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Dans l'air du temps...



JD1976 JD1976
10/04/2024 08:57:20
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A ce jour, la plateforme Nixse n'est pas épinglée et le site est toujours accessible...

😡



  
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JD1976 JD1976
09/04/2024 11:47:36
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Des épargnants piégés par de fausses interviews

09/04/2024

Des épargnants ont perdu des milliers d'euros, piégés par de fausses interviews relayées sur les réseaux sociauxDes épargnants ont perdu des milliers d'euros, piégés par de fausses interviews relayées sur les réseaux sociaux ( INA FASSBENDER / AFP/Archives )

Entre deux conseils de placements boursiers, Rachel devise avec Marie (prénom d'emprunt), l'affuble de petits surnoms. Une "confiance absolue" règne alors entre cette prétendue tradeuse et la quinquagénaire des Hauts-de-Seine, qui a investi plus de 90.000 euros. Jusqu'au jour où Marie a tout perdu.

Tout a commencé en mars 2023. Alors qu'elle trompe l'ennui sur Facebook, Marie tombe sur une publicité.

Une célébrité, "Bernard Arnault, Elon Musk ou Léa Salamé, je ne sais plus", y vante une plateforme de trading permettant de "gagner énormément d'argent".

Plus récemment, d'autres personnalités, comme Jamel Debbouze, Francis Cabrel et Elise Lucet, ont été utilisées dans des interviews fictives relayées sur les réseaux sociaux.


En deux clics, Marie complète un formulaire sommaire et, dès le lendemain, "Rachel Pinto", patronyme imaginaire, l'appelle d'un numéro basé au Luxembourg.

Elle se présente comme une conseillère en placement pour Nixse, plateforme de trading créée en 2020 et installée à Taiwan. Marie se laisse convaincre et verse une première mise de 800 euros.


"On vire tout"

Après de "petits trades" sur l'or, le pétrole, ne rapportant que quelques dizaines d'euros, Marie s'impatiente.

Au bout d'une semaine, Rachel lui propose "un coup fabuleux", entre 4.000 et 5.000 euros, mais il faut mettre "20.000". Devant la réticence de Marie, la conseillère lui avance l'argent et, quelques heures plus tard : "boum, 4.600 euros tombent sur mon compte de trading", auquel elle n'a pas accès.

Grisée, la quinquagénaire, qui a déjà boursicoté, commence à trader seule. Sur Nixse, ses courbes - fictives - grimpent: "alors on prend la confiance et on réinjecte, on vire son livret A qui rapporte rien, on vire tout". Elle cumule jusqu'à 500.000 euros sur ses différents comptes.

Un jour de septembre, elle veut récupérer son capital, plus de 90.000 euros. "Je n'ai jamais revu la couleur de l'argent".

Plusieurs mois après, Marie pense encore "tous les jours" à la "belle relation" tissée avec "Rachel". "Elle était entrée dans ma vie, on se sent violée dans son intimité".

Elle tente depuis de récupérer une partie des pertes via la saisine du médiateur bancaire.

"La banque a une obligation de vigilance en cas de gros virement et doit faire signer une décharge de responsabilité. Sinon, son assurance doit rembourser les fonds", explique Me Jocelyn Ziegler, son avocat.

Son cabinet, spécialisé dans ces affaires, a reçu "600 dossiers" depuis 2023, avec un préjudice moyen approchant les 120.000 euros. "Il y a tous les profils, du smicard à l'homme d'affaires". La plus grosse perte, au détriment d'une cheffe d'entreprise, culmine à 6 millions d'euros.


Complotisme

La fraude emprunte également au complotisme. "Il y a tout un discours autour de ceux qui savent comment s'enrichir, les juges, les banquiers, les politiques... et le reste de la population laissée dans l'ignorance", souligne-t-il.

Au sommet de l'escroquerie, on trouve "des groupes criminels organisés qui font tout pour s'anonymiser et se donner une apparence de légitimité", décrypte Anne-Sophie Coulbois, cheffe de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF).

Les rôles sont répartis entre plusieurs équipes "très bien constituées": des professionnels du "phishing" (hameçonnage) pour collecter les données des victimes, des gérants de centres d'appel, "parfois une simple location Airbnb avec trois personnes et dix téléphones" et des "blanchisseurs" de l'argent dérobé avec l'aide de "mules bancaires", prêtes "pour parfois 50 euros seulement à donner leur nom pour ouvrir un compte à l'étranger", développe la commissaire.


"Beaucoup de numéros dans nos dossiers renvoient à Israël", confie Jocelyn Ziegler.

Face à la multiplication de ces fausses plateformes dont les adresses web mutent à l'infini, l'Autorité des marchés financiers (AMF), chargée notamment de la protection des épargnants, a durci sa politique.

"Quand nous détectons un site frauduleux, nous procédons à un contradictoire. Sans réponse dans les 7 jours - contre vingt auparavant - l’AMF le place sur sa liste noire", assure Claire Castanet, directrice des relations avec les épargnants.

"L’inscription sur liste noire permet d'alerter le public. Elle peut être complétée par une mesure de blocage de l’accès au site par le juge, sur saisine de l’AMF", ajoute-t-elle.

Une tâche titanesque. A ce jour, la plateforme Nixse n'est pas épinglée et le site est toujours accessible.



  
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JD1976 JD1976
08/04/2024 14:35:30
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Comment la «Taxe lapin» de 5 euros sur les rendez-vous médicaux non honorés pourrait-elle être appliquée ?


Le gouvernement souhaite que la mesure soit mise en place au 1er janvier 2025.

La mesure est portée par l’exécutif, qui assure que ce dispositif est «techniquement tout à fait faisable».

Un point sur les questions qui se posent.


Chaque année, jusqu'à 27 millions de consultations seraient perdues en raison des «lapins» posés par les patients qui n'honorent pas leurs rendez-vous médicaux, selon l'Ordre des médecins et certains syndicats comme l'UFML. Une réalité inacceptable pour le premier ministre Gabriel Attal, qui entend «reconquérir du temps médical» en mettant en place une « taxe lapin ». Sur le papier, beaucoup sont favorables à l'instauration de ce prélèvement de 5 euros à chaque rendez-vous non honoré mais peu sont capables de dire quelle forme celle-ci pourrait prendre. Un prélèvement directement depuis Doctolib ? Une empreinte de carte bancaire à laisser au moment de la prise de rendez-vous ? Quid des rendez-vous médicaux tiers-payant lors desquels il n'est pas nécessaire d'avancer les frais ?

En attendant de connaître les modalités exactes de cette mesure en préparation, qui nécessite la mise de toutes les façons la votation d’une nouvelle loi, voici les réponses aux principales questions que se posent à la fois les professionnels de santé que les patients.


Quel est le montant de la «taxe lapin» ?

Cinq euros. C’est le montant de la pénalité financière que le premier ministre Gabriel Attal voudrait appliquer à chaque rendez-vous médical non-honoré.


Dans quel but ?

Selon Matignon, cette taxe permettrait de «répondre au souci majeur des Français», à la fois «l’accès aux médecins» et «la capacité de trouver un rendez-vous dans des délais acceptables». Et l’objectif est ambitieux, puisque le gouvernement affiche sa la volonté de récupérer ainsi 15 à 20 millions de créneaux médicaux.


Qui doit la payer ?

Sur le principe, toute personne qui prendra un rendez-vous médical pour lui ou pour ses enfants pourra payer cette pénalité si elle décide de ne pas l’honorer. L’idée étant de sanctionner le patient qui ne se serait pas présenté et qui n’aurait pas prévenu au moins 24 heures à l’avance. À noter néanmoins que cette pénalité restera à la main du médecin, qui pourra décider de ne pas l’appliquer s’il juge les raisons du patient valables.


Qui touchera la «taxe lapin» ?

Qui dit «taxe» dit impôt prélevé par l'État. Là, en l'occurrence, malgré la confusion induite par le terme taxe, il s'agirait bien de reverser les 5 euros aux professionnels de santé concernés au titre d'«indemnisation», et restera au bénéfice du médecin qui aura la mission de le signaler. non au profit des finances publiques de l'État.

En 2023 déjà, lors de l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, l'idée d'une «taxe lapin» était discutée. À l'époque, il s'agissait de réclamer, en cas de «no show», une somme forfaitaire fixée par décret au bénéfice de l'assurance maladie. Les sénateurs ne s'interdisant pas qu'une partie de cette somme puisse, ensuite, être reversée directement aux professionnels.


À quel moment le prélèvement sera réalisé ?

C’est là toute la question qui reste en suspens, car s’il est possible d’imaginer laisser une empreinte bancaire au moment de la prise de rendez-vous sur Doctolib, difficile de faire pareil lorsqu’on a des rendez-vous réguliers à l’hôpital par exemple. La somme pourra être retenue via l’empreinte bancaire par les plateformes de prise de rendez-vous ou par les soignants eux-mêmes en cas de prise de rendez-vous en direct.

Interrogé à ce sujet sur Franceinfo, le ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention Frédéric Valletoux a assuré ce lundi que la mise en place de cette «taxe lapin» était «techniquement [...] tout à fait faisable». Il a ainsi expliqué «que les patients qui prendront rendez-vous laisseront leurs coordonnées bancaires sur les plateformes de réservation».

Pour les professionnels absents de ces plateformes, «les médecins auront la possibilité de demander des coordonnées bancaires» par téléphone. Leurs secrétariats «pourront appeler les patients pour confirmer les rendez-vous». Et s’ils ne se présentent pas, «les médecins pourront toujours leur demander cinq euros à la prochaine consultation», a également fait savoir la ministre du TravailCatherine Vautrin sur RTL, sans préciser le cas où le patient ne reviendrait jamais chez le praticien.

Lors de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale au Parlement fin 2023, la sénatrice Corinne Imbert évoquait une autre solution : celle que la somme puisse «être réglée directement par l’assuré à sa caisse, prélevée sur son compte bancaire avec son autorisation ou récupérée, par l’organisme d'assurance maladie, sur les prestations de toute nature à venir».


Quand sera-t-elle mise en place ?

Cette mesure nécessite une loi, rapidement examinée par le Parlement selon les dires de Matignon, qui «espère» une entrée en vigueur dès 2025. Concrètement, le gouvernement souhaite qu’elle puisse être mise en place à partir du 1er janvier 2025, sur les plateformes de rendez-vous en ligne type Doctolib.


Comment ça se passe à l’étranger ?

Il existe un équivalent de la «taxe lapin» à l’étranger. En Allemagne notamment, où les patients règlent 5 euros lors de la prise de rendez-vous. Cette somme restant ensuite acquise au professionnel en cas de non-présentation.



  
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JD1976 JD1976
02/04/2024 14:27:29
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L'IRM le plus puissant du monde prêt à percer les mystères du cerveau humain

02/04/2024 14:13 | AFP

Un volontaire participe à une simulation d'examen d'imagerie par résonance magnétique sur l'IRM Iseult Magneton 11,7 T au centre du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) de Paris-Saclay à Gif-sur-Yvette, le 22 mars 2024Un volontaire participe à une simulation d'examen d'imagerie par résonance magnétique sur l'IRM Iseult Magneton 11,7 T au centre du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) de Paris-Saclay à Gif-sur-Yvette, le 22 mars 2024 ( ALAIN JOCARD / AFP )

L'IRM le plus puissant du monde a livré, près de Paris, ses premières images du cerveau humain et est désormais prêt à mieux comprendre son fonctionnement et certaines maladies neurodégénératives ou psychiatriques.


En 2021, les chercheurs du CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), situé sur le plateau de Saclay (Essonne), avaient choisi d'étrenner l'engin avec un potimarron, avant que les autorités sanitaires ne donnent récemment leur feu vert pour l'examen des sujets humains.

Au cours des derniers mois, une vingtaine de volontaires sains ont pu entrer dans l'antre de la machine, qui a dévoilé les premières images de leur cerveau.

"C’est une avancée majeure et un espoir immense pour l’étude de notre santé (...) Fierté française !", a réagi le président Emmanuel Macron sur X.

"On a un niveau de finesse jamais atteint au CEA", se félicite Alexandre Vignaud, physicien, directeur de recherche au CEA.

Le champ magnétique de cet aimant hors norme atteint 11,7 T (tesla), permettant l'obtention d'images 10 fois plus précises que celles produites actuellement dans les hôpitaux, où la puissance des IRM ne dépasse pas 3 tesla.

Sur l'écran d'Alexandre Vignaud, des images de coupes de cerveau sont comparées avec ce qu'aurait donné un IRM de 3 ou 7 tesla: "Avec cette machine, on peut voir les tout petits vaisseaux qui alimentent le cortex cérébral ou des détails du cervelet qui étaient quasi invisibles jusqu'alors", commente-t-il.

"Leur précision est à peine croyable !", s'est enthousiasmée la ministre de la Recherche Sylvie Retailleau dans une déclaration à l'AFP. "Cette première mondiale va permettre de mieux détecter et de mieux traiter les pathologies cérébrales."


"Iseult"

L'engin, un aimant de 132 tonnes abrité dans un cylindre de 5 mètres de long et autant de haut, composé d'une bobine où circule un courant de 1.500 ampères, présente une ouverture de 90 cm pour accueillir un corps humain.

Cette image réalisée avec l'IRM Iseult montre un cerveau lors d'une simulation d'examen d'imagerie par résonance magnétique (IRM), au centre du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) de Paris-Saclay à Gif-sur-Yvette, le 22 mars 2024

Cette prouesse technique, aboutissement d'un partenariat franco-allemand, a nécessité plus de 20 ans de recherche.

Baptisé "Iseult", l'IRM (appareil à imagerie par résonance magnétique) est la star de Neurospin, le centre de recherche sur l'imagerie cérébrale du CEA, dirigé par le neuroscientifique Stanislas Dehaene.

Deux projets concurrents, aux Etats-Unis et en Corée du Sud, ont des ambitions similaires mais ne sont pas encore parvenus à l'étape cruciale de l'imagerie sur l'homme.

L'un des objectifs de cet IRM hors norme est d'affiner la compréhension de l'anatomie du cerveau et les zones qui s'activent lors de la réalisation de certaines tâches.

Les scientifiques savent déjà que différents types d'images que nous sommes capables de reconnaître (un visage, un lieu, un mot...) activent des régions distinctes du cortex cérébral.

Avec l'IRM à 11,7 T, "on va pouvoir mieux comprendre la relation entre structure et fonctions cognitives du cerveau, lorsqu’on lit un livre ou qu’on fait un calcul mental par exemple", assure Nicolas Boulant, directeur de recherche au CEA et responsable scientifique du projet.


Diagnostic précoce

Mais il s'agira aussi d'élucider les mécanismes à l’œuvre dans des maladies neurodégénératives (type Parkinson ou Alzheimer) ou encore dans les affections psychiatriques (dépression, bipolarité, schizophrénie...).

Un volontaire passe un IRM avec le nouvel appareil Iseult, au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives, à Gif-sur-Yvette, le 22 mars 2024Un volontaire passe un IRM avec le nouvel appareil Iseult, au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives, à Gif-sur-Yvette, le 22 mars 2024 ( ALAIN JOCARD / AFP )

"On sait par exemple qu'une zone en particulier - l'hippocampe - est impliquée dans la maladie d'Alzheimer, donc on espère pouvoir comprendre l'organisation, le fonctionnement des cellules de cette partie du cortex cérébral", illustre Anne-Isabelle Etienvre, directrice de la recherche fondamentale au CEA.

Les chercheurs espèrent aussi pouvoir cartographier la distribution de certains médicaments, tel le lithium, utilisé dans le traitement du trouble bipolaire.

Le champ magnétique très élevé de la machine permettra en effet d'identifier les structures cérébrales cibles du lithium chez les patients et de distinguer des plus ou moins bons répondeurs au traitement.

"Si on comprend mieux ces maladies très impactantes, on devrait pouvoir réaliser un diagnostic plus précoce, et donc les soigner mieux", avance Mme Etienvre.

Iseult restera dédié pendant un certain nombre d'années à la recherche fondamentale. "L'appareil n'a pas vocation à devenir un outil de diagnostic clinique mais on espère que les connaissances acquises pourront ensuite se décliner à l'hôpital", souligne Nicolas Boulant.

De nouveaux volontaires sains devraient être recrutés d'ici la fin de l'été. Les cerveaux de patients malades ne seront, eux, pas étudiés avant quelques années encore.



  
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waine70 waine70
29/03/2024 13:02:14
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Bien !



Ils ont plus qu'à faire pareil pour la vignette crit'air !



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JD1976 JD1976
29/03/2024 11:33:27
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Fin de vignette d'assurance automobile : ce qui change avec la disparition de la vignette verte obligatoire depuis 1986 sur les pare-brises des Français.


"Simplifier la vie des automobilistes", lutter contre la fraude et réduire l'émission de CO2. Ce sont les trois objectifs du gouvernement avec la fin pour les automobilistes de l'obligation de présenter la vignette verte ou l'attestation d'assurance à partir du 1er avril. Être assuré reste évidemment obligatoire, mais les forces de l'ordre auront désormais accès à un fichier dématérialisé.


Concrètement, la vignette à placer sur le pare-brise, obligatoire depuis 1986 , et l'attestation d'assurance sont remplacées par une inscription dans le fichier des véhicules assurés (FVA), consultable par les policiers et gendarmes. "La nature physique de ces documents présentait des inconvénients, comme par exemple le risque de verbalisation par les forces de l'ordre (35 euros, NDLR) en cas d'oubli de renouvellement du papillon vert sur le pare-brise, alors que le conducteur est bien assuré", selon le gouvernement. Être assuré au moins "au tiers" reste obligatoire pour les véhicules immatriculés.


Depuis le 12 mars, chaque conducteur peut vérifier sa situation dans le FVA, en saisissant son immatriculation et son numéro de carte grise sur le site www.fva-assurance.fr. En cas de nouveau contrat d'assurance, où il faudra 72 heures pour mettre à jour le fichier , le conducteur devra présenter un "Mémo véhicule assuré" s'il est contrôlé. Ce document sera fourni par l'assureur, en version numérique ou imprimée.


Près de 700.000 véhicules non assurés

La délégation interministérielle de la sécurité routière s'était félicitée en décembre qu'un "fichier fiabilisé" remplace le système papier falsifiable.

Pour le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, la suppression de la vignette et de la carte d'assurance "permettra aux forces de l'ordre de mieux lutter contre la fraude documentaire et la non-assurance des véhicules lors des contrôles ", avait-il indiqué le 11 décembre.

Environ 680.000 véhicules circuleraient sans assurance, selon l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière. En 2022, 229 personnes sont décédées dans un accident impliquant un véhicule non assuré.

Par ailleurs, le gouvernement souligne le "coût écologique" de l'impression et de l'envoi des cartes vertes, qui représentent chaque année, selon lui, 1.200 tonnes de CO2 et 50 millions de documents papier.


Pour les pays hors UE, la carte verte reste obligatoire, a précisé la Délégation interministérielle à la sécurité routière à l' AFP .



  
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JD1976 JD1976
26/03/2024 07:49:40
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Aéroport de Roissy : les nouveaux scanners à bagages font des heureux !


Les nouveaux scanners installés par Aéroports de Paris (ADP) exemptent les voyageurs de sortir leurs équipements électroniques ou les boissons liquides. Un gain de temps et un confort pour tout le monde.

C’est un nouveau dispositif qui pourrait faciliter la vie de tous les voyageurs, mais également du personnel des aéroports. Depuis quelques jours, des scanners 3D ont été installés aux contrôles de sûreté des aéroports du groupe ADP (Aéroports de Paris), à Paris-Orly et Charles-de-Gaulle. Ces nouveaux scanners permettent d’éviter aux passagers de devoir vider leur sac de son contenu. Développés par Smiths Detection, les scanners utilisent la technologie de tomodensitométrie : «Des images 3D volumétriques haute résolution fournissent une détection automatique des explosifs», explique le fabricant.

Et force est de constater qu’à Roissy, le dispositif séduit, et surprend même pour ceux qui ne sont pas au courant. Interrogé par Le Parisien, un voyageur qui devait prendre l’avion pour l’Ouzbékistan depuis le terminal 2B-D avait sorti sa bouteille d’eau pour la terminer : «Non, ce n’est pas nécessaire, vous pouvez passer avec ici», le reprend un agent de sécurité. Dix secondes pour passer, sans tout sortir et devoir ranger ensuite : «C’est top. On gagne du temps et c’est moins compliqué», se réjouit le voyageur.


Trente secondes gagnées sur chaque passage d’un voyageur

Au total, Roissy est équipé de sept lignes de contrôles, auxquelles il faut ajouter celle de l’aéroport d’Orly. «Ces nouveaux équipements sont importants pour améliorer l’expérience voyageur. Plus nous facilitons leur parcours dans l’aéroport, plus nos clients sont satisfaits», souligne auprès du Parisien le directeur de Paris Roissy-Charles-de-Gaulle, Régis Lacote. Une nouveauté qui arrive à point nommé, mais malheureusement pas assez tôt pour tous les touristes qui afflueront vers Paris pour les Jeux olympiques.


À terme, ADP veut généraliser ce système à ses 250 lignes, mais d’ici 2028, car il faut encore réceptionner tous les appareils commandés, qui ont d’ailleurs un certain coût. Mais pour ADP, cela devrait permettre un gain de temps substantiel, puisqu’actuellement, les lignes équipées absorbent «30 à 40% des flux» de passagers lors des pics d’affluence, explique encore Régis Lacote. Au lieu de deux minutes, un voyageur gagnerait trente secondes en moyenne sur son passage, abonde le directeur de l’aéroport. À l’échelle de milliers de voyageurs, le gain serait énorme. Pour l’heure, la règle des 100 ml concernant les contenants liquides est conservée.

  
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JD1976 JD1976
18/03/2024 09:17:39
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Quand Shein et Temu dérèglent le marché du fret aérien

On savait déjà que l'essor des acteurs de l’ultra-fashion, les chinois Shein et Temu, à l’implacable agressivité commerciale, avait ébranlé l’industrie mondiale de la mode. Ce que l’on apprend aujourd’hui, c’est que leur irrésistible ascension bouleverse aussi le marché du fret aérien. Désireux de satisfaire leurs clients, les deux marques jouent des coudes auprès des transporteurs de cargos afin d’obtenir les meilleurs créneaux et les délais les plus courts.

« Ensemble, Shein et Temu acheminent près de 600.000 colis aux États-Unis chaque jour, selon un rapport du Congrès américain de juin 2023 », indique l’agence de presse Reuters dans un long papier consacré au sujet. De quoi faire grimper les coûts du fret aérien, en particulier depuis les hubs asiatiques de Guangzhou et de Hong Kong, la totalité des articles bas de gamme de ces deux marques étant fabriquée en Chine. Effet boule de neige, cela provoque aussi des pénuries de capacités.


108 Boeing cargo par jour

« La principale tendance qui affecte actuellement le fret aérien, ce ne sont pas les tensions en mer Rouge, mais les entreprises chinoises de commerce électronique comme Shein ou Temu », selon Basile Ricard, directeur des opérations pour la Grande Chine chez Bolloré Logistics, cité par Reuters. A eux quatre, Shein, Temu, Alibaba et TikTok expédient chaque jour 10.800 tonnes de marchandises, soit l’équivalent de 108 Boeing 777 cargo ! En comparaison, Apple est un petit joueur, avec « seulement » 1.000 tonnes maximum envoyées quotidiennement.

Cette situation est-elle tenable à long terme ? Très certainement que non. Ni du point de vue des bénéfices, ni du point de vue de l’environnement. Temu aurait déclaré à Reuters être à la recherche de vendeurs basés aux États-Unis et en Europe « afin de réduire les distances d'expédition et les délais de livraison. » En espérant qu’il trouve rapidement pour freiner ce qui s’apparente à une folie.

  
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JD1976 JD1976
16/03/2024 08:38:30
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"Quand on possède un tel empire médiatique, on a un outil de négociation avec le pouvoir", analyse vendredi 15 mars sur franceinfo Alexis Lévrier, historien des médias, après l'annonce du rachat d'Altice Media, maison mère de BFMTV et RMC, par l'armateur français CMA CGM. Un accord de rachat pour 1,55 milliard d'euros a été conclu.

"Au-delà du fait que ça peut être rentable en soi, c'est la cohérence d'ensemble et les intérêts du groupe que Rodolphe Saadé [PDG de CMA CGM] cherche à défendre", poursuit Alexis Lévrier. "C'est un groupe qui est très puissant, L'Obs révélait à la fin de l'année dernière que c'est un groupe qui a réalisé 42 milliards d'euros de bénéfices en deux ans et qui n'a payé que 2 % d'impôts grâce à la bienveillance de l'État", décrit Alexis Lévrier.


De nouveaux empires médiatiques

L'historien des médias décrit un contexte dans lequel "il y a des nouveaux acteurs qui cherchent à construire des groupes médiatiques présents à la fois dans le papier et dans l'audiovisuel". Parmi eux se trouvent "Saadé mais aussi Daniel Kretinsky et on sait que Xavier Niel lorgne aussi les médias audiovisuels", liste-t-il. "Quand c'est bien géré, quand on a des possibilités de concentrations verticales et horizontales, on a les moyens de construire un groupe rentable", explique l'historien.

La progression de CMA CGM dans les médias a été "très rapide", rappelle Alexis Lévrier, avec "d'abord de la PQR et ensuite La Tribune". Fin 2023, le groupe a lancé La Tribune dimanche avec la volonté de "faire concurrence à ce qu'est devenu le JDD, c'est-à-dire un hebdomadaire d'extrême droite, en reprenant l'identité originelle du JDD, un journal plutôt d'influence et plutôt d'accompagnement du pouvoir politique, interprète le spécialiste. Rodolphe Saadé est quelqu'un qui ne sera pas dans la logique idéologique de Vincent Bolloré, il reprend des médias parce que c'est rentable mais aussi parce que ça permet de faire pression sur le pouvoir."


Une "crise d'identité"

"Depuis la fin de l'ère Drahi, BFM était un peu dans une crise d'identité, c'est-à-dire que le succès de BFM a longtemps reposé sur le hard news, et puis, ces derniers temps, ils ont essayé d'aller sur les plates-bandes de CNews, mais pas avec le même succès. Donc il faut s'attendre à ce que BFM se recentre sur son identité originelle parce que ça fonctionnait bien, mais ça ne sera pas dans une logique de contestation du pouvoir, ça ne fait aucun doute", avance l'historien.

Alexis Lévrier fait toutefois part d'une "inquiétude". "Ces empires qui sont quand même en nombre très restreints, qui peuvent être dans la contestation du pouvoir, mais qui sont quand même très majoritairement dans l'accompagnement du pouvoir, posent un problème", lâche-t-il. "Dans quelle mesure respectent-ils l'indépendance éditoriale de leur rédaction ? C'est cela aussi qu'il faudra observer dans les mois et années à venir", prévient-il.

  
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JD1976 JD1976
15/03/2024 17:24:26
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Avec BFMTV, Rodolphe Saadé devient incontournable dans le paysage médiatique

Le patron de l'armateur marseillais CMA CGM s'est construit en deux ans une galaxie de médias. Depuis « La Provence », il a acquis « La Tribune » et l'a déclinée en un dominical. Mais avec BFM et RMC, il change de dimension.

L'immense tour dessinée par l'architecte Zaha Hadid qui tutoie la Bonne Mère, surplombant le port de Marseille, est devenue un nouvel épicentre du paysage des médias français.

Qui aurait cru il y a quelques années que Rodolphe Saadé, armateur marseillais, prendrait cette dimension dans ce secteur ? En moins de deux ans, le patron de CMA CGM s'est en effet constitué un petit empire médiatique.

Avec les négociations en vue d'acquérir BFMTV, RMC, etc. annoncée vendredi, l'homme d'affaires de cinquante-quatre ans change de dimension dans l'univers des médias. Quitte à y mettre le prix fort : 1,55 milliard d'euros, soit presque 15 fois l'Ebitda du pôle médias d'Altice. Un prix au-dessus des estimations de nombre de professionnels et la preuve qu'il n'était pas le seul sur les rangs, disent certains d'entre eux.

Mais voilà, l'entrepreneur a un immense pouvoir d'achat grâce aux profits engrangés par son groupe maritime. « Rodolphe Saadé a la puissance financière pour surpayer. En étant présent à la fois dans la presse et la télévision, il va pouvoir faire des synergies. Et il va sans doute continuer ses emplettes », pronostique Jean-Clément Texier, banquier spécialiste de la presse.

Détenir la première chaîne d'information de France va lui permettre de peser sur le paysage des idées et dans le débat public, arène dans laquelle les profits de son groupe ou d'autres grandes entreprises sont parfois attaqués. On le dit soucieux de défendre des idées de centre droit pro-business, libérales mais pas extrêmes.


« La Provence », « La Tribune », M6…

Avec cette prise de choix, dont le bouclage doit intervenir autour de l'été 2024 selon le communiqué d'Altice, Rodolphe Saadé, réputé proche du président de la République, enrichit une galaxie qu'il a commencé à bâtir avec l'acquisition de « La Provence », quotidien du sud de la France, à l'été 2022, à l'issue d'un bras de fer contre Xavier Niel.

Depuis, partout où il y a un dossier méJe l'dias, il est là. A l'affût. Ainsi, il participe à l'augmentation de capital de Brut. Il a aussi acquis « La Tribune » qu'il a déclinée en dominical, « La Tribune Dimanche ». « BFM va lui permettre de relancer 'La Tribune Dimanche', en médiatisant certains sujets, en invitant des journalistes sur les plateaux », reprend Jean-Clément Texier. Déjà en concurrence avec le « JDD » dans la presse, il va, avec BFMTV - à qui CNews grignote des parts de marché -, se retrouver une nouvelle fois en face d'actifs médias d'un autre milliardaire ambitieux dans le secteur, Vincent Bolloré.

Rodolphe Saadé a tenté de mettre la main sur M6 lorsque le groupe était en vente, après l'abandon de la fusion avec TF1. En vain, certes, mais la cinquième fortune française (selon le classement « Challenges ») a acquis tout de même sur le marché autour de 10 % de M6.


« Rodolphe Saadé a beaucoup appris ces derniers mois. BFMTV est l'aboutissement logique », souligne Alain Weill, fondateur de BFM et ancien dirigeant de SFR, qui rappelle les synergies potentielles avec BFM Marseille et surtout avec BFM Business. « C'est un bon élève : Il est entré par la petite porte dans ce secteur, d'abord pour renforcer son influence. Maintenant, il se dit qu'il peut en faire un vrai pôle de diversification. C'est un groupe familial très prudent », ajoute un proche.

Ce que ne semble pas nier Rodolphe Saadé, cité dans un communiqué de CMA CGM : « Avec ce projet d'acquisition, nous avons l'ambition de poursuivre notre développement de long terme dans le secteur des médias. »


D'autres projets en vue

Rien ne prédestinait ce patron des transports et de la logistique à devenir l'un des incontournables du paysage médiatique. Deuxième d'une famille de trois enfants, Rodolphe Saadé se voit confier le destin de l'entreprise familiale en 2017, vingt-trois ans après l'avoir rejointe. Arrivé en 1994, après des études à l'université Concordia de Montréal et une aventure entrepreneuriale dans les fontaines à eau, il apprend le métier dans l'ombre d'un père « d'une exigence totale », décrit un familier de l'entreprise. Rapidement, en travailleur acharné au style de management vertical, il impose sa marque et apprend de nouveaux métiers.


  
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JD1976 JD1976
10/03/2024 11:26:47
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Sécurité aux aéroports : une nouveauté à venir va changer vos habitudes


Un scanner 3D, installé aux contrôles de sûreté des aéroports, pourrait permettre d’éviter aux passagers de devoir vider leur sac de son contenu. Une manière d’économiser du temps. Jusqu’à 30% pour le groupe Aéroports de Paris, qui commence son expérimentation à Paris-Orly et Charles-de-Gaulle.

L’éternelle file d’attente des contrôles de sûreté à l’aéroport, lors de l’embarquement, pourrait bientôt être de l’histoire ancienne. Comme le relaie 20 Minutes, des scanners délivrant une image haute définition, et en 3D, du contenu des bagages cabine, sont en train de faire leur apparition. Ces scanners reposent sur l’utilisation d’une technologie : la tomodensitométrie, développée par Smiths Detection.

Le fabricant des machines qui embarquent cette technologie explique de manière plus simple son procédé. Il s’agit de scanners qui produisent « des images 3D volumétriques haute résolution et fournissent une détection automatique des explosifs ». Ce qui évite donc, et notamment, de retirer les appareils électroniques des bagages ainsi que les différents flacons de liquide, dont les voyageurs peuvent ignorer l’interdiction en cabine.


Généralisé à Rome

Pour les passagers, la nouvelle a de quoi être chaleureusement accueillie : plus besoin de vider son sac à la recherche de l’objet incriminé par l’agent. Mais les aéroports aussi semblent y trouver leur compte. Rome, notamment, a généralisé le système à l’ensemble des terminaux de l’aéroport Leonardo-da-Vinci, tant l’expérimentation menée en amont a été un franc succès. Les autorités italiennes ont déjà abandonné la règle des contenants limités à 100 ml pour les terminaux équipés de scanners 3D.


Les aéroports de Teesside, en Grande-Bretagne, et de Schiphol, aux Pays-Bas, usent également du dispositif. En France, l’idée commence également à faire son bout de chemin. Le groupe Aéroports de Paris (ADP) a également testé cette technologie à Orly, « en coordination avec la direction générale de l'aviation civile », a confirmé à 20 Minutes l’exploitant. Un exploitant qui s’est montré convaincu, tant et si bien que la technologie devrait être étendue à d’autres terminaux.


Quatre terminaux à Paris Charles-de-Gaulle

Le groupe ADP évoque ainsi le déploiement de scanners 3D dans quatre terminaux de Paris Charles-de-Gaulle. Dans chacun de ces terminaux, deux lignes de contrôle de sûreté des bagages cabine seront équipées. Pour le groupe, cela permettra aux passagers de gagner environ 30% de temps dans les opérations de contrôle. Mais pas question, à l’heure actuelle, d’abandonner la règle de l’interdiction des contenants de plus de 100 ml.



  
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JD1976 JD1976
07/03/2024 12:21:18
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Démarchage téléphonique : quels sont les numéros à bloquer pour avoir la paix ?

0162, 0163, 0270, 0271, 0377, 0378, 0424, 0425, 0568, 0569, 0948, 0949 (France métropolitaine)

09475 (Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy)

09476 (Guyane)

09477 (Martinique)

09478, 09479 (La Réunion, Mayotte)

  
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Troudnez Troudnez
06/03/2024 09:43:33
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"" Pour les résidents de France métropolitaine, il s'agit de garder un œil sur les indicatifs tels que 0162, 0270, 0377, etc. En outre, pour les départements d'outre-mer, les codes diffèrent : 09475 pour la Guadeloupe et consorts. En prenant un moment pour bloquer ces séquences, vous pouvez considérablement réduire le nombre d'appels indésirables. ""


Auxquels, perso., je rajoute : 0474, 0175, 0254, et 0948.

Complétez la piste svp.


  
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JD1976 JD1976
06/03/2024 09:39:57
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Vous recevez des appels de ces numéros ? Ne répondez surtout pas (Voici pourquoi)


Le démarchage téléphonique est devenu un fléau quotidien. Chaque semaine, les Français subissent en moyenne quatre interruptions par des appels non sollicités, une véritable invasion de notre espace personnel, à toute heure de la journée. Des mesures gouvernementales ont été mises en place, telles que l'inscription sur la liste d'opposition au démarchage téléphonique, Bloctel, censée protéger notre quiétude. Mais cette initiative semble loin de décourager les centres d'appels audacieux, malgré les risques de sanctions financières.


Nouvelles règles, nouvelles stratégies

Face à cette situation, des directives plus strictes ont été adoptées depuis le 1ᵉʳ mars 2023. Finies les sonneries intempestives des numéros commençant par 06 et 07 pour les démarcheurs ! Désormais, ils sont contraints à des créneaux horaires précis en semaine et à l'utilisation de séquences numériques spécifiques que vous pouvez aisément identifier et bloquer.


Démarchages téléphoniques et spams : les méthodes pour en finir

Pour les résidents de France métropolitaine, il s'agit de garder un œil sur les indicatifs tels que 0162, 0270, 0377, etc. En outre, pour les départements d'outre-mer, les codes diffèrent : 09475 pour la Guadeloupe et consorts. En prenant un moment pour bloquer ces séquences, vous pouvez considérablement réduire le nombre d'appels indésirables.


Une initiative communautaire contre le démarchage ?

Mais quel est le remède absolu contre ces interruptions incessantes ? Il s'avère que ce n'est ni plus ni moins qu'une application : Orange Téléphone. Cette solution innovante, gratuite et disponible tant pour iOS qu'Android, offre une véritable barrière contre le démarchage. Grâce à l'intelligence collective, les numéros de téléconseillers identifiés par d'autres utilisateurs sont signalés et peuvent être bloqués instantanément. Cela vous permet de naviguer à travers votre journée sans craindre de manquer des appels importants, tout en écartant les importuns.

  
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JD1976 JD1976
05/03/2024 16:26:12
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Tourisme : météo capricieuse

Le 05 mars 2024


Dans le secteur des voyages, il y a ceux pour lesquels le ciel est bleu et le soleil brille. Il y a ceux qui, après avoir été dans les nuages, entrevoient enfin une éclaircie. Et ceux qui sont toujours au cœur de la tempête. Tour d'horizon des valeurs qui font nos vacances.


Dans l'ensemble, le secteur du tourisme se porte mieux. Les déboires de la pandémie sont oubliés, les rebonds hystériques provoqués par la demande refoulée aussi, l'ensemble se normalise. En témoignent les grands indices mondiaux suivants, qui évoluent de concert, ont largement dépassé leurs records de 2019 (pré-Covid) et s'approchent de leurs plus hauts de 2021 (post-Covid).

Dans le détail, certaines composantes affichent une santé de fer. C'est le cas des groupes hôteliers, américains et européens, qui s'offrent au moins 50% de reprise depuis 2020, portés par la reprise du tourisme d'affaires notamment. (ici, Intercontinental, Melia, Accor, Hilton et Marriott).


Dans la même veine, les logeurs s'en sortent bien. Courbe haussière pour Airbnb et Booking depuis 2022.


Pour les compagnies aériennes, le tableau est moins rose. Balayées par la pandémie, puis par les problèmes d'approvisionnement, les déboires des constructeurs et l'inflation, elles ont subi une décote beaucoup plus importante, des deux côtés de l'Atlantique. Qu'elles soient européennes (IAG, Easyjet, Lufthansa, Air France-KLM) ou américaines (United Airlines, Americain Airlines), elles évoluent à grande distance de leurs niveaux de 2019, avec des replis qui frôlent parfois les 90%.

Notons toutefois que, depuis le début de l'année, la moitié d'entre elles a retrouvé le chemin de la hausse.


Température glaciale chez les croisiéristes, qui ne parviennent pas à quitter durablement les abymes depuis 2020. En dépit d'un rebond à l'été 2023, la décote de Norwegian Cruise et de Carnival Corporation affiche environ 70% par rapport à l'avant pandémie. SeulRoyal Caribbean, le plus gros des trois, avec plus de 32 milliards de dollars de capitalisation, s'est quasiment rétabli de la bourrasque des 4 dernières années.


Chez les agences de voyages en ligne et les plateformes de recherche, aucune tendance claire ne se dessine. L'allemand Trivago, côté aux Etats-Unis, poursuit son déclin, tandis que TripAdvisor, Expedia et le petit français Voyageurs du monde ont amorcé une solide, bien que chaotique, reprise.

Notons que Trivago a choisi en 2023 d'investir massivement dans le marketing, pour gagner des parts de marché dans le segment affaires, mais que cette stratégie ne se reflète pas encore sur le cours de bourse. La société publiera ses prochains trimestriels fin avril.

Et que si Expedia et Voyageurs du monde affichent une tendance haussière, ils naviguent à l'équilibre par rapport à 2019.



Dans le secteur du tourisme, toutes les valeurs ne sont pas logées à la même enseigne (désolée). Les incontournables et essentiels (hôtels et compagnies) ayant pu profiter du retour des voyageurs d'affaires, quand les pures-players du divertissement (croisiéristes) ont été relégués au rang d'accessoire. A quelques exceptions près, 2024 semble toutefois prometteur pour tous les segments du voyage. RDV cet été pour relever les baromètres.


  
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JD1976 JD1976
22/02/2024 09:27:51
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Lyft ou la « typo » qui aurait pu coûter très cher

« C’est de ma faute ». Interrogé par Bloomberg, le PDG de Lyft (concurrent de Uber) David Risher a assumé l’entière responsabilité d’une erreur peu banale dans l’actualité boursière, à savoir une faute de frappe dans les résultats trimestriels communiqués par l’entreprise. Les investisseurs ont en effet eu la très agréable surprise de lire, dans celui-ci, que le fournisseur de services de VTC prévoyait une expansion de 500 points de base de sa marge opérationnelle en 2024. Fausse joie, Lyft ne s’attendant, en réalité, qu’à une progression limitée à 50 points de base de sa rentabilité sur l’exercice en cours.

Une faute de frappe rarissime, qualifiée d’erreur « grave » par David Risher. Celle-ci a contribué à faire bondir le titre de près de 70 % dans les échanges après-Bourse lundi soir, avant de revenir proche de l’équilibre peu avant l’ouverture de Wall Street mardi, lorsque l’erreur a été révélée lors de la traditionnelle conférence avec les analystes. Les dirigeants n’ont d’ailleurs pas immédiatement relevé celle-ci, la directrice financière Erin Brewer se contentant d’évoquer la perspective d’expansion de 50 points de base de la marge. Ce n’est que plus tard, lorsqu’un analyste a souligné l’écart avec les chiffres donnés dans le communiqué, que la dirigeante a reconnu l’erreur.

Il n’en fallait pas plus pour que les analystes se lâchent dans leurs notes matinales. Dan Ives, de chez Wedbush Securities, a ainsi évoqué un « moment noir » et une « débâcle aux proportions épiques » pour Lyft, ajoutant qu’il n’avait « jamais vu une telle erreur en 25 ans de carrière ». À la question de savoir si quelqu'un allait perdre son emploi à la suite de celle-ci, David Risher a assuré que la directrice financière pouvait être « sûre à 100 % » que cela ne serait pas le cas. « Nous n'en sommes pas au point où les communiqués de presse peuvent être rédigés par l'IA - du moins pas les communiqués de presse financiers, pas question », a-t-il ajouté.


Plus de peur que de mal

Cette « typo » a en outre éclipsé les résultats par ailleurs solides de Lyft, tant en matière de bénéfices que de réservations. Signe que les efforts déployés depuis des années pour concurrencer Uber payent. La société a, de fait, annoncé que le nombre de passagers actifs sur sa plateforme avait augmenté de 10 % sur un an au quatrième trimestre pour atteindre 22,4 millions, tandis que son bénéfice ajusté devrait atteindre 55 millions de dollars au premier trimestre, un montant supérieur au consensus (49,5 millions). « Nous avons entamé 2024 avec beaucoup d'élan et une concentration claire sur l'excellence opérationnelle », a insisté Erin Brewer, ce qui devrait permettre à la société de « conduire une expansion significative des marges » et de connaître sa « première année de flux de trésorerie disponible positif », s’est-elle félicitée. Très volatil, le titre a terminé la séance du 14 février sur un gain de 35 %, soit sa plus forte progression journalière en quatre ans, suivi d’une nouvelle progression de 16 % le lendemain.

  
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JD1976 JD1976
21/02/2024 14:28:49
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Les parfums ont détrôné champagne et cognac à l’export

Un liquide alcoolisé chasse l’autre ! L’industrie des parfums et cosmétiques a surpris en affichant pour 2023 le deuxième excédent commercial français, avec un montant record de 16,4 milliards d’euros (+6,5 %), toujours derrière l’aéronautique (à 30,8 milliards), mais devant celui des vins & spiritueux, en baisse de 5,8 %, à 14,8 milliards.

Ces statistiques relevées par les douanes françaises et la Fédération des exportateurs de vins & spiritueux de France (FEVS, 550 entreprises adhérentes) corroborent ce que les chiffres et commentaires des groupes cotés du secteur, dont Moët Hennessy (LVMH, propriétaire d’Investir), Pernod Ricard et surtout Rémy Cointreau, très dépendant du cognac, ont donné à voir ces derniers trimestres : le déstockage constaté aux Etats-Unis est plus ample et plus long que prévu, sans que la Chine ne prenne véritablement le relais malgré la fin de la politique zéro-Covid.


Déstockage massif aux Etats-Unis

Selon la FEVS, les exportations de vins & spiritueux ont diminué de 5,9 %, à 16,2 milliards d’euros, l’année dernière, une baisse qui a même atteint 10,4 % pour les volumes vendus. Le plongeon se révèle particulièrement rude pour le cognac, qui a subi aussi aux Etats-Unis la concurrence de la tequila. Le chiffre d’affaires des eaux de vie charentaises à l’international a chuté de presque 15 % en valeur, à 3,35 milliards, et de 21,1 % en volume. Le champagne, autre champion traditionnel des exportations françaises, a un peu mieux résisté : ses facturations hors de France se sont effritées de 0,6 %, à 4,19 milliards, tandis que les volumes se contractaient de 11,2 %.

Par grand marché, la Fédération a constaté, aux Etats-Unis, une baisse de 22 % en valeur des exportations françaises, tombées à 3,6 milliards d’euros, plombées par les spiritueux (essentiellement le cognac), en chute de 37 %. Rappelons que le marché américain avait surstocké jusqu’en 2022, par précaution face aux pénuries (bouteilles, transport maritime…) et pour satisfaire une demande explosive de la part de consommateurs pressés, après les confinements, de retrouver leurs bars et de dépenser les économies réalisées durant la pandémie.

Mais les chaînes d’approvisionnement se normalisant, l’inflation rognant le pouvoir d’achat des ménages et la hausse des taux d’intérêt pesant sur les finances des grossistes et distributeurs américains, ces derniers se contentent depuis des mois d’écouler les stocks accumulés afin d’encaisser de la trésorerie.


Le marché chinois a mieux résisté, mais sans retrouver son dynamisme passé. La FEVS ne précise pas son poids (les exportations en Asie ont représenté un montant global de 4 milliards d’euros, en augmentation de 1 %), mais « la Chine présente, quant à elle, un visage contrasté, avec une bonne dynamique des spiritueux (+3 %), tirés par le cognac, alors que les vins fléchissent de 20 % en valeur, à l’aune de la baisse globale des importations chinoises de vin (-21 %), commente l’organisme professionnel.

  
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JD1976 JD1976
19/02/2024 08:34:17
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Faute d’actualité majeure, la semaine devrait commencer dans le calme, d’autant que Wall Street ne rouvrira ses portes que demain en raison du President’s Day célébré ce lundi.

Sur le marché parisien, les investisseurs se concentreront sur la poursuite de la saison des résultats annuels, dont la cadence va ralentir alors que les deux tiers des fleurons de la cote tricolore ont déjà dévoilé leurs comptes.

Cinq composantes du Cac 40 se prêteront ainsi au jeu cette semaine, à savoir Air Liquide et Carrefour mardi, avant Danone, Axa et Engie jeudi.

De nombreuses publications de membres du SBF 120 sont en revanche au programme, à commencer par Bic, Icade et Forvia ce lundi, avant Bureau Veritas, Accor, Eramet, Imerys, Ipsos, Sopra Steria, Alten, Seb ou encore Plastic Omnium dans les prochains jours.


A suivre... 🧐

  
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FEREZE FEREZE
17/02/2024 08:58:05
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C'est le gouvernement qui a donné l'exemple avec l'augmentation des salaires des hommes et des femmes politiques, alors que rien ne le justifie. Encore une fois, la Macronie est à vaumir et maintenant, le sieur Macron veut engager la France et l'Europe peut-être dans un conflit avec la Russie sans même consulter l'avis de la population. Ça sent franchement la caca.

  
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JD1976 JD1976
17/02/2024 08:36:49
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SNCF, la grève de la honte


Les Français ont vendu leur voiture car on leur a dit qu’avoir une voiture, ce n’était pas propre ; ils ne doivent plus prendre l’avion pour partir en vacances parce qu’on leur dit que ça pollue la planète. Alors ils ont réservé des billets de train pour partir en vacances et… les trains sont supprimés. Bienvenue en France ! Choisir le train c’est agir pour la planète, nous dit la SNCF. Les Français sont contents, ils ont payé leurs billets, l’État au sens large a encore versé plus de 20 milliards de subventions l’an dernier, mais ils ne partiront pas. Treize académies de France, en pleines vacances scolaires, sont concernées.

Dans les médias on leur dit qu’ils vont recevoir des SMS ou des e-mails, mais ils ne reçoivent rien. Ils découvrent l’annulation sur l’application. Au 3635, difficile de joindre un conseiller avant vingt minutes d’attente. On leur dit qu’ils seront remboursés automatiquement à 100 % mais il faut faire la démarche, et c’est loin d’être clair. La SNCF s’engage à faire des tarifs de - 50 % à ceux qui ont eu des trains annulés ?

Ce n’est pas encore valable pour ceux qui ont déjà d’autres billets à prendre. Donc on attendra. Combien de temps d’attente pour ces - 50 % ? Nul ne sait. Bref, être pieds et poings liés à la SNCF pour les longs trajets ne peut pas être une option pour le futur, n’en déplaise à ceux qui défendent la suppression des navettes aériennes en métropole et des trajets sur autoroute.

L’histoire se répète. Les 24 et 25 décembre 2022, 200.000 voyageurs avaient été privés de train car les contrôleurs demandaient l’augmentation de leur prime de travail. Cette prime avait été augmentée de 60 euros brut par mois et les contrôleurs avaient obtenu, en plus, un « accord sur la cessation progressive d’activité » afin de partir plus tôt à la retraite (ouvert à 57 ans pour les générations avant 1973, 59 ans et 5 mois en moyenne effective) et une augmentation de salaire automatique tous les 4 ans.


«Les salaires sont déjà généreux»

De nouveau, nous sommes otages d’une grève menée par les contrôleurs SNCF qui demandent une augmentation de 150 à 200 euros brut par mois de leurs salaires et sa prise en compte dans le calcul de leur retraite. Le syndicat SUD-rail demande, lui, la revalorisation de la prime de travail de 500 euros brut par mois. Pourtant, Jean-Pierre Farandou, le patron de la SNCF, a souligné que les contrôleurs SNCF ont été augmentés de 20 % en moyenne sur les trois dernières années.

Et les salaires sont déjà généreux : le salaire avec primes d’un contrôleur en début de carrière est de 2900 euros brut (soit 2500 euros net environ) et de 4400 euros brut (soit 3500 euros net environ) en fin de carrière. Et si on ne connaît pas la retraite moyenne d’un contrôleur SNCF, on sait que les montants mensuels moyens bruts de droit direct étaient à la SNCF de 2115 euros en 2021 et que, cette année-là, les nouveaux retraités de droit direct touchaient 2385 euros par mois. Bien plus que la moyenne des pensions.

Des rémunérations et des pensions élevées aussi par rapport à l’étranger. Ainsi en Italie, d’après TF1, le salaire d’un contrôleur de train oscille entre 1560 et 2400 euros brut par mois. Notons surtout qu’une telle situation de blocage est impossible en Italie où le droit de grève dans les services publics essentiels est encadré depuis 2000 et où les transports doivent garantir un service complet de 6 heures par jour (et notamment sur les heures de pointe), un service de desserte des banlieues, des liaisons longue distance et un service pendant les vacances scolaires, les périodes d’élections et les fêtes (Noël, Pâques, etc.). Nous devrions en prendre de la graine.


Le groupe centriste du Sénat vient de déposer une proposition de loi pour instaurer des périodes de 15 jours maximum (dans un seuil de 60 jours par an) où le gouvernement pourrait interdire les grèves dans les services publics et les transports afin d’éviter les situations de blocage pendant les vacances scolaires… ou les Jeux olympiques par exemple. Une loi qui permettrait notamment de mettre fin au chantage des grèves de Noël. Depuis 2002, 14 mois de décembre ont connu des grèves SNCF…

Il est urgent de rationaliser le droit de grève dans les services et transports publics. Et d’allumer la lumière sur ce phénomène qui gâche la vie des « usagers ». Étrangement, il n’existe pas de données publiées sur les journées de grève, ni pour la fonction publique territoriale, ni pour la fonction publique hospitalière. En 2019, les agents de l’État regroupent 33,2 % des journées perdues pour fait de grève. Quand on y ajoute le secteur des transports, c’est encore pire : en 2019, l’État, la RATP et la SNCF se sont partagé 45 % des jours de grève du pays.

Une surreprésentation du secteur public et des transports rendue possible par un détournement presque systématique des règles et un recours abusif des préavis de grève illimités. Ces préavis de grève illimités permettent, pour les adhérents du syndicat qui les a déposés, de se mettre en grève quand ils le souhaitent et contournent ainsi l’obligation de présenter un préavis 5 jours avant toute grève, ce qui rend complètement caduque la loi de 2007 sur le service minimum. Nous sommes en permanence à la merci de la prochaine grève. Et, incontestablement, un chantage aux Jeux olympiques est en cours de préparation chez nos cheminots maison que ce soit à la SNCF ou à la RATP. Comment expliquer autrement le choix de la CGT-RATP de déposer un préavis de grève courant du 5 février… au 9 septembre, soit le lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques ?

Pourtant, des mesures exceptionnelles ont déjà été actées pour la période des Jeux pour le personnel du secteur. On évoque le rachat des RTT majoré de 25 % à 40 % pour la période et une indemnité de 50 euros brut (environ 30 euros net) versée aux agents de la SNCF actifs « par jour d’épreuves » olympiques. Sur 19 jours de JO, cela représente environ 570 euros net. À cela devrait s’ajouter une indemnité journalière de gardes d’enfants, le renforcement du comité d’entreprise (pour proposer plus de places en colonies de vacances) ou encore une indemnité de logement. Du côté de la RATP, les négociations sont encore en cours. Pas sûr que la SNCF et la RATP sachent nous faire préférer le train et les transports en commun quand chaque fois nous restons à quai.



  
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