Clouer au sol des Boeing 737 MAX 8? Un casse-tête pour les Etats-Unis - Page 7

Oui Cri, mais ce qui est interessant a noter, c'est que le monde, grace a Trump, et quelques uns de ses affides est devenu tellement instable, qu'il cree ce genre de reactions en chaine.

Ce qui m'inquiete par dessus tout, c'est le repli sur lui-meme de chaque pays, la vision de 'l'autre' qui devient un ennemi et en consequence le developement des programmes d'armements.

La Chine par l'intermediaire de son Psdt vient d'envoyer un message tres fort, pour ne pas dire un ordre, a ses armees en ce sens; " (vous devez) etre a votre plus haut niveau de preparation et de capacites!

Les negociations commerciales en cours, me semblent de plus en plus un paravent...

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Ce sont les voyageurs et navigants qui vont décider pour les autorités !

Sans doute le pire des scénarii pour Boeing

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Ca progresse tres vite... maintenant ... il n'y a plus que les USA...

Message complété le 13/03/2019 10:51:25 par son auteur.

Erreur, le Canada n'a pas encore cede a la panique ambiante.

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« Ingénierie payée au lance pierre »

J’ai juste lu ça et ça m’a plu

Ah je le connais il va dire qu’il pensait pas à moi

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On n'oubliera pas que ces systèmes , d'aide au pilotage ou à la conduite suivant les mobiles , ont tous un but unique : supprimer au maximum les tâches humaines afin de considérablement améliorer la productivité et bien entendu à moindre coût .

Ingénierie payée au lance pierres , composants minimalistes , essais d'endurance , de fonctionnement , en modes dégradés limités là aussi au strict minimum , formations au rabais et insuffisantes ,etc , etc..... ceci laisse des trous béants dans la compréhension des systèmes et de leurs imperfections et , bien entendu , ampute gravement les capacités de réactions face à des événements inconnus voire improbables

On décompte donc maintenant régulièrement les morts pour de sombres politiques économiques scandaleuses

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De bonne guerre mieux vaut se préoccuper de la raison pécuniaire plutôt qu'humain.

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Voilà la réponse Coco85 :

Les compagnies américaines font toujours front derrière Boeing malgré la cascade d'immobilisations du 737 MAX. Pourtant, la panique gagne les personnels navigants et les passagers, un grand nombre refusant désormais d'embarquer à bord de cet avion ou réclamant de le clouer au sol après l'accident d'Ethiopian Airlines .

Message complété le 12/03/2019 18:32:01 par son auteur.

L'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) interdit les vols de 737 Max en Europe

737 MAX 7 , 8 et 9

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Oui on glose sur le pilotage "en dégradé" ou vers plus d'effort manuel mais il y a déjà eu une panne fatale il y a 4 mois et Boeing n'en pas tiré toutes les conclusions qui s'imposaient, trés visiblement. Pour l'instant la conclusion qui s'impose est de laisser Boeing travailler sur la question et ne plus leur acheter aucun avion ou mettre en suspens les commandes en cours tant qu'ils n'ont pas apporté une réponse satisfaisante. Un raisonnement financier serait déraisonnable. Si s'avérait exacte l'info assez imprécise ou rumeur qui court sur des frais qui n'ont pas été engagés pour améliorer la résistance à ce genre de panne ou en diminuer la probabilité à l'issue de l'accident de fin 2018, ce serait trés grave.

Enfin il est heureux qu'un homme politique qui réagit sur tweeter sans être un spécialiste éclairé, pour une fois se taise.

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Ont-ils encore le droit de survoler les Etats-Unis ?

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Malaisie , Allemagne et Royaume Uni interdisent les vols de 737max et la France suspend également le survol du territoire par ces appareils qui ne vont pas tarder à être cloués au sol dans leur ensemble.

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Salut Fredfr91,

Plusieurs points:

"...donc contrer l'effet à piquer induit par le stab trim avec la roue prévue à cet effet." Ben oui, mais actionner le trim à la main… ça prend un certain temps..!

De mémoire, le principe n'est pas récent et ça date, si je me souviens bien, des premières procédures liées aux automatismes (fin des années 70 et début des 80...?) et des premiers équipages à 2...Bref à l'époque, en cas de pannes majeures de l'ensemble des systèmes, les procédures pour le pilotage "en manuel" se résumaient au palonnier et au trim autant dire aux "fesses"!

Par contre cette solution, comme tous les trucs à la con d'ingénieurs, ça peut passer quand il y a de l'eau sous la quille et rien juste devant sauf une très longue piste, mais quand c'est juste après le décollage en pleine montée, ça ne laisse pas beaucoup de chances; Apparemment, il semblerait que dans les 2 cas, c'est lors du demi-tour vers l'aéroport qu'ils auraient perdu le contrôle (mise en virage engagé ?). Attendons les résultats des enquêtes auxquelles le BEA devrait être associé puisqu'il y a des victimes françaises.

Lu , il n'y a pas longtemps, une interview de Jean Pinet (Pilote d'essais de Concorde) qui avouait:

« Il y a 40 ans, nous avons fait l’erreur de penser que les automatismes et les procédures allaient résoudre tous les problèmes.»

Il me semble aussi qu'en 2018 ou 2017, Boeing soutenait l’idée du cockpit mono-pilote pour les avions monocouloirs (donc 737). Un seul pilote à bord assisté de nombreux automatismes pour l’assister et piloter à sa place.

Dans un avion comme dans une entreprise, il ne doit y avoir qu'un seul boss; Toujours plus d’automatismes pour by-passer le pilote n'est pas à mon sens, la bonne voie à suivre.

Quoiqu'il en soit, je pense que Boeing va devoir mettre le paquet pour trouver les causes et les solutions, parce que sa survie en dépens.

Enfin, la décision chinoise de clouer tous ses 737 max au sol est une réponse politique au pb de Huawei. Ses 96 appareils ne représentent que 3% de la flotte totale chinoise et les transferts sur d'autres avions se font sans trop de problèmes.

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L'irresponsabilité économique aura sans doute fait de nombreux nouveaux morts !

L'histoire du TITANIC est toujours valable dès que l'on ne parle que d'économie !

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Je ne connaissais pas le système MCAS et suis surpris !

Ils ne dialoguent donc pas avec Airbus dont le système anti décrochage EN LOI NORMALE n'est pas surpassable mais, et on le sait officiellement depuis peu, une solution existe.

Airbus avait démontré que de fausses informations d'AOA pouvait entrainer l'avion, par ses calculateurs et leur logique, dans un piqué de récupération en automatique et sans possibilité pour les pilotes de contrer la descente sauf en LOI ALTERNATE.

Information qui fût diffusée aux utilisateurs après les deux incidents déjà cités (et peut-être un accident sans passagers à bord mais là c'est juste peut-être), c'est d'ailleurs parce que les pilotes, non formés à ce type de problème, l'avait compris qu'il n'y a pas eu accident.

D'après ce que j'ai lu sur une doc technique le système MCAS n'est pas lui non plus surpassable sauf à actionner le trim en manuel !!!

Je suppose que cela signifie en pur manuel, pas avec les boutons sur les manches, et donc contrer l'effet à piquer induit par le stab trim avec la roue prévue à cet effet.

C'est des trucs purement d'ingénieurs, certes l'idée est bonne, mais les mauvaises idées sont :

De ne pas avoir informé les pilotes de la totalité du fonctionnement du MCAS

De ne pas les avoir informé de la possibilité, certes infime mais la preuve !, qu'une fausse information d'AOA peut se produire et que les calculateurs produiront leur logique.

De ne pas les avoir formé à ce type de problème.

Et surtout d'avoir oublié le 'startle effect" ou effet de surprise qui peut bloquer le cerveau pendant quelques secondes cruciales.

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Pays et compagnies suspendent tour à tour les autorisations de vol du 737 Max 8 et/ou 9 (Australie ,Singapour , Chine , Indonésie , Corée , etc....)

L'Europe qui voit pourtant pas mal de compagnies équipées reste à la remorque , mais la situation devrait évoluer tant que des mesures contraignantes et efficaces ne seront pas annoncées , vraisemblablement après dépouillement des boites noires du vol Ethiopian

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Les Etats-Unis vont obliger Boeing à procéder à des modifications du 737 MAX 8 et du 737 MAX 9, notamment des logiciels et du système de contrôle MCAS conçus pour éviter les décrochages de ces avions

Vu la vitesse de décisions avant le dépouillement des boites noires , on est en droit de penser que cet accident était sinon prévisible , à minima pas si étonnant sans que les retours d'expériences envers des presque accidents n'aient été enclenchés .

L'irresponsabilité économique aura sans doute fait de nombreux nouveaux morts !

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S'il s'agit bien de problèmes d'AOA et de calculateurs associés les mêmes problèmes ont été rencontrés sur Airbus ayant provoqué une grosse frayeur à au moins deux équipages incapables de récupérer l'avion et là les pilotes ont démontré leur utilité puisqu'il n'y a pas eu de crash.
Depuis Airbus a mis au point une procédure qui permet de surpasser les calculateurs et est salvatrice.
Donc l'avion sans pilotes n'est pas pour demain....!
De toutes façons tant qu'il n'y aura pas de cargos (bateaux) sans équipage il n'y aura pas d'avion sans pilote.

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Boeing va devoir rassurer sur la fiabilité de son dernier modèle, le 737 MAX 8, dont un nouvel exemplaire s'est écrasé dimanche en Ethiopie - le deuxième en quelques mois. Mais les autorités américaines peuvent-elles clouer au sol ces avions, locomotive des ventes de l'avionneur?

"Nous n'avons pas de commentaire à faire ce matin", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la FAA, un des régulateurs du transport aérien américain.

Son silence traduit l'embarras des autorités, qui sont sous pression pour rassurer le grand public alors que des passagers partagent sur les réseaux sociaux leur crainte d'embarquer à bord d'un 737 MAX.

Signe que la question est sensible: la FAA et le NTSB, autre régulateur du transport aérien, en discutent directement avec le département d'Etat, et ont dépêché du personnel pour assister les enquêteurs éthiopiens.

"Même si on ne sait pas encore grand-chose sur l'accident, on ne peut pas vraiment écarter une immobilisation des 737 MAX", estime Richard Aboulafia chez Teal Group.

En immobilisant les 737 MAX, la Chine, l'Indonésie et Ethiopian Airlines ont créé "un précédent", ajoute cet expert, qui n'écarte toutefois pas la possibilité que la politique influe sur les régulateurs, Boeing étant un des plus gros exportateurs des Etats-Unis.

"Politiser la sécurité n'est jamais une bonne idée", prévient-il.

- Confiance -

Le 737 MAX 8 de la compagnie Ethiopian Airlines s'est écrasé dimanche au sud-est d'Addis Abeba peu après le décollage, tuant les 157 passagers et membres d'équipage.

C'est ce même modèle, version remotorisée du 737, qui s'était abîmé en mer en Indonésie fin octobre, entraînant la mort des 189 personnes à bord, là aussi quelques minutes après le décollage.

Il est particulièrement rare qu'un nouveau modèle enregistre deux accidents mortels en peu de temps. Il faut remonter aux années 1970 lorsque le DC-10 avait rencontré des accidents mortels rapprochés en raison de problèmes de design.

Les causes des accidents des 737 MAX, dont le moteur est plus gros que dans les vieux 737 NG, ne sont pas connues mais la récupération, lundi, des boîtes noires de l'avion d'Ethiopian Airlines devrait rapidement donner des éléments tangibles.

L'accident de Lion Air avait, lui, braqué les projecteurs sur les capteurs d'incidence (AOA, Angle of Attack sensor), dont un dysfonctionnement peut conduire l'ordinateur de bord, pensant être en décrochage, à mettre l'appareil en piqué alors qu'il faudrait au contraire le redresser.

Boeing s'est contenté pour l'instant d'envoyer du personnel pour aider à l'enquête en Ethiopie et a reporté la présentation officielle de son long courrier 777X prévue mercredi.

En Bourse, le titre dévissait de plus 7% lundi à Wall Street.

Le constructeur a encore la confiance des compagnies aériennes américaines, American Airlines maintenant comme prévu les vols de ses 24 exemplaires, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.

"Nous gardons confiance en la sécurité et en la navigabilité de notre flotte (...) et n'avons pas prévu de changer nos procédures et politiques opérationnelles", assure pour sa part un porte-parole de SouthWest Airlines, qui opère 34 737 MAX 8.

- "Outil de commerce" -

Pour Boeing, l'immobilisation des 737 MAX 8 serait un gros revers: non seulement ils sont la locomotive des ventes et des bénéfices, mais 350 exemplaires de cet avion, entré en service en mai 2017, volent actuellement.

Lorsque les autorités américaines avaient cloué au sol les 787 pour des problèmes de batteries il y a six ans, seule une cinquantaine d'appareils était en service.

Les conséquences économiques seraient d'autant plus importantes que Boeing emploie plus de 150.000 personnes aux Etats-Unis et a des usines à Washington (ouest) et en Caroline du Sud.

Le groupe pesait, à lui seul vendredi, 11,3% du Dow Jones, l'indice regroupant les 30 valeurs vedettes de la Bourse de New York.

Boeing prévoit également d'augmenter la cadence de production du 737 MAX de 52 appareils par mois à 57 cette année, pour honorer un carnet de commandes de plus de 4.661 exemplaires à fin janvier.

"Boeing est stratégique. C'est un outil de commerce", souligne Michel Merluzeau, expert chez AirInsight.

Le 737 MAX fait partie des négociations commerciales en cours entre les Etats-Unis et la Chine, Washington poussant Pékin à passer de nouvelles commandes pour rééquilibrer les échanges commerciaux entre les deux premières économies mondiales, selon la presse américaine.

Dans ce contexte, la décision de la Chine de clouer au sol des 737 MAX n'est pas forcément liée à un impératif de sécurité, estime M. Merluzeau.

Outre les avions de ligne, Boeing fabrique des avions militaires comme le tanker KC-46 et est également présent dans l'industrie spatiale.

© 2019 AFP

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