Le convoi de tracteurs espagnols vienne d'arriver dans Bruxelles
Message complété le 26/02/2024 14:10:41 par son auteur.
14h03: Des agriculteurs espagnols se joignent à la manifestation des agriculteurs à Bruxelles
Une cinquantaine de représentants de l'organisation agricole espagnole Asaja ont rejoint les rangs de la manifestation des agriculteurs qui se déroule lundi à Bruxelles. Au même titre que les fédérations agricoles à l'initiative de la mobilisation, comme la Fugea, les agriculteurs espagnols s'opposent au projet d'accord de libre-échange dit Mercosur, entre l'Union européenne et certains pays d'Amérique du Sud.
"Pourquoi les agriculteurs de pays concernés par ces accords de libre-échange sont-ils autorisés à utiliser pour leurs produits des pesticides interdits depuis longtemps dans l'Union européenne?", interroge ainsi l'Asaja. Ses membres ont ajouté qu'ils défilaient en outre dans les rues de la capitale pour protester contre "la charge administrative et bureaucratique européenne".
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"Il faut mieux rémunérer les agriculteurs pour leurs efforts climatiques et céréaliers", déclare David Clarinval
Les ministres européens de l'Agriculture se réunissent ce lundi pour entendre les propositions de la Commission européenne en lien avec la simplification administrative. Un deuxième paquet de propositions est attendu en mars sur la formation des prix.
"Si des mesures à court terme s'imposent, il conviendra aussi à moyen terme de mieux rémunérer les agriculteurs pour les efforts qui leur sont demandés "hors PAC" (Politique agricole commune), à savoir les efforts fournis au niveau climatique ainsi que pour tenir tête à l'utilisation, par la Russie, des céréales comme arme de guerre contre les Européens et les Ukrainiens", a affirmé le Ministre fédéral des PME et indépendants.
La présidence belge a reçu des États membres 500 suggestions, essentiellement liées à la simplification.
Quant à ce qui est compris dans la Politique agricole commune, "la Commission propose de rouvrir les discussions à mi-mandat, c'est une bonne chose", a-t-il souligné. "On peut toujours aller plus vite, mais ici c'est déjà plus vite que d'habitude", conclut-il, interrogé sur la pression des agriculteurs qui occupent le quartier européen avec leurs tracteurs.
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Les agriculteurs belges ne rigolent pas …
Les barrages des forces de l'ordre sautent visiblement un à un : le siège du quartier européen est en marche……
https://twitter.com/i/status/1762065850129932789
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Une délégation d'agriculteurs sera reçue par le Conseil et la Commission à 14h30
Une délégation de jeunes agriculteurs sera reçue lundi en milieu d'après-midi par la présidence belge du Conseil de l'UE et par la Commission européenne, à l'issue de la réunion des ministres de l'Agriculture de l'UE, a annoncé la présidence belge.
Près d'un millier de tracteurs affluent ce lundi dans le quartier européen pour renforcer la pression.
Programmée de longue date, cette réunion doit permettre d'avancer sur des mesures de simplification de la Politique agricole commune (PAC), dans l'attente d'un deuxième paquet de propositions en mars sur la rémunération des agriculteurs, avait souligné à son arrivée le ministre belge David Clarinval.
Dans le quartier européen, ça chauffe : Batailles d'oeufs contre lances à eau.
Les pailleuse en action dans Bruxelles : les "attaques" de paille se multiplient.
https://twitter.com/i/status/1762070398533820631
Déblayage du barrage de la police belge…
https://twitter.com/i/status/1762070398533820631
Le lisier coule dans le rues
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Bruxelles toujours !
La colonne de tracteurs (200) partie de Marcq ce matin est arrivée "rue de la Loi" selon les journalistes.
La FUGEA reconnait que l'ambiance est très tendue...
Un point complet sur les revenus agricoles en Belgique.
( Belgique) Revenus des agriculteurs : à quel point gagnent-ils moins que les autres travailleurs ?
https:// www.rtbf.be/article/revenus-des-agriculteurs-a-quel-point-gagnent-ils-moins-que-les-autres-travailleurs-11333852
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C'est chaud bouillant à Bruxelles et là, le président ne pourra pas invoquer la responsabilité du RN dans les manifestations au salon de l'agriculture pour défendre la survie du monde agricole et rural.
Bruxelles Direct
Direct – Manifestation des agriculteurs : les tracteurs s'installent dans le quartier européen, gros embarras de circulation dans la capitale
26 Février 2024
"Bruxelles, prépare-toi, les vaches arrivent": des cortèges de tracteurs se font déjà entendre en Wallonie
Les tracteurs sont de retour à Bruxelles à l’occasion de la réunion des ministres européens de l’Agriculture. Les agriculteurs comptent bien maintenir la pression sur l’Union européenne, et en particulier sur ses ministres de l’agriculture, réunis en sommet ce lundi. Les différentes fédérations agricoles estiment que la Commission européenne n’a pas pris assez de décisions concrètes les concernant, malgré leurs actions de protestation au début du mois.
Ce matin, plusieurs convois ont pris la route vers Bruxelles, entrainant déjà des perturbations vers les axes principaux reliant la capitale. De nombreux embarras de circulation sont également à signaler dans le centre de Bruxelles.
Environ 300 tracteurs déjà présents dans le quartier européen en marge de la manifestation
Quelque 300 tracteurs, selon les chiffres de la police bruxelloise, étaient déjà présents vers 08h30 dans le quartier européen. Alors que la colère ne désemplit pas chez les agriculteurs, plusieurs fédérations agricoles sont de retour dans la capitale lundi matin pour manifester en marge d'un Conseil européen des ministres de l'Agriculture prévu dès 10h00. Elles entendent exprimer leur mécontentement face aux récentes décisions de la Commission européenne - jugées insuffisantes - prises en réaction aux actions de protestation menées début février.
Dès 08h30, une odeur de fumée embaumait déjà la rue de la Loi, bloquée à la circulation par le cortège de tracteurs.
La Stib, de son côté, recommande à ses usagers de préférer le métro. Les lignes de bus et de tram qui passent par le quartier européen seront perturbées.
Plus de 300 tracteurs déjà présents dans le quartier européen
Quelque 300 tracteurs, selon les chiffres de la police bruxelloise, étaient déjà présents vers 08h30 dans le quartier européen.
"Mais des centaines d'autres devraient probablement débarquer dans la matinée", a informé la zone de police de Bruxelles-Capitale/Ixelles.
Le Conseil européen des ministres de l'Agriculture doit démarrer à 10h00.
Au croisement de la rue de la Loi et de la rue de Trèves, les pneus brulés déversés par les tracteurs ont fait fondre l'asphalte.
Des agriculteurs ont aussi largué un mélange de fumier et de pneus devant la barricade policière aux abords du rond-point Schuman, le tout en musique avec la chanson "Je ne suis pas un héros" de Daniel Balavoine).
On a aperçu également une banderole originale : "Il faut traire la vache, pas l'agriculteur".
9h22 : la police a recours aux canons à eau
La police a utilisé des canons à eau à Bruxelles lundi matin pour éteindre un incendie dans la rue de la Loi. Des agriculteurs protestataires y ont mis le feu à des bottes de paille et à des pneus de tracteurs. La police anti-émeute est sur place et a fermé l'accès à la place Schuman. En raison de la manifestation des agriculteurs, aucun train ne s'arrête à la gare de Schuman pour le moment.
Les écologistes quant à eux rappellent leur souhait d'arrêter les négociations de l'accord avec les pays du Mercosur
"La proposition actuelle d'accord de libre échange entre l'Europe et les pays du Mercosur est inacceptable", selon Groen. Les Verts flamands défendront cette position au sein du gouvernement fédéral.
Ecolo réclame lui aussi l'arrêt des négociations. D'ailleurs, le gouvernement wallon (PS-MR-Ecolo) a affirmé fin janvier qu'il s'opposerait à l'accord en l'état.
Cet accord en actuellement en cours de discussion entre l'UE et quatre pays d'Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay). Les manifestants exhortent les instances européennes à ne pas approuver le texte actuel.
Cet accord est dénoncé pour sa concurrence déloyale émise envers les agriculteurs européens et son manque de considération pour les normes écologiques.
9h35 : des agriculteurs bloquent le Ring intérieur de Bruxelles à Ruisbroek
Des agriculteurs ont complètement bloqué la circulation sur le Ring intérieur de Bruxelles près de Ruisbroek vers 09h00 lundi matin. Entre-temps, le trafic en direction de Bruxelles est bloqué à partir de Hal, indique le centre flamand de la mobilité (Vlaams Verkeerscentrum).
Il y a également des perturbations depuis environ 09h00 sur la E40 entre Tirlemont et Heverlee, où une colonne de tracteurs se dirige vers Bruxelles. Les automobilistes doivent s'attendre à des temps de parcours allongés.
Les agriculteurs se font entendre depuis plusieurs semaines contre des règles européennes qu'ils estiment trop strictes en matière d'environnement et la baisse de leurs revenus.
Les convois bloquent le centre de Bruxelles. La tension monte à la rue de la Loi.
Des agriculteurs bloquent le Ring intérieur de Bruxelles à Ruisbroek
La circulation est totalement bloquée sur le Ring intérieur de Bruxelles près de Ruisbroek depuis 09h00.
Le trafic en direction de Bruxelles est bloqué à partir de Hal, indique le centre flamand de la mobilité (Vlaams Verkeerscentrum).
Il y a également des perturbations depuis environ 09h00 sur la E40 entre Tirlemont et Heverlee.
Les temps de parcours sont donc particulièrement allongés.
Certains agriculteurs présents viennent d'Italie
En effet, on a pu apercevoir les drapeaux jaunes de la principale confédération syndicale agricole italienne, Coldiretti.
Ils seraient une petite centaine selon les premières prévisions. Sinon, la Fédération wallonne de l'agriculture (FWA), la Fédération des jeunes agriculteurs (FJA), la Coordination européenne Via Campesina (ECVC), le Mouvement d'action paysanne (MAP) et le Boerenforum ont également annoncé leur présence ce lundi.
9h45 : "Ça chauffe plus que prévu", selon la police
Des policiers présents sur place, qui bloquent l'accès au rond-point Schuman, ont déclaré à nos confrères de RTL Info que la situation "chauffe plus que prévu". Des renforts sont appelés sur place, selon Belga. En attendant, des agents de police sont également bombardés de fumier, ce qui les oblige à reculer davantage. Les tracteurs et agriculteurs sont bloqués sur la rue de la Loi, mais ils tentent d'accéder au rond-point Schuman pour s'approcher des institutions européennes.
Des agriculteurs ont réussi à forcer un barrage de police à Bruxelles lundi matin, situé au croisement de l'avenue d'Auderghem et de la rue Belliard, à l'aide de leurs tracteurs, a constaté sur place un journaliste de l'agence Belga.
Plus tôt, un premier barrage de police à l'intersection avait simplement été contourné. En effet, le barrage ne tenait pas compte de la piste cyclable et du chemin piétonnier, ce qui a permis aux tracteurs de se diriger vers la place Schuman.
Le véhicule de police, en guise de barrage, a également été encerclé par plusieurs tracteurs, ce qui n'a laissé d'autre choix au policier qui conduisait le véhicule que celui de battre en retraite.
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Merci Vox,
Et justement, j'essaie de me défaire de mon Bill.... Si j'y arrive...
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@chabl
CQFD la preuve par la démonstration.
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La céréalière Céline Imart a été approchée par plusieurs partis pour les élections européennes. Elle a décidé de s'engager avec les Républicains, où elle figure en 2e position sur la liste des Européennes.
Elle était ce matin l'invitée sur BFM-TV et elle semble avoir pas mal d'idées intéressantes. Elle a en tout cas trouvé plutôt ridicule l'idée des prix planchers lancée par Emmanuel Macron alors qu'il faudrait définir ses prix planchers selon certains par département !!!
Elle va sans doute faire plus pour les LR que leur tête de liste toujours peu médiatique !!! Et elle a bien stigmatisé les députés européens de "Renew" qui ont voté toutes les décisions aujourd'hui dénoncées d'entrée de produits à bas prix et mal contrôlés par rapport à nos normes. Seuls les LR s'y sont opposés, et c'est la raison qui l'a poussée à aller chez eux.
Elle va quand même avoir du travail pour convaincre ..... !!!
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Bien sûr il n’y a quoiqu’il ne faille accroire qu’à envisager et cela en oubliant juste que pour apporter même juste ce qui ouvrirait sans le dire un début de vaste d’horizon permettant avec quelques retouches de combler certes le plus ignare d’un aspect théorique sur une échelle de corde à noeuds un inextricable bavardage pouvant sous condition accorder au superficiel ce qu’il a de plus profond et surtout écrire pour ne rien dire…
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L'agriculture Suisse se réveille, elle qui pourtant jusqu'à présent a joui d'une importante reconnaissance financière en terme de prix de commercialisation de ses productions.
Un rassemblement du monde agricole à Chiètres pour exiger un "réveil"
Manifestations paysannes : des agriculteurs bernois et fribourgeois ont rassemblé leurs tracteurs autour de la capitale en signe de protestation.
Le 24 février 2024 à 12:35
Un millier de personnes proches ou issues du monde agricole se sont rassemblées pacifiquement vendredi soir à Chiètres (FR). Elles ont lancé "un appel de réveil à l'administration, à la politique et aux acteurs du marché".
Les participants ont fait le déplacement principalement en tracteur pour se rendre sur ce terrain privé, a indiqué la police cantonale fribourgeoise. Celle-ci a dénombré environ 420 véhicules, provenant du canton de Fribourg et des cantons limitrophes.
Aucune perturbation et aucun incident ne sont à relever, a ajouté la police. Au terme des prises de parole, les participants ont quitté les lieux dans le calme.
Les agriculteurs suisses sont aussi en colère: interview de Fabien Kolly
https://www.rts.ch/play/tv/-/video/-?urn=urn:rts:video:14725210
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Waine 👍
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Oui,
Beaucoup de gens dans mon village disent que je ne fais pas les choses sans réfléchir.
Je dirais, me connaissant un peu, que je fais ce que je sais faire, ce que je me suis programmé a faire.
Si je progresse, c'est que je le fais bien...?....
Et des papis de plus de 70 ans , bien plus gros et efficaces que moi continuent pourtant de faire pareil , achats de terres, de terrains a bâtir pour faire encore et encore des locations ....
Et ne font pas ça sans réfléchir.
Comme on ne s'appelle pas Bill, personne n'y fait attention, sauf dans notre village. Pourtant.....
....
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Bill Gates achète car il a de l'argent et il diversifie ses investissements.
CQFD.
J'aurai autant d'argent que lui que je ferai pareil mais en moins pire car lui ne connait pas la terre et part dans ses idéaux.
De plus cette vidéo va a l'encontre d'une théorie qui dît que Bill fait parti d'un complot visant a réduire des 3/4 la population mondiale.
S'il veut tuer autant de gens, pourquoi investir dans leur nourriture ?
Alors elle est où la lumière ?....
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Comme je n’ai pas de maître, si la lumière ne s’allume pas, je vérifie l’ampoule puis le fusible. C’est plus zen que de s’acharner sur le pauvre interrupteur. Je dis ça je dis rien 😇
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Oui pourquoi ?
Parce que d'après la vidéo, g pas spécialement compris, hormis le besoin de capitaliser
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ce que réclament les agriculteurs portugais…
Là encore, on constate une certaine uniformité des mesures demandées en faveur des exploitations agricoles.
Voici une copie traduite du cahier de doléance édité par le principal syndicat agricole et coordonnateur de la "Marche lente de l'agriculture familiale".
2024-02-07
Plaintes sur l'agriculture familiale - 8 mesures urgentes - Marche lente des tracteurs et des agriculteurs à Vila Real
https://www.cna.pt/news/show/720
Cahier de doléances approuvé lors de la Marche lente des agriculteurs, promue par la CNA et ses affiliés, à Vila Real le 7 février, à remettre aux organes souverains et aux partis politiques.
Plus de petits et moyens agriculteurs, plus d'agriculture familiale, plus de production nationale, pour la Souveraineté Alimentaire du pays !
L'agriculture familiale a de nombreuses raisons de se battre et nous avons des revendications pour améliorer la vie des paysans et des métayers afin de nourrir la population !
Les 8 mesures urgentes pour la défense de l'Agriculture Familiale, des Terres Communes et du Monde Rural :
1. Des prix de production justes pour un revenu juste pour ceux qui nourrissent la population
Les agriculteurs restent le maillon faible de la chaîne agroalimentaire, avec des prix de production en baisse constante. Nous demandons l'intervention des pouvoirs publics pour garantir des prix justes pour la production nationale, en préservant le revenu et la vitalité des exploitations agricoles :
Des mesures de régulation du marché pour garantir des prix rémunérant la production, avec l'application d'une loi interdisant de payer les agriculteurs en dessous du prix des coûts de production ;
• Mettre fin à la "dictature" de la grande distribution en réglementant et en encadrant son activité ;
• Limiter et contrôler les importations débridées et inutiles ;
• Mettre en place un programme d'achats publics de produits locaux et d'agriculture familiale pour dynamiser les circuits courts agroalimentaires tels que les marchés locaux et l'approvisionnement des cantines.
Lutter contre la spéculation sur les prix des facteurs de production :
• Réguler les prix de l'énergie et des carburants ;
• Augmenter les remises sur le diesel et l'électricité verte ;
• Réguler le marché et les prix des engrais, des produits phytopharmaceutiques, des semences et des aliments pour animaux.
Le rejet des "accords de libre-échange", tels que l'accord UE-Mercosur, qui écrasent les petits et moyens agriculteurs des deux côtés de l'Atlantique et nuisent à l'environnement.
2. La défense des surfaces utiles utilisées par les métayers, héritage et ressource vitale pour le maintien de l'agriculture familiale et le respect de la loi Baldios.
Nous rejetons l'attaque féroce et discriminatoire contre les Baldios et leurs métayers, qui limite la pratique du pâturage, discrimine l'accès aux aides pour ceux qui produisent dans les zones de montagne et les tentatives successives des grands groupes économiques de s'approprier la propriété communautaire.
Nous demandons que l'ensemble des friches soit éligible aux aides de la PAC, car ces surfaces sont indispensables à l'alimentation des animaux des petites et moyennes exploitations.
3. Une PAC équitable, avec des aides réservées à ceux qui produisent
Bien que nous fassions tous partie du marché commun, au Portugal, environ 40 % des agriculteurs ne bénéficient d'aucune aide directe de la PAC. Et 90 % de ceux qui parviennent à "entrer" dans la PAC ne reçoivent que 30 % des aides de la PAC, alors qu'ils représentent 50 % de la valeur de production standard (VPS) et n'ont que 25 % de la SAU.
Ce chemin d'injustice doit être inversé. C'est pourquoi nous demandons
• L'abrogation des coupes dans le régime des petites exploitations agricoles
• L'équité dans la distribution des aides publiques, qui doivent toujours être liées à la production, en garantissant l'accès à tous ceux qui produisent, et qui doivent être modulées et plafonnées ;
• Dans les mesures environnementales, créer des mesures qui valorisent les caractéristiques de l'agriculture nationale, comme la polyculture et les produits à la base de la diète méditerranéenne, comme les légumineuses, et des systèmes de production mieux adaptés à chaque région. Ainsi que la valorisation du pâturage extensif dans les zones de friche par les bovins, les ovins, les caprins et les équidés, qui ont été exclus des écorégimes ;
• Assouplir les règles d'investissement dans l'agriculture familiale et accélérer les paiements anticipés ;
• Soutenir les forêts à usages multiples composées d'espèces indigènes et où les propriétaires peuvent exercer leurs activités, en luttant contre la spéculation des grandes industries du bois et de la cellulose qui écrase le prix de la production de bois.
4. Respecter le statut de l'agriculture familiale
L'application complète et structurée des mesures préconisées dans le statut de l'agriculture familiale est fondamentale pour le développement des exploitations familiales, qui représentent plus de 90 % des agriculteurs du pays.
5. Indemnisation des agriculteurs pour les dommages causés par les animaux sauvages
Les dommages causés aux cultures, aux forêts et au bétail par les animaux sauvages restent sans réponse et l'alimentation de ces animaux ne peut se faire au détriment du travail et de l'investissement des agriculteurs. Nous demandons
• L'octroi d'une indemnisation équitable, de manière rapide et non bureaucratique, aux personnes touchées, sur la base d'une enquête sur les pertes, à réaliser par les services du ministère de l'Environnement et de l'Action climatique, et l'ICNF.
• Apporter un soutien exceptionnel à tous ceux qui pratiquent l'élevage dans une zone de conservation du loup ibérique, car le maintien du loup devient coûteux pour les agriculteurs.
6. Le droit d'accès à la terre, aux ressources naturelles et à un environnement équilibré pour produire et promouvoir notre souveraineté alimentaire
Les politiques "produire pour exporter" des gouvernements successifs, les profits scandaleux de la grande distribution internationale, la pression exercée par les grands groupes économiques et financiers pour l'installation de monocultures extensives super intensives, la production d'énergie ou les crédits carbone ont conduit à une exploitation accrue des producteurs et des consommateurs, à l'accaparement des terres, des bénéfices des investissements publics dans l'irrigation et d'autres ressources. Le gouvernement doit défendre l'intérêt national et garantir aux petits et moyens agriculteurs l'accès prioritaire à la terre et aux autres ressources pour la production alimentaire locale, comme condition déterminante pour la protection de l'environnement et l'atténuation et l'adaptation au changement climatique. Nous demandons
• La lutte contre la concentration des terres et la spéculation à des fins non agricoles ;
• La lutte contre la prolifération des monocultures super intensives ;
• La garantie d'un accès prioritaire à la terre pour les petits et moyens agriculteurs.
• La souveraineté alimentaire du Portugal.
7. Rendre la Casa do Douro aux viticulteurs du Douro
Nous demandons que le processus électoral de la Casa do Douro soit achevé, afin qu'elle soit en mesure de garantir la vente du vin de Porto et du Douro, et d'assurer des prix équitables et des revenus décents aux viticulteurs, en particulier aux petits et moyens producteurs familiaux.
8. Un seul ministère de l'agriculture, des forêts et du développement rural fort et des services publics de qualité dans le monde rural
La répartition des compétences en matière d'agriculture, de sylviculture et de développement rural entre trois ministères a été une mesure politique qui a porté préjudice à l'agriculture familiale, la partie majoritaire du secteur agro-forestier, en dévalorisant son importance économique et sociale ainsi que son influence positive et directe sur le monde rural.
Le Portugal a besoin d'un ministère de l'agriculture qui couvre les domaines de la sylviculture et du développement rural, avec des compétences renforcées et les moyens et ressources humaines nécessaires pour soutenir le travail et la gestion des exploitations agricoles familiales dans tout le pays. Ainsi que la santé publique, l'éducation, les transports et les services de communication.
CNA et affiliés
Vila Real, 7 février 2024
Marche lente de l'agriculture familiale
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NB : impossible d'avoir d'autres informations. les médias bulgares passent pour être parmi les plus contrôlés d'Europe par le pouvoir et donc ne filtre que ce qui a le droit de filtrer, l'information officielle.
Même en passant par une traduction en cyrillique, on trouve rien…
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La colère monte aussi en Bulgarie. Idem. Ça date du 6 février 2024. Mais il est écrit : " Les protestataires menacent d'étendre leurs actions dans les prochains jours."
Je suis pas certain qu'on relaye vraiment toute l'actualité protestataire agricole qui s'étend sur toute l'Europe et qui relève du camouflet pour les poly-tiques de l'Europe à marche forcée pro ukrainienne.
Raz le bol des concessions agricoles faites à l'Ukraine au détriment de la survie économique des producteurs européens.
Pourquoi on n' importe pas des poly-ti-chiens d'Ukraine pour mettre à la place du parlement européen tant qu'on y est… Ce serait sûrement très pédagogique, ça aurait le mérite en haut-lieu d'expliquer ce que ça fait comme dégâts.
En Bulgarie, des agriculteurs bloquent des dizaines de routes
AFP | 06 février 2024 à 17:30
Des agriculteurs bulgares se sont joints mardi au mouvement de colère de la profession en Europe, dénonçant à leur tour les importations d'Ukraine, des conditions précaires et des normes écologiques européennes jugées excessives.
« C'est un enfer ! Nous sommes sur la corde raide », a déclaré à l'AFP Ventsislav Mitkov, un petit producteur de céréales de 42 ans venu manifester à Breznik (ouest). « De nombreux agriculteurs risquent la faillite d'ici six mois si nous ne recevons pas les subventions qui nous sont dues et des dédommagements face à la concurrence déloyale ukrainienne ».
Si le mouvement s'est essoufflé en France et en Roumanie, des manifestations agitent encore certains pays de l'UE, des Pays-Bas à l'Espagne, de la Lettonie à l'Italie, sur fond de revendications multiples.
Brandissant le drapeau bulgare et actionnant leurs klaxons, des centaines de tracteurs ont entravé la circulation à travers le pays des Balkans. Les protestataires menacent d'étendre leurs actions dans les prochains jours.
Le Premier ministre Nikolay Denkov a promis de « débloquer au plus vite l'aide pour ceux qui en ont vraiment besoin » et de s'entretenir avec Bruxelles.
En première ligne, la Commission européenne a enterré mardi un projet législatif visant à réduire l'usage des pesticides, dans un nouveau gage donné aux agriculteurs.
La grogne monte aussi contre l'exemption de tarifs douaniers accordée en 2022 aux produits agricoles ukrainiens. Devant l'afflux de céréales bon marché sur le sol bulgare, le secteur dénonce de longue date cette concurrence « faussée », avec déjà des manifestations au printemps 2023.
« Ils font chuter les prix en facilitant les importations de pays extérieurs à l'UE et en même temps, ils nous imposent des restrictions qui brident notre compétitivité », a estimé Miloslav Mihaylov, 35 ans, très remonté contre les règles européennes.
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Et pour 4 sous t'as plus rien maintenant....
Très bon suivi Gars d ain. Pour l'Inde je savais. Pas pour la Grèce
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