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Plantation des Terres Rouges, la holding de Vincent Bolloré, détient désormais 6,01 % du capital et des droits de vote de Rubis. En coulisses, ce mouvement traduit une volonté claire de l'homme d’affaires de renforcer son influence dans le secteur de l’énergie, à un moment charnière pour le groupe.
Au 31 décembre 2024, la participation de la holding ne dépassait encore que 5,05 %, selon les chiffres disponibles sur le site de Rubis. En franchissant le seuil des 6 % le 7 avril dernier, le groupe Bolloré envoie un signal fort : Rubis intéresse, et pas qu’un peu.
Rubis, spécialiste de la distribution de produits pétroliers, développe également des activités dans les énergies renouvelables. Un profil hybride, entre infrastructures fossiles et transition énergétique, qui attire des investisseurs aux visées industrielles autant que financières.
Avec cette montée au capital, Vincent Bolloré se positionne à un moment clé pour le groupe, alors que le secteur est sous pression face aux enjeux de décarbonation et de diversification. Si Rubis conserve un ancrage solide dans le carburant, l’entreprise multiplie les incursions dans les énergies alternatives, avec des projets d’envergure en cours.
Ce type d’investissement n’a rien d’anodin. Le seuil des 6 % ouvre la porte à des droits accrus d’information, voire à une influence indirecte sur les orientations stratégiques de l’entreprise.
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