois vert et digital. A l’instar des 5 millions de clients de Total Direct Energie, qui sont aujourd’hui gérés via le digital, plus efficace et économique. Total sera un grand acteur dans la production d’électricité renouvelable et qui sera rentable.

Comment expliquez-vous que 100.000 nouveaux actionnaires aient rejoint Total ?

Les actionnaires savent que Total verse un dividende sans interruption ni aucune baisse depuis plus de trente ans et qu’en plus il existe un potentiel de croissance sur le titre non négligeable. Donc ils achètent. Il n’y a pas eu beaucoup d’entreprises qui ont maintenu le dividende en 2020. Et ils savent que nous ne leur avons jamais fait défaut, même l’an dernier. Les petits porteurs reçoivent en ce moment environ 7 % de coupon par an, ce n’est pas négligeable. Les actionnaires individuels ont du bon sens. Je me souviens d’avoir dit à des interlocuteurs à Bercy, récemment, que les actionnaires n’étaient pas tous de gros capitalistes à cigare. C’est une image erronée qui est tenace. Nos petits actionnaires ne sont pas tous riches, loin s’en faut ! Ce sont très souvent des épargnants qui recherchent un complément de revenu ou de retraite. Et, quand Total leur verse plus de 2,60 € par action, cela peut représenter une somme annuelle intéressante. Ils savent par ailleurs que l’entreprise est extrêmement solide : en 2020, nous avons réduit les investissements, stoppé les rachats d’actions mais maintenu le dividende. Nous n’avons fait aucun plan social, et il n’y a pas eu de chômage partiel. L’endettement est remonté, mais au premier trimestre il a déjà commencé à rebaisser. Total a prouvé sa solidité et sa capacité à résister même dans les environnements les plus catastrophiques. Les actionnaires peuvent avoir confiance dans la solidité de Total.

Souhaitez-vous augmenter la part des actionnaires individuels chez Total ?

Evidemment ! Et je fais le maximum pour promouvoir cet actionnariat. La grande force de deux de mes grands concurrents, les américains ExxonMobil et Chevron, est d’avoir 30 % d’actionnaires individuels. Ce serait un rêve pour Total d’en avoir autant ! Ce sont des actionnaires fidèles et stables. L’augmentation de leur nombre l’an dernier m’a beaucoup réjoui. Nous développons aussi l’actionnariat salarié. La sommes des deux (individuels et salariés) atteint 15 % du capital. Pour eux, le dividende est un complément de revenu, et il ne fallait pas les décevoir en 2020 avec la crise. Il y a eu un débat au sein du conseil d’administration sur le maintien ou non du dividende, et nous avons décidé à l’unanimité de ne pas le réduire pour conserver la confiance de nos actionnaires au moment où nous lançons une stratégie de transformation : nous avons besoin de leur soutien. Quant à l’instauration du dividende majoré, il faut deux tiers de votes « pour » et les investisseurs institutionnels, majoritaires au capital de Total, n’y sont pas favorables.

JPMorgan vous considère comme le meilleur de la classe en matière de transition énergétique. Des ONG et des associations jugent que vous n’en faites pas assez. Qui doit-on croire ?


Je respecte l’avis de tous. Une croisade anti-énergies fossiles s’est engagée, et nous agissons pour être le meilleur de la classe de la transition énergétique des pétroliers et rejoindre le club des « énergéticiens ». En termes de préparation de l’avenir, nous faisons plus que les autres, plus rapidement, et nous sommes classés comme le moins vulnérable des pétroliers dans la transition énergétique. Il y a trois leviers dans la feuille de route de la transition énergétique : diminuer les émissions de nos opérations, bouger sur notre portefeuille de production et, enfin, agir sur la demande avec nos clients. Par exemple, nous développons et installons des bornes de recharge pour véhicules électriques. Le 18 mai dernier, j’inaugurais le premier vol long-courrier d’Air France avec des biocarburants durables produits par Total. Il a bien fallu convaincre le client d’acheter un produit, qui a un coût plus élevé. On offre à nos actionnaires un modèle hybride, avec le dividende d’une entreprise pétrolière et gazière classique qui, en parallèle, accélère et grandit dans la transition énergétique et va devenir l’un des cinq plus grands électriciens renouvelables du monde.

Voilà dix-huit ans que le nom de Total n’a pas changé. Pourquoi avez-vous pris une telle initiative ?

Nous sommes à un tournant de l’histoire de l’entreprise. Peu de temps après la journée investisseurs de septembre dernier, où nous avons affirmé notre stratégie dans les renouvelables avec 35 GW de projets concrets sous cinq ans, nous avons réfléchi à l’idée de changer de nom pour mieux incarner notre stratégie. Nous avons collé « Energies » à « Total » pour créer « TotalEnergies », en un seul mot, avec une majuscule au « T » et au « E », et un « s » à la fin. C’est une nouvelle marque, un vrai nom, qui marque une rupture, tout en gardant la racine de Total et qui explique mieux qui nous sommes : nous rassemblons toutes les énergies.

Total compte également présenter une résolution pour vote consultatif sur l’ambition de la société en matière de développement durable et de transition énergétique vers la neutralité carbone. Pensez-vous que ce Say on climate va devenir la règle pour Total ?

Le concept fait débat. Cette année, nous avons pris cette initiative d’une résolution pour affirmer notre stratégie Climat. C’est aussi l’année où nous proposons un changement de nom et où nous expliquons la trajectoire à dix ans de l’entreprise. Le conseil a donc voulu mettre cette orientation stratégique dans une résolution. Est-ce que cela va devenir une règle ? Ce sera au législateur de le dire. Nous le referons sans doute à un horizon de trois à cinq ans, et nous allons chaque année rendre compte des progrès réalisés. Autre idée à laquelle nous réfléchissons : nous pourrions formellement soumettre à l’assemblée générale l’ensemble des documents extra-financiers, dits « ESG », portant sur l’environnement, le social et la gouvernance, à l’image de ce qui est fait habituellement pour l’approbation des comptes annuels.

Si votre mandat est renouvelé jusqu’en 2024, quelles sont vos ambitions pour Total à cette échéance ?

La feuille de route est claire. Mon ambition est de mettre en œuvre la stratégie telle que décidée par le conseil d’administration. Faire en sorte d’atteindre les 35 gigawatts dans les énergies renouvelables visés pour 2025, d’avoir une entreprise qui continue de délivrer un retour à ses actionnaires aussi favorable qu’aujourd’hui. Continuer de construire le Total de demain en accélérant dans les énergies nouvelles. Et que cette stratégie soit mieux reconnue dans le cours de Bourse de Total.

Qu’est-ce que la crise de la Covid-19 vous a appris sur vous-même ?

Le premier enseignement que j’en ai tiré, c’est que nous pouvons faire face à des situations incroyables. J’ai sans doute réagi en 2020 de façon plus sereine qu’en 2015, lorsque j’ai pris mes fonctions dans le contexte dramatique que vous connaissez. L’expérience compte lorsqu’on est le PDG d’une telle entreprise : je ne suis plus le même en 2020 qu’en 2015. Je savais ainsi mieux sur quel bouton je pouvais appuyer pour faire face. La deuxième leçon que j’en ai tirée, c’est que, étant tous confinés, nous avons eu plus de temps pour réfléchir. Ce temps a été beaucoup celui de l’intelligence collective. Avec mes collègues du comité exécutif, qui venaient régulièrement au siège, comme moi, nous déjeunions ensemble d’un sandwich, car le reste de l’entreprise était en télétravail… et avions de multiples occasions d’échanger et de réfléchir ensemble. Si je tire plusieurs leçons de cette crise, c’est que l’intelligence collective est très fertile et que c’est dans les difficultés que les liens se créent. Résultat : nous avons pu affirmer, en septembre 2020, une stratégie encore plus élaborée et tracer ainsi la voie pour TotalEnergies !
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LA QUESTION QUI DÉRANGE

Comment expliquez-vous que le cours de Total augmente moins vite que le Cac 40 et soit décorrélé des prix du brut ? Est-ce une conséquence du questionnement sur les enjeux climatiques ?

Cette décorrélation touche tout le secteur pétrolier. Il y a plusieurs explications. L’effondrement du baril en est une. Elle a laissé des traces. Le fait que certains pétroliers aient abaissé leur dividende a généré de l’inquiétude sur les marchés. Sur 2020, Total a néanmoins affiché le meilleur taux de retour à l’actionnaire (TSR, évolution du cours plus le dividende) du secteur. Par ailleurs, il y a une question autour de la pérennité de nos entreprises. La réponse, c’est de construire un géant de l’énergie verte. Cela va prendre du temps, car les renouvelables ne représentent aujourd’hui qu’une faible part de nos profits.

Un de mes souhaits serait de ne plus voir le cours de Total n’être comparé qu’aux seules majors pétrolières mais aussi à des groupes comme NextEra, Iberdrola ou Enel. Désormais, nous nous comparons aussi à ces autres acteurs : ils sont bien plus endettés et dégagent bien moins de cash. Actuellement, la Bourse préfère les électriciens aux pétroliers, car les investisseurs se disent que l’électricité est l’énergie de l’avenir. Ils s’interrogent et se demandent comment les pétroliers vont effectuer cette transition et retrouver le bon moteur pour générer du cash. Chez Total, comme nous savons que ce mouvement est inéluctable, nous accélérons la transition pour prendre les meilleures positions. Pour le moment, la catégorie « multi-énergies » en Bourse n’existe pas encore. Nous donnons beaucoup d’informations sur nos activités dans les renouvelables, car nous voulons être transparents sur la partie verte de Total. Celle-ci devrait conduire à attirer un même multiple que ceux des spécialistes des renouvelables. Il y aura à un moment un changement de perception de la part des marchés. Nous investissons de plus en plus dans les renouvelables, qui doivent générer, je le redis, au moins 10% de rentabilité des capitaux investis. C’est le moment d’acheter du Total en Bourse.

  
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Ptitchat72 Ptitchat72
24/05/2021 21:52:01
1

Le 21/05/21 à 17:35 | Mis à jour le 21/05/21 à 18:21
Au premier trimestre, Total a renoué avec ses performances d’avant-crise. Aviez-vous prévu que cela redémarre si fort ? Vous aviez dit qu’une forte remontée des prix n’était pas votre scénario favori. Pourquoi ?

Un tel rebond n’est pas forcément favorable, car il signifie une forte volatilité. Et cela entraîne aussi un risque sur la demande. Des pays émergents comme l’Inde commencent à se poser des questions sur leur capacité à acheter à un tel niveau de prix, et l’extrême volatilité n’est bonne pour personne. Elle limite aussi la visibilité pour nous, investisseurs, et nous oblige à être prudents. Au premier trimestre, nous avons battu les résultats de 2019. Les analystes ont jugé que nos performances étaient meilleures que celles des autres majors anglo-saxonnes. La force de Total est d’avoir un portefeuille avec un point mort bas, c’est-à-dire avec un coût de production faible. Nous sommes revenus quasiment à un rythme de bénéfice de 1 milliard par mois. Compte tenu de la crise, nous avons fait des économies supplémentaires et nous maintenons nos plans d’économies malgré la hausse du baril. Nous bénéficions aujourd’hui de ces efforts supplémentaires faits en 2020. Si le brut restait à ce niveau, nous retrouverions cette année un niveau de résultat très favorable. Très solide sur ses fondamentaux, Total a été capable de faire face à la crise et en sort même renforcé. Nous pouvons désormais poursuivre notre stratégie de transformation audacieuse.

Vous pensez que cette hausse ne va pas durer ?

La hausse touche toutes les matières premières. Les systèmes de production mondiaux ont du mal à suivre le fort rebond de la demande, ce qui crée des tensions. En 2020, les capacités ont pu être réduites rapidement, mais le redémarrage est plus problématique. Par ailleurs, il y a eu aussi des vagues de froid aux Etats-Unis, qui ont affecté la production, et les raffineries et les stocks ont baissé plus vite que prévu. Ces indicateurs sur les stocks sont déjà revenus à un niveau d’avant-crise, ce qui veut dire que les marchés reviennent plus vite que prévu à des niveaux normaux. Je reste néanmoins prudent. L’Opep a bien joué le jeu durant la pandémie, et ils pilotent avec précaution la sortie de crise car ils regardent non pas les prévisions mais la réalité des chiffres de demande mois après mois, qui ne sont pas aussi brillants qu’on pouvait le penser.

Comme le pétrole n’est plus une priorité pour Total, comment va évoluer la future production du groupe ?

Sur la décennie 2020-2030, nous avons annoncé qu’il n’y aurait pas de croissance de la production pétrolière chez Total. Le pic de la production de Total interviendra au cours de cette décennie, puis elle va décliner. Pourquoi ? Parce que la demande de pétrole va commencer à diminuer. On est réalistes et on ne peut pas lutter contre le marché. Donc on restreint volontairement le terrain de jeu de l’entreprise. Pour l’heure, les clients veulent toujours du pétrole et nous allons continuer de nous positionner, mais sur un pétrole à bas coût de production. Nous avons toujours une ambition de croissance pour l’entreprise et nous voulons faire croître d’un tiers la production d’énergies de Total grâce à deux moteurs : le gaz naturel liquéfié et l’électricité renouvelable. Ce qui est nouveau, chez Total, c’est que nous parlons désormais de production d’énergies avec un « s » et non plus d’hydrocarbures. En 2030, Total vise le mix de productions suivant : 35 % de pétrole et biocarburants, 50% de gaz et gaz verts, et 15% d‘électrons verts.

Total va mettre davantage l’accent sur le gaz naturel, mais c’est aussi un hydrocarbure. Il est donc remis en question par des ONG et des associations. Que leur répondez-vous ?

Il existe un vrai débat. Oui, le gaz naturel est une énergie fossile, mais c’est également la meilleure énergie de transition pour accompagner les renouvelables. Notre mission est d’apporter aux gens l’énergie dont ils ont besoin. Ce que veulent les français, comme dans tous les autres pays du monde, c’est une énergie qui soit disponible, tout le temps, au meilleur prix. Et le changement climatique ne concerne pas que l’Europe, qui représente moins de 10% des émissions, mais il touche aussi la Chine et l’Inde. Ce sont ces pays qui génèrent 40% des émissions de carbone, et, si on les laisse faire, ils iront vers le charbon, l’énergie fossile la moins chère mais aussi la plus polluante. Les énergies renouvelables sont nécessaires, mais elles sont intermittentes. On peut mettre des batteries, mais elles ont encore aujourd’hui un coût très élevé. Il nous faut donc le bon mix. En France, nous avons le nucléaire, je ne reviens pas là-dessus, mais tout le monde n’utilise pas, par exemple, l’électricité pour se chauffer. On ne peut pas avoir une économie fonctionnant seulement à l’électricité. Elle ne représente par ailleurs que 20 % de l’énergie consommée dans le monde aujourd’hui, et vraisemblablement 40% en 2050. La combiner au gaz naturel est la bonne solution, car ce dernier doit remplacer le charbon. Et le gaz se substitue également au pétrole pour produire de l’électricité. Total assume parfaitement ce mix.

Comment se répartissent vos investissements ?

Lorsque Total investit de 12 à 13 milliards en 2021, la moitié sert à maintenir simplement l’activité actuelle du groupe. Sur les autres milliards restants, la première moitié sera dédiée aux énergies renouvelables et l’autre au développement du GNL. Total a ainsi déjà investi plus de 4 milliards de dollars en Inde dans deux domaines : le gaz naturel et les énergies renouvelables. Notre feuille de route est celle d’une entreprise qui va croître : en 2030, nous produirons un tiers de plus d’énergies qu’aujourd’hui, mais pas un tiers de plus d’hydrocarbures. Nous poursuivons dans le solaire et avançons dans l’éolien, notamment en mer, qui s’accélérera après 2025. En dix-huit mois, nous avons construit un portefeuille de 35 gigawatts de projets renouvelables à horizon 2035, contre 7 GW début 2020, et nous tiendrons l’objectif de 100 GW en 2030. Nous serons alors l’un des cinq plus grands producteurs d’énergies renouvelables du monde.

Au Mozambique, l’arrêt du projet a été déclaré en force majeure. Est-ce à dire que cela ne pèsera pas sur vos résultats à court terme ?

Non, cela n’aura pas d’impact sur nos résultats à court terme puisque le projet était prévu de produire en 2024-2025. Il y a une guerre au Mozambique. Nous avons donc déclaré « Force majeure », ce qui nous a permis de suspendre les contrats en cours et protège l’entreprise. Le gisement géant de gaz est là, et, dès que la paix sera rétablie dans la province du Cabo Delgado, nous redémarrerons ce projet. Il devrait y avoir au moins une année de retard par rapport aux prévisions.

Les prochaines acquisitions de Total seront-elles exclusivement dédiées aux renouvelables ou allez-vous encore acheter des actifs dans le pétrole et gaz ?

Nous avons récemment acheté Fonroche, une entreprise française qui fait du biogaz. Nous regardons de près les projets Hydrogène, nous travaillons sur les e-fuels, le gaz synthétique, le BioGNL... Ce qui est original, chez Total, par rapport aux autres producteurs d’énergies renouvelables, c’est que nous sommes dans plus de 130 pays et que nous abordons le sujet mondialement. Nous avons jusqu’ici privilégié l’achat de projets à construire, plutôt que des actifs déjà existants trop chers. Nous les sélectionnons avec une grande attention, car les prix sont souvent trop élevés, et nous visons la meilleure rentabilité possible, supérieure à 10%. Nous recrutons ainsi en ce moment 50 « explorateurs renouvelables », basés dans 50 pays, afin de dénicher des opportunités d’acquisitions dans les renouvelables. S’il y a des opportunités dans les énergies plus traditionnelles, nous regarderons également, dans le deep offshore brésilien, par exemple. Nous sommes dans une transition énergétique, et le mot « transition » est important. On ne s’interdit rien. Le monde n’est pas noir ou vert : il est multicolore. Pourquoi nous priver de l’argent du pétrole, alors que c’est lui qui nous permet justement d’investir massivement dans les énergies nouvelles ?

  
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Ribo Ribo
17/05/2021 07:50:37
2

Total condamné à payer un complément de prime aux salariés de sa filiale Sasca après avoir reçu une prime de 400 EUR au lieu des 1500 EUR promis.

►Contrôlez bien vos dividendes !

  
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JD1976 JD1976
15/05/2021 08:36:20
1

Prime Macron : des salariés de Total indemnisés après un tweet de leur PDG

Le patron de Total, Patrick Pouyanné, avait écrit dans un tweet que tous les salariés bénéficieraient de 1500 euros. La CGT d’une filiale de Total, dont les salariés n’avaient touché que 400 euros, a obtenu la condamnation du groupe.

Par Le Parisien

Le 14 mai 2021 à 23h00

« Compte tenu des bons résultats de Total en 2018, nous proposons à nos organisations syndicales une enveloppe globale d’augmentation de 3,1 % et une prime exceptionnelle de 1 500 euros pour tous nos salariés en France. » Ce tweet du 11 décembre 2018, le patron de Total, Patrick Pouyanné, le paiera plus cher qu’il ne le pensait. La justice a donné raison à plusieurs salariés qui déploraient ne pas avoir reçu en totalité la prime, comme le révèlent Les Echos.

C’est au lendemain de l’annonce d’Emmanuel Macron de mettre sur pied une prime défiscalisée, en réponse au mouvement des Gilets jaunes (et depuis reconduite en 2020 et 2021), que Patrick Pouyanné avait révélé que son groupe la verserait à ses salariés. Et même à « tous » ses salariés, comme le patron de Total l’avait bien précisé sur son tweet.


1100 euros manquaient

Lors du versement, toutefois, certains salariés n’ont pas reçu en totalité les 1500 euros de la prime Macron : ceux de SASCA, une filiale à 60 % de Total. Eux n’ont touché que 400 euros, soit 1100 euros de moins que promis… La CGT de l’entreprise a donc décidé de porter l’affaire en justice pour réclamer la totalité de la prime Macron. Le tribunal judiciaire de Créteil (Val-de-Marne) a condamné Total, le 6 novembre 2020, à verser les 1100 euros manquants…

Les Echos précisent toutefois que le tweet de Patrick Pouyanné n’a pas été le seul argument en faveur de la condamnation. Ce tweet seul a même été considéré, « à défaut de précisions supplémentaires », comme un « élément insuffisant » pour caractériser l’engagement unilatéral du groupe au profit des salariés de la SASCA. Les syndicats ont alors retrouvé un document portant uniquement le logo de Total dans lequel l’entreprise précisait que « compte tenu du contexte national, tous les salariés de Total et de ses filiales en France bénéficieraient d’une prime exceptionnelle de 1 500 euros ».

  
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chabl chabl
07/05/2021 09:37:34
1

Pour suivre un retournement qui semble se dessiner et même si je ne suis absolument pas analyste graphique je regarde quand même ce qui semble se produire au moins à court terme.


  
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chabl chabl
06/05/2021 22:26:24
1

Ces avis sont sans aucune importance. Par contre la nouvelle mise en exploitation en mer au large de l'Angola où Total précise qu'il va réaliser une économie de coûts de l'ordre de 155 millions de dollars me semble une info plus importante.

Par ailleurs la hausse vers les 42 euros semble avoir été enclenchée cette semaine après la stagnation entre 36,50 et 38,50 euros depuis pas mal de temps. A suivre ....

  
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Ribo Ribo
06/05/2021 20:07:09
1

Parmi les derniers avis de brokers,

Bernstein a relevé son objectif de cours de 43 à 46 euros,

Jefferies a ajusté sa cible de 45 à 44 euros en restant à l'achat sur le groupe pétrolier.

  
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yves035 yves035
04/05/2021 10:26:09
2

Sur quelle base ce cours ?

Pendule ? Carte ? Lol

  
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St@rix St@rix
02/05/2021 00:23:40
1

Moi personnellement je pense que 30 euros est sa valeur juste non actionnaire aucune incitation A / V

  
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chriscesar chriscesar
01/05/2021 21:28:46
0

Merci à vous 2 pour vos avis

  
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gars d'ain gars d'ain
01/05/2021 21:17:18
0

Concernant l'abonnement, il y a pleins d'entreprises où il n'y en a pas ...

Donc faut savoir aussi être heureux de ce qui est offert. r

Rien n'est dû, c'est tout de même aussi un reconnaissance de l'entreprise envers ses collaborateurs.

donc ici : 5 x 37, ça fait 185 euros en plus et 5 dividendes de plus sur 5 ans à 2,66, soit 66,50 euros.


Concernant l'AK à 40, c'est temporaire, et c'était très bien placé à l'époque...

  
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