Et à la fin il ne restera plus que l'OR. - Page 50

Or en $ - Mensuel - Ichimoku - Bougies Heikin Ashi.

Toujours haussier en ce fin de mois de novembre.

Petit bémol : la mèche basse de la bougie de novembre, les 8 bougies précédentes n'ayant eu aucune mèche basse.

Faites votre marché !

Comme souvent, Wall Sreet et Main Street sont partagés.

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Wall Street voit des gains ou une baisse latérale pour l'or la semaine prochaine, Main Street moins optimiste après la baisse de novembre.
Kitco Media
Par Ernest Hoffman
Publié :
29 novembre 2024 - 22h37
Mis à jour :
00h41

(Kitco News) – La communauté des investisseurs dans les métaux précieux est à nouveau nerveuse après le plus fort gain hebdomadaire de l'or depuis plus d'un an la semaine dernière, suivi par la plus forte baisse en une journée du métal jaune depuis quatre ans lundi.

L'or au comptant a commencé la semaine à 2 713,65 $ l'once et a rapidement atteint la résistance à 2 720 $ tôt dimanche soir. Mais cela s'est avéré être le point culminant pour le métal précieux cette semaine, car les prix au comptant de l'or ont rapidement baissé à 2 670 $ l'once à 23 h 00, suivis d'un plus bas à court terme de 2 664,79 $ juste avant 1 h 00 HNE.

Les séances asiatiques et européennes ont ensuite réussi une reprise modérée, l'or au comptant remontant à 2 687 $ l'once à 6 h 45 HNE lundi matin. Mais les traders nord-américains se sont ensuite joints à la mêlée, faisant chuter le métal jaune de 2 681 $ à 8 h 30 à 2 634 $ l'once à l'ouverture des marchés boursiers nord-américains.

Les prix de l'or ont continué à baisser tout au long de la journée, atteignant finalement 2 609 $ l'once à 18 h 30 HNE. Et bien que le métal jaune se soit rapidement redressé au-dessus de 2 625 $ peu de temps après, il a fallu attendre plusieurs jours avant que les prix ne connaissent une hausse significative, car mardi, mercredi et le jour férié américain de Thanksgiving jeudi se sont tous avérés relativement calmes, le métal jaune se négociant entre 2 620 $ et 2 656 $ l'once, revenant souvent au niveau de 2 640 $.

Jeudi soir, les prix ont finalement connu une hausse significative, l'or au comptant passant de 2 636 $ l'once à 19 h 45 HNE à 2 661 $ à 21 h 15 HNE. Français:d'une combinaison de faiblesse du dollar américain et d'achats renouvelés de valeurs refuges sur la rhétorique croissante entourant le conflit Russie-Ukraine.

De là, l'or a établi une nouvelle fourchette supérieure, incapable de dépasser 2 666 $ l'once d'une part, mais se maintenant confortablement au-dessus de 2 650 $ l'once à la baisse, et ces niveaux se sont maintenus jusqu'à la clôture de vendredi.
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La dernière enquête hebdomadaire sur l'or de Kitco News a montré que les prévisions des experts du secteur se divisaient presque également entre haussier et consolidation, tandis que les traders de détail se sont également retirés du sentiment haussier de la semaine précédente.

Marc Chandler, directeur général de Bannockburn Global Forex, voit des pressions à la hausse et à la baisse sur les prix de l'or à court terme.

« L'or a mis fin à une hausse de près de 6 % sur cinq jours qui a débuté la semaine dernière avec la nomination du gestionnaire de fonds spéculatifs Bessent au poste de secrétaire au Trésor américain », a-t-il déclaré. « L'or a chuté de près de 3,4 % lundi - la plus forte baisse en cinq mois. Bien que les taux d’intérêt américains et le dollar aient reculé, les traders d’or ont été effrayés. »

« Le métal jaune n’a même pas retracé la moitié de ses pertes (~ 2663,40 $) », a noté Chandler. « Un rapport solide sur l’emploi à la fin de la semaine prochaine (~ 200 000) pourrait atténuer les spéculations sur une baisse des taux de la Fed en décembre et soutenir le dollar et les taux. Pourtant, la menace des États-Unis de s’éloigner de l’ordre international qu’ils ont tant contribué à créer constitue une puissante incitation pour (certaines) banques centrales étrangères à continuer d’accumuler des réserves d’or. »

« En hausse », a déclaré Darin Newsom, analyste de marché senior chez Barchart.com. « L’or de février reste dans une tendance haussière à court terme sur son graphique journalier, malgré la forte vente observée au début de cette semaine raccourcie par les vacances américaines. »

Il a déclaré que les vacances de Thanksgiving jeudi et la baisse des volumes d’échanges vendredi ouvrent la porte « à un chaos potentiel à l’étranger ».

« Cela pourrait maintenir l’intérêt des acheteurs au début de la semaine prochaine ou conduire à une autre vente d’un jour similaire à celle observée lundi dernier », a ajouté Newsom. « En fin de compte, l'or de février devrait finir par augmenter. »

« En hausse », a déclaré James Stanley, stratège principal du marché chez Forex.com. « Alors que la vente du début de semaine a été intense, car une partie de l'offre géo-pol semblait partir, la réponse des haussiers au support 2617-2621 a été notable. Cela met en évidence les acheteurs qui réagissent aux replis et à une valeur perçue après que l'un des grands moteurs à court terme a été éliminé. Je reste donc haussier. »

Colin Cieszynski, stratège en chef du marché chez SIA Wealth Management, a déclaré qu'il ne lisait rien dans la performance de l'or cette semaine en raison du jour férié.

« Je ne vois rien dans les performances de cette semaine, jamais », a-t-il déclaré. « L’or a été assez volatil, les cryptos ont été assez volatiles, et nous avons certainement vu l’or osciller dans les deux sens. Comme beaucoup de gens sont absents et que les volumes sont faibles, il est difficile d’en tirer beaucoup de conclusions. »

En ce qui concerne la tendance à moyen terme, Cieszynski estime que le support tient bien, mais ne s’attend pas à une forte cassure à la hausse dans un avenir proche.

« C’est intéressant », a-t-il déclaré. « Nous avons eu un bon support à environ 2 600 $ récemment, et l’or grimpe à partir de ce niveau. Et puis je vois la première résistance autour de 2 690 $ à 2 720 $. Ce sont les deux récents [plus petits] sommets, l’un en septembre et l’autre en novembre. »

« Il semble qu’un sommet tête-épaules pourrait se former pour l’or, c’est donc quelque chose que nous devons surveiller ici », a-t-il ajouté. « Sommes-nous en train de voir un sommet se former ou sommes-nous simplement dans une phase de consolidation et cette tendance à la hausse se poursuit ? Jusqu'à présent, il semble que la tendance à la hausse se poursuive. »

Cieszynski a déclaré que les images techniques et fondamentales sont toutes deux incertaines pour le moment, et que la prudence est de mise.

« L'or a connu une forte hausse de février à fin octobre, et je pense que nous sommes simplement dans une phase de consolidation », a-t-il déclaré. « Techniquement, l'or avait besoin de consolider ses gains, il a connu un énorme mouvement, et fondamentalement, il y a beaucoup de pièces mobiles. Je pense que nous nous installons probablement dans une fourchette de négociation de, disons, 2 532 $ et un peu moins de 2 800 $ et que nous rebondissons entre ces deux valeurs. »

« En observant les moyennes mobiles et les tendances, nous pourrions commencer à avoir une meilleure idée de la manière dont l'or pourrait éventuellement sortir de cette fourchette », a-t-il ajouté, « mais il pourrait également osciller dans cette fourchette pendant un certain temps. »

En prévision du rapport sur les salaires non agricoles de la semaine prochaine, Cieszynski a déclaré que les données allaient être soumises au filtre de la Fed.

« Si vous obtenez un bon chiffre sur l'emploi, cela suggérerait probablement que la Fed est plus susceptible de ne pas réduire les taux, ce qui stimulerait le dollar américain et pourrait avoir des répercussions sur l'or. Mais il y a tellement de pièces en mouvement différentes ; l'économie n'en est qu'une partie pour l'instant. »

« En regardant tous ces éléments techniques, je vais simplement rester neutre pour la semaine prochaine », a-t-il conclu. « L'or semble avoir connu une forte hausse ; il a connu quelques corrections, et maintenant il va probablement commencer à se consolider pendant un certain temps. »

Cette semaine, 14 analystes ont participé à l'enquête Kitco News Gold Survey, le sentiment de Wall Street restant divisé entre les attitudes optimistes et attentistes. Six experts, soit 43 %, s'attendaient à une hausse des prix de l'or au cours de la semaine à venir, tandis que sept analystes, soit 50 %, prévoyaient une nouvelle consolidation de l'or. Un seul expert, représentant 7 % du total, s'attendait à une baisse du prix du métal précieux.

Parallèlement, 199 votes ont été exprimés dans le sondage en ligne de Kitco, le sentiment des investisseurs s'étant également refroidi après la performance des prix de la semaine. 96 traders de détail, soit 48 %, s'attendaient à une hausse des prix de l'or la semaine prochaine, tandis que 61 autres, soit 31 %, s'attendaient à une baisse du métal jaune. Les 42 investisseurs restants, représentant 21 % du total, s'attendaient à une évolution latérale de l'or à court terme.
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Les données sur l'emploi domineront le calendrier des nouvelles économiques de la semaine prochaine, avec la publication des offres d'emploi JOLTS mardi, l'emploi ADP mercredi, les demandes hebdomadaires d'allocations chômage jeudi et le rapport sur les salaires non agricoles vendredi.

Les marchés prêteront également attention aux indices PMI manufacturier et des services ISM, publiés respectivement lundi et mercredi, ainsi qu'au sentiment préliminaire des consommateurs de l'Université du Michigan vendredi.

Mercredi sera également l’une des dernières occasions d’entendre le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, avant la période de black-out, lorsqu’il participera à une discussion modérée au New York Times DealBook Summit.

Mark Leibovit, éditeur de la VR Metals/Resource Letter, a déclaré qu’il n’était pas sur l’or pour le moment.

« Le rallye s’est terminé vendredi dernier, et je me suis trompé sur la poursuite de la hausse », a-t-il déclaré. « Je cherche actuellement à rentrer à nouveau dans le côté long lorsque je verrai un autre signal d’achat technique. »

« Je suis à plat, aucune position pour le moment », a ajouté Leibovit.

Adam Button, responsable de la stratégie monétaire chez Forexlive.com, s’efforçait de déchiffrer les signaux provenant du camp Trump et ce qu’ils pourraient signifier pour le dollar et les prix de l’or.

« Trump veut quatre choses », a-t-il déclaré. « Une croissance du PIB de 3 %, un déficit ramené de 7 % à environ 3 %, un déficit commercial nettement plus bas et un marché boursier plus élevé. Ce sont les quatre priorités de Trump, sur le plan économique. « Vous ne pouvez pas y parvenir avec des tarifs douaniers. »

« Vous savez avec quoi vous pouvez accomplir ces quatre choses ? Un dollar plus faible », a déclaré Button. « Et c’est quelque chose que Scott Bessent a défendu et dont il a parlé. Et la menace des tarifs douaniers, en particulier avec la Chine, pourrait être la voie vers une réévaluation du marché des devises, en particulier du yuan, peut-être aussi du yen, car ils s’apprécieraient certainement. »

« Je pense que c’est une idée qui va faire son chemin », a-t-il ajouté. « Je pense qu’il y a là quelque chose que les acteurs du marché de l’or devraient apprécier. Je pense que tout le monde devrait se rendre compte que pour que Trump atteigne ses objectifs, la seule façon pour lui d’y parvenir est peut-être une baisse significative du dollar américain, ce qui serait sans aucun doute haussier pour l’or. »

À court terme, Button a déclaré qu’il faisait confiance à la tendance saisonnière de l’or.

« La vigueur saisonnière de l’or en décembre-janvier est aussi bonne que possible sur n’importe quel marché », a-t-il déclaré. « Le bilan des gains de l’or pendant cette période est extraordinaire. Cela ne veut pas dire que cela se produira chaque année, mais c’est un bon pari. C’est aussi un très bon mois pour les transactions à risque, et je pense que cela joue probablement dans la faiblesse du dollar et la force de l’or. »

« C’est en quelque sorte un marché où l’on achète tout » cette semaine », a-t-il ajouté. « Certains pensent que ce sont des flux de fin de mois, mais je ne pense pas que ce soit le cas. »

En ce qui concerne les salaires non agricoles, Button a déclaré qu'il ne tenait pas compte de l'impact du rapport sur l'emploi sur la politique de la Fed ce mois-ci.

« La Fed va avoir du mal avec les salaires de novembre, car il y a un retour des ouragans et il y a des embauches et des dépenses électorales », a-t-il déclaré. « Je serais réticent à retirer quoi que ce soit des salaires non agricoles, même en cas de grosse surprise, et je pense que c'est ainsi que la Fed le verra également. »

Les analystes de CPM Group considèrent l'or comme un achat aux niveaux actuels, avec un prix cible initial de 2 700 $ d'ici le 11 décembre.

« Les prix de l'or ont fortement chuté en début de semaine en réponse à une désescalade des tensions au Moyen-Orient et au fait que le marché considère le candidat de Trump au poste de secrétaire au Trésor – Scott Bessent – ​​comme quelqu'un qui aurait une approche plus souple à l'égard des tarifs douaniers », ont-ils écrit. « Il y avait et il y a toujours des inquiétudes quant au fait que les tarifs douaniers, s’ils sont fortement augmentés, pourraient faire grimper l’inflation et réduire l’activité économique, ce qui pourrait précipiter des récessions dans les principales nations commerçantes. Ces inquiétudes ont été quelque peu apaisées avec la nomination de Scott Bessent. »

« Bien que ces facteurs aient pesé sur les prix de l’or, les problèmes économiques et politiques à moyen et long terme n’ont pas disparu, ce qui continue de faire de l’or un achat intéressant en cas de repli », ont-ils déclaré.

« Je suis neutre ici », a déclaré Michael Moor, fondateur de Moor Analytics. « Cependant, une pénétration décente sous 25634 (+1 tic par heure à partir de 11h20) projettera ce cours à la baisse à 166,00 $ (+). Si nous cassons décemment en dessous de ce niveau et revenons décemment au-dessus, attendez-vous à une force décente pendant plusieurs jours. Dans un horizon de temps plus élevé, nous sommes toujours dans une tendance haussière globale de novembre 2015, et probablement dans les phases ultérieures. « Une partie de cela est une prédiction que j'ai faite d'un minimum de 151 $, d'un maximum de 954 $ (+) à partir de 2 148,4 $ - dont nous avons atteint 653,4 $ jusqu'à présent. Ces prix sont EN ATTENTE. »

« Dans un laps de temps moyen, la transaction sous 27 730 a entraîné 231,5 $ de la pression annoncée, la transaction sous 27 539 a entraîné 212,4 $ de pression, la transaction sous 27 141 a projeté cette baisse de 95 $ (+) et nous avons atteint 171,9 $ », a-t-il ajouté. « Ces prix ont été mis EN ATTENTE le 18/11. Dans un laps de temps inférieur, le 18/11, nous avons laissé le léger retournement haussier en dessous de l'avertissement - nous avons vu 122,3 $ à partir de l'ouverture à 26 009 avant de retomber. »

Et l'analyste principal de Kitco, Jim Wyckoff, pense que l'or conservera les gains de vendredi et augmentera la semaine prochaine. « Restez calmes, car les haussiers ont pris de l'élan grâce aux offres de valeurs refuges », a-t-il déclaré.

Au moment de la rédaction de cet article, l'or au comptant s'échangeait pour la dernière fois à 2 650,35 $ l'once, soit un gain de 0,48 % sur la journée, mais une perte de 2,24 % sur la semaine.

Kitco Media
Ernest Hoffman

Dans le même jus que l'article précédent mais un peu plus " fouillé ".

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" Chantelle Schieven, responsable de la recherche chez Capitalight Research, a déclaré qu’elle s’attend à ce que le marché de l’or connaisse une certaine volatilité à court terme, car les marchés réagissent continuellement aux commentaires de Trump avant son investiture.

« Pour l’instant, nous sommes dans une phase d’attente et les marchés seront extrêmement sensibles car nous ne savons tout simplement pas à quoi ressemblera la nouvelle administration », a-t-elle déclaré. « Nous ne savons pas dans quelle mesure ses commentaires ne sont que des fanfaronnades ou dans quelle mesure il fera pression pour mettre en œuvre ses politiques. »

À court terme, Schieven a déclaré que les prix de l’or pourraient rester dans une fourchette comprise entre 2 500 et 2 750 dollars. Bien que cela puisse frustrer certains investisseurs et traders, elle a souligné que cette période de consolidation sera saine pour le marché de l’or.

« Je ne pense pas que nous devrions trop nous inquiéter de cette volatilité », a-t-elle déclaré. « L’or est toujours en hausse significative et se maintient. Je pense qu’il s’agit d’une consolidation saine. »

Bien que le marché de l’or termine la semaine sur une note positive, certains analystes pensent que la vente massive de lundi pourrait indiquer que le chemin de moindre résistance est plus bas.

« Les prix de l’or ont certainement connu une certaine reprise cette semaine, car les nouvelles d’une inflation tenace ont poussé les investisseurs à revenir dans l’arène », a déclaré Naeem Aslam, directeur des investissements chez Zaye Capital Markets. « Mais nous pensons qu’il est possible que les prix puissent encore baisser un peu, car la correction actuelle n’est pas encore terminée. »

Alex Kuptsikevich, analyste en chef du marché chez FxPro, a déclaré que même si les traders baissiers dominent actuellement l’action des prix de l’or, le marché reste relativement résilient. En ce qui concerne la baisse, il a souligné que 2 540 $ l’once est un niveau clé à surveiller, car une cassure en dessous de ce niveau pourrait faire entrer 2 400 $ en jeu.

Cependant, il a noté que l’or a réussi à maintenir un support solide au-dessus de 2 600 $.

« La remontée lente mais régulière de mardi à vendredi suggère des achats prudents, indiquant un intérêt continu même aux niveaux actuels historiquement élevés. Une clôture hebdomadaire et mensuelle au-dessus de 2 670 $ pourrait signaler de nouveaux gains, marquant un retour en territoire au-dessus de la moyenne mobile sur 50 jours », a-t-il déclaré.

En plus des publications de Trump sur les réseaux sociaux, les marchés se concentreront sur les données économiques critiques la semaine prochaine. La semaine dernière, l’indicateur d’inflation préféré de la Réserve fédérale, l’indice de base des dépenses de consommation personnelle (PCE), a montré que les prix à la consommation ont augmenté de 2,8 % au cours des 12 derniers mois, ce qui est plus élevé que prévu.

La banque centrale a également indiqué dans son dernier compte-rendu de réunion qu’une inflation plus élevée que prévu pourrait la forcer à ajuster le rythme de son cycle d’assouplissement. Cependant, les marchés anticipent toujours que la Réserve fédérale réduira ses taux d’intérêt de 25 points de base en décembre et qu’elle continuera à le faire jusqu’au début de 2025.

Selon certains économistes, les données sur l’emploi de la semaine prochaine pourraient avoir un impact significatif sur ces attentes. La vigueur persistante du marché du travail américain pourrait repousser les baisses de taux le mois prochain.

En outre, le marché surveillera les données clés du secteur manufacturier et des services.

Données économiques à surveiller la semaine prochaine :

Lundi : PMI manufacturier ISM

Mardi : offres d'emploi JOLTS aux États-Unis

Mercredi : données sur l'emploi ADP, PMI des services ISM, le président de la Réserve fédérale Jerome Powell participera à une discussion modérée au New York Times DealBook Summit

Jeudi : demandes hebdomadaires d'allocations chômage

Vendredi : rapport sur les salaires non agricoles aux États-Unis, sentiment préliminaire des consommateurs de l'Université du Michigan
Kitco Media
Neils Christensen "

Incertitude à court terme, peut-être, mais confiant à plus long terme ( l'année prochaine )

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Les investisseurs en or naviguent dans le noir.
Kitco Media
Par Neils Christensen
Publié :
29 novembre 2024 - 23h06
Mis à jour :
29 novembre 2024 - 23h19

(Kitco News) - Ces dernières semaines ont été mouvementées sur le marché de l'or, et il ne semble pas que cette volatilité soit prête à disparaître de sitôt. Alors, attachez vos ceintures - décembre pourrait être mouvementé.

Bien que le métal précieux ait été assez résistant, maintenant un support critique à 2 600 $ l’once, le marché est à nouveau en équilibre sur le fil du rasoir alors que les investisseurs et les traders attendent de nouvelles informations. Pour citer le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, dans son discours de Jackson Hole en 2023, le marché de l’or « navigue au gré des étoiles sous un ciel nuageux ».

L’économie américaine est prise dans un scénario de Boucle d’or : elle n’est ni trop chaude ni trop froide. Cet environnement tiède n’offre que peu de direction à l’or en tant qu’actif refuge et couverture contre l’inflation.

Cette semaine, nous avons vu que les pressions inflationnistes restent obstinément élevées. L’indicateur d’inflation préféré de la Réserve fédérale, l’indice de base des dépenses de consommation personnelle (PCE), a augmenté de 2,8 % au cours des 12 derniers mois, bien au-dessus de l’objectif de 2 %.

L’inflation n’est pas encore assez élevée pour que les marchés intègrent les baisses de taux, ce qui est positif pour l’or, mais nous n’avons toujours pas une vue d’ensemble. Il faut maintenant voir comment se porte le marché du travail américain, qui a également fait preuve d’une certaine résilience.

Les chiffres solides de l’emploi non agricole la semaine prochaine pourraient inciter les marchés à intégrer un cycle d’assouplissement plus court. Cependant, si l’emploi déçoit, l’or pourrait repartir à la hausse. Il n’est pas surprenant que la volatilité soit si élevée, car on a l’impression que le marché de l’or est à la merci d’un tirage au sort.

Mais les conditions économiques américaines et les taux d’intérêt ne sont pas les seuls facteurs à l’origine de la volatilité. L’évolution du prix de l’or restera instable, car le sentiment géopolitique devient de plus en plus fluide, en particulier alors que le président élu Donald Trump continue de publier des propositions de politiques et des proclamations sur les réseaux sociaux.

Le monde reste à un X post d’une nouvelle guerre commerciale, qui, selon les économistes, pourrait faire grimper l’inflation et freiner la croissance économique.

Bien que le marché de l’or soit difficile à gérer, les analystes ont noté que la volatilité devrait créer des opportunités d’achat pour les investisseurs qui ont raté le rallye de cette année.

Pour les investisseurs qui ont profité de la hausse de l’or cette année, l’un des meilleurs conseils que j’ai entendus est de préparer du popcorn et de profiter du spectacle.

Bien que de nombreux analystes se soient retirés pour attendre la fin de cette volatilité, le sentiment à long terme reste assez optimiste. Un nombre croissant d’analystes s’attendent toujours à ce que le prix de l’or atteigne 3 000 $ l’once l’année prochaine.

C’est tout pour cette semaine.

J’espère que tout le monde a passé une Action de grâces heureuse et en sécurité.
Kitco Media
Neils Christensen

Quand je vous disais, quand j'écrivais que les BC sont encore à l'achat : Pologne, Tchéquie, Serbie, Hongrie et ... tutti quanti.

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La Pologne devient le plus gros acheteur d'or au monde alors que la guerre entre la Russie et l'Ukraine incite à la recherche de valeurs refuges en Europe de l'Est.
Kitco Media
Par Ernest Hoffman
Publié :
17:43
Mis à jour :
17:57

(Kitco News) – Avec 100 tonnes d'achats d'or en 2024, la banque centrale de Pologne est devenue le premier acheteur souverain du métal jaune. Mais le pays n’est pas le seul, car la guerre entre la Russie et l’Ukraine a forcé les Tchèques, les Serbes et les Hongrois à renforcer également leurs réserves.

Alors que l’attention a été portée pendant une grande partie de l’année sur les achats massifs d’or de la banque centrale chinoise – puis sur leur retrait lorsque les prix ont atteint des sommets – les pays d’Europe de l’Est sont discrètement devenus les plus gros acheteurs de métal précieux et les plus grands freins à la hausse de l’or.

« Nous devons réduire la volatilité », a déclaré le directeur de la banque centrale de la République tchèque, Ales Michl, à Bloomberg au début du mois, après une visite des réserves d’or du pays à Londres. « Et pour cela, nous avons besoin d’un actif sans corrélation avec les actions, et cet actif est l’or. »

La mission déclarée de Michl est de doubler la réserve d’or du pays, qui s’élève à 100 tonnes, au cours des trois prochaines années. Il a déjà multiplié par cinq les réserves d’or de la République tchèque depuis son entrée en fonction en 2022.

« Les banques centrales du monde entier stockent leurs réserves d’or pour se protéger des chocs extérieurs tels que les guerres commerciales potentielles provoquées par la deuxième présidence de Donald Trump et les tensions géopolitiques en Ukraine et au Moyen-Orient », indique le rapport de Bloomberg. « Mais les gardiens monétaires d’Europe de l’Est ont particulièrement fait preuve de prudence en reconstituant leurs réserves d’or. »

La Pologne a été le plus gros acheteur d’or parmi toutes les banques centrales au deuxième trimestre. Le pays partage une frontière avec l’Ukraine, est membre de l’OTAN et soutient fermement Kiev contre l’invasion russe.

Adam Glapinski, le gouverneur de la banque centrale polonaise, a déclaré que les réserves d’or et de devises fortes constituaient une protection cruciale pour l’économie du pays. Sous sa direction, la Pologne a augmenté ses réserves de lingots à environ 420 tonnes à la fin du mois de septembre, soit environ la moitié des réserves totales de l’Inde ou du Japon.

« Nous entrons dans le club exclusif des plus grands propriétaires d’or du monde », a déclaré Glapinski lors d’une conférence de presse en octobre, réitérant l’objectif d’augmenter la part de l’or dans les réserves totales à 20 %.

Les Tchèques augmentent également leurs achats d’or. « La banque centrale de Prague dispose d’environ 150 milliards de dollars de réserves de change – près de la moitié du produit intérieur brut – l’une des plus importantes au monde en proportion », a noté le rapport.

La banque centrale hongroise a augmenté ses avoirs en or de plus de 10 % pour atteindre 110 tonnes en 2024.

Pendant ce temps, le président serbe Aleksandar Vucic a fait rapatrier les stocks de lingots détenus par l’étranger du pays en 2021. Cette année, il a promis d’acheter des lingots avec « tout excédent d’argent » qui reste dans les caisses de l’État « pour être en sécurité dans les moments difficiles ».

Le gouverneur de la banque centrale de Serbie, Jorgovanka Tabakovic, a également supervisé le triplement des réserves d’or du pays, qui sont passées à 48 tonnes depuis son entrée en fonction en 2012.

« L’or gagne en valeur et en importance en période de turbulences mondiales, en particulier dans les conflits géopolitiques et les périodes de forte inflation », a déclaré Tabakovic. « Malheureusement, ces dernières années, nous avons vu ces deux facteurs entrer en jeu. »

Kitco Media
Ernest Hoffman

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La preuve par 9, n'est-ce pas ?

J'en profite pour poster le graph de l'Or en €. Toujours globalement haussier, les cours parviennent pour le moment à franchir la kijun qui pourrait rester un certain moment sur son niveau actuel, c-a-d les 2509 € et devenir support. La tenkan sur les 2535 € constituerait alors la prochaine résistance à franchir.

Pour moi, même si on baisse, le range 2607 € vs 2407 € laisse de la place pour ceux qui aiment jouer les ranges.

A suivre.

Entre la Russie et l'Ukraine ça monte, ça monte, les drones ukrainiens mis en place par des boites us font des merveilles paraît-il ... Il m'étonnerait beaucoup que ça se calme du jour au lendemain. Le ministre russe de la Défense est en ... Corée du Nord ...

Pour Kitco.com, pas de crainte de baisse dans l'immédiat.

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Les prix de l'or et de l'argent augmentent grâce à la demande de valeurs refuges.
Kitco Media
Par Jim Wyckoff
Publié :
14:43
Mis à jour :
14:48


(Kitco News) - Les prix de l'or et de l'argent sont plus élevés dans les premiers échanges américains vendredi, en raison de la demande de valeurs refuges dans un contexte géopolitique qui reste au premier plan du marché. L'effondrement de l'indice du dollar américain cette semaine et la baisse des rendements des bons du Trésor américain cette semaine jouent également en faveur des haussiers du marché des métaux précieux. L'or de février a augmenté de 20,40 $ à 2 685,20 $ et l'argent de mars a augmenté de 0,759 $ à 31,315 $.

Les marchés boursiers asiatiques et européens ont été mitigés pendant la nuit. Les indices boursiers américains sont orientés vers des ouvertures plus fermes lorsque la séance de jour de New York commence. Aujourd'hui, qui est le dernier jour de négociation du mois, est généralement l'un des jours de négociation les plus légers de l'année, car de nombreux acteurs du marché américain sont toujours absents pour le jour férié de Thanksgiving qui a eu lieu jeudi. Le marché boursier américain ferme tôt. L'indice boursier S&P 500 est en passe de connaître son meilleur mois depuis février dernier. Pendant ce temps, les actions chinoises ont rebondi, les traders espérant un soutien économique plus important lors d'une réunion clé de politique économique/monétaire des responsables chinois en décembre.

Les prix de l'or et de l'argent affichent de bons gains grâce à une meilleure demande de valeurs refuges. Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde contre de possibles frappes contre les « centres de décision » de Kiev, la capitale ukrainienne, avec de nouveaux missiles balistiques qui, selon lui, pourraient réduire la ville en poussière. De plus, le ministre russe de la Défense est en Corée du Nord pour rencontrer son homologue, « attisant les inquiétudes quant à l'approfondissement de la coopération militaire entre Pyongyang et Moscou », a déclaré un rapport de Bloomberg. Un titre de Dow Jones Newswires aujourd'hui dit : « L'économie de guerre de la Russie montre de nouvelles fissures après la chute du rouble. » Et au Moyen-Orient, Israël et le Liban se sont déjà accusés mutuellement d'avoir violé un accord de cessez-le-feu qui vient d'entrer en vigueur cette semaine.

Les principaux marchés extérieurs voient aujourd'hui l'indice du dollar américain un peu plus bas en raison d'un repli correctif continu qui a commencé à produire des dommages techniques à court terme. L'USDX enregistre sa plus forte perte hebdomadaire en trois mois alors que les investisseurs repensent le trading de Trump. Pendant ce temps, les prix à terme du pétrole brut Nymex sont presque stables et se négocient autour de 68,75 $ le baril. Le rendement du bon du Trésor américain de référence à 10 ans est actuellement de 4,209 %.

Aucune donnée économique américaine majeure n'est prévue vendredi.

Techniquement, les haussiers de l'or de février ont l'avantage technique global à court terme. Le prochain objectif de prix à la hausse des haussiers est de produire une clôture au-dessus de la résistance solide au plus haut de cette semaine de 2 748,00 $. Le prochain objectif de prix à la baisse à court terme des baissiers est de pousser les prix à terme en dessous du support technique solide à 2 600,00 $. La première résistance est observée au plus haut de la nuit de 2 690,50 $, puis à 2 700,00 $. Le premier support est observé à 2 675,00 $, puis à 2 650,00 $.

Note de marché de Wyckoff : 6,0.

Les haussiers et les baissiers des contrats à terme sur l'argent de mars sont globalement sur un pied d'égalité technique à court terme. Le prochain objectif de hausse des haussiers de l'argent est de clôturer les prix au-dessus d'une solide résistance technique à 32,50 $. Le prochain objectif de baisse des baissiers est de clôturer les prix en dessous d'un support solide à 30,00 $. La première résistance est observée à 31,50 $, puis à 32,00 $. Le prochain support est observé à 31,00 $, puis à 30,50 $.

Évaluation du marché de Wyckoff : 5,0.

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J'attends la clôture journalière, hebdomadaire et mensuelle pour faire un " pt'it point ".

Mais c'est à croire que les traders lisent MITTE ( 😂) car cela fait 4 séances que les cours butent sur les 2663 $ de la kijun, 2663 $ qui sont aussi depuis ce matin le niveau de la tenkan. Qui plus est la tenkan et la kijun seront en quasi katana pendant quelques jours la semaine prochaine. Donc gros niveau.

Donc, one more time : les 2663 $ que les baissiers empêchent les haussiers de franchir.

S'il doit se passer quelque chose ce pourraît être autour des 12 et 18 décembre prochains lors des deux réunions des BC us et européenne.

Mais bon, pour le moment, y-a pas le feu.

Ben c'est mieux qd tu dis rien. Là tu fais peur a mes Napoléon....

Graphiquement,

En journalier c'est mitigé. Ça peut partir d'un côté comme de l'autre demain et surtout dimanche. Les plus patients attendront lundi.

En hebdo c'est plutôt baissier et laisse penser qu'un retour vers 2580 pourrait être possible...?....

En attendant g vendu mes derniers Turbo

Non non je ne cherche pas à « refourguer » mes pièces, c’est juste une info. Elle ne concerne pas les aficionados du lingot ou de l’or papier juste ceux qui amassent les piécettes :

Si le lingots perd près de 3% par rapport au 31 octobre dernier les pièces cotées ne perdent en moyenne sur un panel représentatif que 0,9%.

Par contre TOUTES ces pièces repassent largement en PRIME POSITIVE, ce qui d’après ma petite expérience n’est pas un très bon signe pour les jours et semaines à venir.

Je dis ça et j’ai rien dit….

L'Europe se réarme. Doucement, mais surement, on y va tout droit.

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" 12h16 L'Allemagne veut se doter de quatre sous-marins pour 4,7 milliards d'euros "

Le Portugal est-il le pays le plus sûr du monde ?

Selon le Global Peace Index, le Portugal est le septième pays le plus sûr au monde et constitue un endroit sûr pour les voyageurs. Il est conseillé de toujours avoir sur soi une pièce d'identité avec photo, de respecter les lois locales et de se tenir au courant des conseils de voyage des autorités portugaises lors de votre visite.20 nov. 2024.

Dans le droit fil des posts de ce matin :

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Le prix de l'Or augmente alors que le Dollar chute en raison des prévisions de baisse des taux et des tensions géopolitiques
Ambar Warrick
Auteur
Matières premières
Publié le 29/11/2024 06:20
© Reuters.

Investing.com-- Le prix de l'or a augmenté dans les échanges asiatiques vendredi, profitant d'un dollar plus faible alors que les traders parient sur une réduction des taux d'intérêt en décembre, tandis que les tensions géopolitiques accrues ont également poussé la demande de havres de paix.

Le métal jaune a subi quelques pertes au cours de la semaine après l'annonce d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Mais les tensions accrues entre la Russie et l'Ukraine ont permis aux prix de réduire leurs pertes hebdomadaires jeudi et vendredi.

L'or spot a augmenté de 0,9 % à 2 660,69 $ l'once, tandis que les futures sur l'or expirant en février ont augmenté de 0,9 % à 2 684,75 $ l'once à 07h40.

Les tensions entre la Russie et l'Ukraine stimulent la demande de valeurs refuges

La Russie a lancé sa deuxième grande attaque sur l'infrastructure énergétique de l'Ukraine cette semaine, et a également menacé d'attaquer des zones de Kiev avec des missiles balistiques avancés.

L'offensive de Moscou a été lancée en réponse à l'utilisation par l'Ukraine de missiles de longue portée fabriqués par l'Occident contre la Russie, ce qui, selon cette dernière, marquerait une grave escalade dans le conflit.

Au début du mois de novembre, la Russie avait également abaissé le seuil de ses représailles nucléaires.

Au Moyen-Orient, des doutes sont apparus quant au récent cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, les deux parties s'étant mutuellement accusées d'avoir violé la trêve.

La hausse de l'or a également été favorisée par la baisse du dollar, les marchés continuant à penser que la Réserve fédérale réduira encore ses taux d'intérêt en décembre.

Les traders donnent 68,6 % de chances que la Fed réduise ses taux de 25 points de base, et sur 31,4 % de chances que les taux restent inchangés, selon le CME Fedwatch.

Les paris sur une réduction en décembre ont persisté même si les données récentes ont montré une résilience de l'inflation américaine, alors que les responsables de la Fed ont soutenu un assouplissement progressif des taux.

Le dollar a fortement chuté cette semaine, abandonnant également certains gains réalisés dans le sillage de la victoire électorale de Donald Trump au début du mois.

Mais les perspectives à long terme pour les taux d'intérêt américains sont incertaines, étant donné que l'inflation reste bien supérieure à l'objectif de 2 % de la Fed. Les politiques expansionnistes menées par Trump devraient également soutenir l'inflation et les taux d'intérêt.

Plusieurs responsables de la Fed, dont le président Jerome Powell, doivent prononcer des discours la semaine prochaine, avant la décision de décembre sur les taux d'intérêt.

Les prix des métaux ont augmenté vendredi, en raison de la baisse du dollar. Les Futures sur le platine ont augmenté de 1,1% à 947,35 dollars l'once, tandis que les Futures sur l'argent ont augmenté de 1,5% à 31,157 dollars l'once.

Parmi les métaux industriels, le future cuivre de référence sur le London Metal Exchange a augmenté de 0,7% à 9 061,50 dollars la tonne, tandis que le future cuivre de février a augmenté de 0,8% à 4,1640 dollars la livre.

Les marchés du cuivre attendaient l'indice des directeurs d'achat de la Chine, principal importateur, qui doit être publié samedi. L'indice devrait montrer une reprise de l'activité après que Pékin ait mis en place une série de mesures de relance au cours des deux derniers mois.

Or en €, après celle en $.

Les cours avaient cassé à la baisse la kijun le 25 novembre, ils sont en train d'essayer de la repasser.

En haut les 2607 €, en bas les 2407 € ( SSB ) et au milieu la kijun sur les 2509 €.

Donc consolidation latérale.

Où sont les intérêts vendeurs ?

Sinon mêmes remarques que celles faites sur l'Or en $.

Or en $ - Journalier - Ichimoku.

Le tempo est donné par ichimoku : les cours " travaillent " les 2663 $, c-a-d la kijun en ut jour.

Dans le nuage, certes, pas au-dessus, mais pas en-dessous non plus.

La dérive latérale, qui me va bien et déjà évoquée, se poursuit entre les 2787 $ et les 2538 $. Pour le moment on est pile poil au milieu de cette consolidation latérale, au milieu du range.

Le bitcoin continue de monter, les marchés us aussi, alors aussi paradoxal que ça puisse être l'Or en profite aussi : on en met de côté " pour le cas où ", exactement comme JP MORGAN le disait dans un article publié sur la file hier. Le fait que les autorités chinoise aient levé le pied et ont aussi, apparemment, fait lever le pied aux intervenants privés, amoindrit la hausse de l'Or mais n'enlève rien aux contingences géopolitiques, économiques et financières. Avant on avait le 60 % / 40 %. Maintenant aurait-on le 55 % 35 % et le 10 % pour l'Or ?

Donc l'Or se maintient sur ses plus hauts, à quelque % près, proche des 5 % de ceux-ci.

On verra bien en décembre si la bougie mensuelle de ce mois, rouge en bougie " normale " et verte en bougie Heikin Ashi l'emportera.

En tous les cas la mèche basse de cette bougie est à 2538 $, et c'est le niveau sur lequel la bougie en hebdo du 11 novembre a rebondi.

La journée ne fait que de commencer, donc wait and see.

Cotation actuelle : 2662,965 $ en hausse de 0,96 % : le niveau de la kijun en ichimoku sur les 2663 $ en ligne de démarcation.

WOUAF WOUAF WOUAF !!!

Le résultat de 43 ans de gestion pilotée par les « plus grands humanistes que moi tu meurs », par des forts « en coups de mentons » et qui craignaient de « voir leurs têtes promenées au bout d’une pique » ( réponse de Chirac à Christian de Boissieu qui le pressait de réformer »

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« Par ailleurs, la France emprunte désormais au même prix que la Grèce, pays le plus endetté de la zone euro. Les coûts d'emprunt de la France ont en effet égalé ceux de la Grèce pour la première fois jeudi.

Au moment de la rédaction de cet article, le taux à 10 ans de la France est de 2.946% tandis que celui de la Grèce est de 2.95%.

En cause, la crise politique qui sévit en France. Le fait que les investisseurs exigent le même intérêt pour détenir la dette française que pour détenir celle de la Grèce, économie périphérique et criblée de dettes, montre l'ampleur des inquiétudes suscitées par les troubles politiques en France, alors que le gouvernement, dirigé par le Premier ministre Michel Barnier, s'efforce d'obtenir un soutien pour son budget 2025 qui vise à réduire les dépenses et à augmenter les impôts afin de limiter le déficit budgétaire béant de la France.

Les responsables français ont cherché à défendre l'économie jeudi, tout en reconnaissant que les investisseurs obligataires considéraient la dette française comme aussi risquée que celle de la Grèce, ce qui constituait une évolution inquiétante. Le ministre de l'économie, Antoine Armand, a déclaré jeudi que l'économie française ne pouvait pas être comparée à celle de la Grèce.

« La France n'est pas la Grèce, la France a une économie, une situation de l'emploi, une activité économique et une attractivité, une puissance économique et démographique qui sont bien supérieures, ce qui veut dire que nous ne sommes pas comme la Grèce », a déclaré M. Armand à BFM TV. »

Et « le meilleur est à venir »

Pitoyable.

Message complété le 29/11/2024 12:29:38 par son auteur.

La retraite à 60 ans ? Ben voyons, on vous la donne ....

Les 35 heures ? Ben voyons, on vous les accorde ...

43 ans après la facture est là ...

Et pendant ce temps, les sénateurs, membres du club méditerranée du 3 ème ou 4 ème âge, parcourent la planète, aux frais de la " République " en " missions d'études " ....

Bon j'arrête là, la liste ferait plus de 1 000 pages

JP MORGAN remet le couvert : l'Or comme facteur de résilience dans un portefeuille pour 2025, année de croissance mais aussi d'incertitudes.

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Le scénario de base des États-Unis pour 2025 reste solide, les investisseurs devraient investir dans l'or et les infrastructures - JPMorgan
Kitco Media
Par Ernest Hoffman
Publié :
17:31
Mis à jour :
18:06


(Kitco News) - Même si l'inflation remonte et que de nouvelles politiques sont en cours, les perspectives de croissance américaines pour l'année prochaine restent solides, et investir dans l'or et les actions d'infrastructure devrait contribuer à atténuer les risques, selon Grace Peters, responsable mondiale de la stratégie d'investissement de JPMorgan.

« Il ne fait aucun doute que les risques d'inflation sont de retour à l'ordre du jour », a déclaré Mme Peters à Bloomberg. « Je dirais que c'est un feu orange qui clignote, pas un feu rouge pour moi. Mais nous avons vu des signes, pas seulement dans la trajectoire ascendante sur trois mois du PCE de base, mais aussi dans les attentes d'inflation des consommateurs en hausse. »

Elle a déclaré que lors de l'évaluation des impacts potentiels sur les actifs à risque, l'inflation ne peut pas être mesurée isolément des autres facteurs. « Il s'agit d'un mélange croissance-inflation », a-t-elle déclaré. « Et lorsque nous pensons à la trajectoire de croissance dont la prochaine administration va hériter, elle est très robuste. Nous observons actuellement une croissance réelle du PIB américain de 2 à 2,5 %, et ce niveau pourrait bien se maintenir au cours des six prochains mois, voire même jusqu’à la fin de 2025, nous pensons donc que l’économie américaine sous-jacente est plutôt solide. »

JPMorgan vient de publier ses perspectives pour 2025, intitulées « Building on strength », et Peters a déclaré que l’objectif pour l’année prochaine devrait être de renforcer les positions d’investissement solides tout en atténuant les risques nouveaux et existants.

« Nous avons connu deux années de gains importants sur les actifs à risque, et par conséquent le thème sous-jacent que nous voulons promouvoir est l’idée de renforcer la résilience du portefeuille, c’est-à-dire de s’aligner sur un scénario de base, mais aussi de gérer les risques extrêmes […] qui incluent une inflation plus élevée, mais aussi l’idée que la croissance peut faiblir, et va faiblir à un moment donné de manière cyclique, au fur et à mesure que nous traversons le cycle économique. »

On a demandé à Peters comment JPMorgan aborde l’environnement politique américain avec la nouvelle administration, et elle a averti qu’il reste trop d’inconnues pour tirer des conclusions définitives.

« Tout cela nous amène à nous demander ce que signifie réellement un portefeuille résilient dans le régime actuel ? », a-t-elle déclaré.

« Les politiques sont encore très inconnues. Nous pouvons commencer à estimer ce que cela pourrait signifier pour la croissance et l’inflation. Cela nous amène à penser qu’en renforçant la résilience du portefeuille, il faut absolument rester investi. Comme je l’ai déjà mentionné, nous pensons qu’il existe de très bonnes perspectives de croissance au cours des 12 prochains mois, mais aussi à moyen terme. Mais les risques d’inflation sont là, les risques géopolitiques sont là, les risques liés au déficit sont bien présents, et par conséquent, l’ajout d’infrastructures et d’or, deux de nos moyens préférés pour renforcer la résilience du portefeuille, nous semble d’une importance cruciale. »

Peters a déclaré que sur le front des actions, JPMorgan conseille à ses clients d’élargir leurs expositions. « L’autre thème sous-jacent pour nous est l’investissement en capital, que ce soit dans la transition vers l’IA, dans les besoins en énergie et en sécurité », a-t-elle déclaré. « Tout cela entraîne un élargissement, selon nous, des tendances du PIB, mais aussi, de manière critique, au sein des marchés boursiers. »

« Alors, allez à l'international, élargissez votre horizon, restez investi, mais ajoutez une isolation par rapport aux infrastructures et à l'or. »

Kitco Media
Ernest Hoffman

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Graph hebdo : toujours 2787 $ vs 2538 $

Un tournant ? Peut-être, mais de quelle ampleur ? L'auteur se garde bien de le préciser.

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La séquence de neuf mois de gains de l'or est désormais menacée - James Stanley de Forex.com
Kitco Media
Par Ernest Hoffman
Publié :
21:31
Mis à jour :
21:45

(Kitco News) - L'or a connu sa meilleure performance hebdomadaire la semaine dernière depuis la crise bancaire régionale en 2023, mais la séquence de neuf mois de gains du métal jaune est menacée à l'approche de la fin du mois, selon James Stanley, stratège de marché senior chez Forex.com.

"La semaine dernière a été une grande semaine pour l'or", a-t-il écrit. "Avec des prix spot de l'or gagnant 5,98 %, il s'agissait d'une réponse claire et décisive des haussiers après le repli qui avait pris le dessus autour de l'ouverture de novembre".

Cependant, Stanley a déclaré qu'il y avait une certaine dynamique géopolitique derrière le mouvement alors qu'une escalade dans la guerre Russie-Ukraine a ramené les acheteurs dans le mix, et bien que le support clé ait tenu, ce moteur n'est pas acquis à l'approche de décembre.

« Le niveau 2538 est le retracement de 50 % du mouvement de juin à octobre et, jusqu’à présent, il a maintenu le plus bas des deux mois des prix spot de l’or », a-t-il déclaré.

« L’or a gagné chaque jour la semaine dernière avant d’ouvrir cette semaine avec un repli agressif. »

Stanley a déclaré que si les haussiers contrôlaient les prix la semaine dernière, cette semaine était une autre histoire.

« Le mouvement initial après l’ouverture hebdomadaire a testé au-dessus de 2720, mais les vendeurs l’ont atteint rapidement, descendant vers une zone de support antérieur à 2660-2666 (qui reste pertinente) », a-t-il écrit. « Après un autre rebond à partir de cette zone, les vendeurs étaient prêts à atteindre un plus haut plus bas avec une résistance au support antérieur, prise à partir du niveau 2685. Et puis, alors que les marchés américains ouvraient pour la journée de lundi, les vendeurs ont fait une grosse poussée, descendant jusqu’à juste au-dessus du niveau 2600, où la vente a finalement commencé à ralentir, un peu. »

Il a noté que pendant toute la durée des échanges de lundi et jusqu'à mardi, « tout tournait autour de la zone 2617-2621 qui, en fin de compte, a contribué à cautériser le support avant que les haussiers ne tentent à nouveau de reprendre le contrôle de la situation. »

« Le graphique sur quatre heures me semble un peu plus clair, mais il souligne également l'importance pour les acheteurs de reprendre le contrôle et de sortir de la zone 2660-2666 », a-t-il déclaré. « Et compte tenu de la récente usure du support à 2617-2621, il existe un point de résistance à court terme qui pourrait être utilisé pour un support plus bas, tracé autour de 2632. »

En se tournant vers la situation générale, Stanley a déclaré que la séquence de neuf mois de gains de l'or - la plus longue depuis plus de 24 ans - allait probablement prendre fin.

« À moins que quelque chose d’agressif ne se produise dans les prochains jours, avec Thanksgiving aux États-Unis menant à la dernière journée de négociation du mois, il semble que cette séquence pourrait être brisée », a-t-il déclaré. « Mais – la mèche inférieure sur le graphique mensuel est déjà assez large – et si les acheteurs y font une plus grande entaille, ce serait une réponse de soutien claire après une tentative de repli, et c’est quelque chose qui pourrait maintenir un biais haussier pour les prix de l’or alors que nous approchons de la fin de ce qui a été une grande année pour le métal. »

L’or au comptant a grimpé de 2 620 $ l’once vers 20 heures HNE mercredi soir à un sommet juste en dessous de 2 650 $ peu après 6 heures du matin jeudi, mais a glissé plus bas au fil de la journée.

L’or au comptant s’est négocié pour la dernière fois à 2 637,60 $ l’once pour une performance pratiquement stable sur la séance

Kitco Media
Ernest Hoffman

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L'auteur ne fait aucune projection.

Pour moi, le range 2787 $ vs 2538 $ m'irait bien.

Et bien non, pour ce deuxième article l'Or retrouve en fait ses fondamentaux, sa raison d'être et c'est une bonne raison non seulement de le garder mais aussi d'en acquérir.

Avis que je partage bien entendu.

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Le cours de l'or atteint un nouveau record, faut-il vendre maintenant ?

Publié le 28/11/2024 à 21h44

Crédit photo © BDOR

Publi-rédactionnel — C'est peu de dire que l'or brille de mille feux en cette fin d'année 2024. Le métal jaune a vu son cours s'envoler de plus de 30 % depuis janvier, atteignant un nouveau sommet historique à 2 800 $ l'once en novembre. En un an, les prix sont passés de 1 900 $ à 2 800 $, soit un gain de 900 $ par once. Une performance spectaculaire qui donne logiquement aux détenteurs d'or l'envie de prendre quelques bénéfices.

Mais est-ce vraiment le bon moment pour vendre ? Plusieurs éléments invitent à la réflexion.

Un environnement toujours porteur pour l'or

La hausse récente de l'or ne doit rien au hasard. Elle s'inscrit dans un contexte global particulièrement favorable au métal précieux. Tout d'abord, les grandes banques centrales, de la Fed à la BCE en passant par la Banque du Japon, ont toutes assoupli leur politique monétaire ces derniers mois, de quoi se motiver à acheter un lingot d'or. La Fed a entamé une décrue de ses taux directeurs en novembre, conformément aux anticipations des marchés.

Cette politique accommodante maintient les taux d'intérêt réels (ajustés de l'inflation) à des niveaux bas, voire négatifs. En effet, d'après les projections de JP Morgan, l'inflation “core” (hors alimentation et énergie) devrait rester à 3,5 % fin 2024 et 2,6 % en 2025 aux États-Unis, au-dessus de la cible de 2 % de la Fed. Combinée à des taux directeurs en baisse, cette inflation persistante devrait donc maintenir les taux réels en territoire négatif.

Or l'or, actif sans rendement, a historiquement surperformé dans ces périodes de taux réels faibles, comme le rappellent régulièrement les analystes de l'Agence BDOR, spécialiste reconnu des métaux précieux. Ainsi, au moment de consulter le cours de l'or, on remarque qu'entre 2008 et 2012 par exemple, lorsque les taux réels américains étaient négatifs, le cours de l'or avait été multiplié par 2,5 !

Les tensions géopolitiques persistantes au Moyen-Orient

Il y a un autre facteur puissant de rappel des cours de l'or : les tensions géopolitiques persistantes, qu'il s'agisse de la guerre en Ukraine, des frictions sino-américaines ou des conflits au Moyen-Orient. Les indicateurs de volatilité comme le VIX sont d'ailleurs à des niveaux élevés depuis plusieurs mois, signe d'une nervosité persistante des investisseurs.

Lorsque l'incertitude géopolitique monte, les investisseurs se tournent naturellement vers les valeurs refuges comme l'or. Les tensions croissantes entre les États-Unis et la Chine poussent de plus en plus de pays à réduire leur dépendance au dollar et à diversifier leurs réserves de change. L'or, par son statut d'actif de réserve traditionnel et son caractère tangible, apparaît comme une alternative de choix.

Le dénouement de l'élection présidentielle américaine, avec une victoire du ticket Trump-Vance, n'a pas calmé la volatilité sur les marchés et renforce l'attrait de l'or comme actif décorrélé.

L'or, un rempart fiscal et patrimonial

Au-delà de ces facteurs conjoncturels, l'or dispose d'atouts structurels qui plaident pour sa conservation à long terme. À commencer par son statut fiscal. En France, si vous revendez votre or après l'avoir détenu pendant plus de 22 ans, vous serez totalement exonéré d'impôt sur les plus-values. Si vous le revendez avant 22 ans, l'imposition est réduite : 11 % au titre de l'impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux, soit un total de 28,2 %. C'est moins que la plupart des autres placements, soumis à la flat tax de 30 % qui passera à 33 % en 2025.

De plus, l'or reste une valeur refuge par excellence face aux risques de crise financière ou de perte de confiance dans les monnaies papier. Avec des dettes publiques qui explosent et des déficits abyssaux, de plus en plus d'États voient leur solvabilité remise en question. La France en est un exemple frappant : sa dette publique devrait atteindre 135 % du PIB fin 2024 selon la dernière note de Fitch qui a abaissé la perspective du pays à " négative ". Dans ce contexte, détenir de l'or apparaît comme une assurance précieuse, car sa valeur ne dépend pas de la santé financière d'un État ou d'une entreprise.

Enfin, au-delà de sa dimension financière, l'or dispose d'une valeur patrimoniale et affective intemporelle. Qu'il s'agisse de pièces ou de lingots, c'est un actif tangible qui se transmet de génération en génération. En cas de crise majeure, l'or sera toujours là, contrairement à certains actifs financiers qui peuvent perdre toute valeur du jour au lendemain.

Un potentiel haussier intact

Au vu de tous ces éléments, vendre son or dans la précipitation n'apparaît pas judicieux. Après une hausse de 30 %, la tentation de prendre ses bénéfices peut être grande (l'or a ouvert l'année à 1 986 $). Mais avec un potentiel de progression encore important, l'or a sans doute encore de beaux mois devant lui.

Les analystes de JP Morgan sont d'ailleurs très clairs dans leurs dernières projections : ils voient l'or grimper jusqu'à 3 000 $ l'once en 2025. Ils estiment même que ce prix pourrait être dépassé si les tensions géopolitiques s'aggravent (par exemple un conflit ouvert entre les États-Unis et la Chine) ou si le dollar américain se déprécie plus vite que prévu. Autrement dit, même à 2 800 $, l'or a encore une belle marge de progression.

Bien sûr, rien n'empêche de vendre une partie de son or si l'on a besoin de liquidités ou si l'on veut rééquilibrer son patrimoine en renforçant d'autres actifs. Mais avant toute décision, il est recommandé de bien consulter le cours de l'or et de réfléchir à la place de ce placement dans votre patrimoine global (immobilier, actions, assurance-vie). Pour ceux qui n'ont pas encore franchi le pas, il n'est pas trop tard pour acheter un lingot d'or et se constituer une épargne solide à long terme. Les sommets d'aujourd'hui seront peut-être les points bas de demain.

Contenu proposé par l'Agence BDOR.

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Même si elle ne rapporte rien je suis loin, très loin, très loin de vendre.

Une page se tournerait-elle ?

Peut-être suivant cet article. Mais le contraire suivant celui qui va suivre.

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Donc le 1er :

Les banques chinoises empêchent désormais leurs clients d'investir dans des produits en or physique - Insider
Kitco Media
Par Ernest Hoffman
Publié :
19:50
Mis à jour :
21:30

(Kitco News) - Un certain nombre de banques commerciales chinoises ont relevé les classifications de risque de leurs produits en métaux précieux - et de l'or physique en particulier - suite à la volatilité élevée observée sur le marché

Selon un rapport du média chinois Yicai Global, les investissements en métaux précieux désormais classés comme « à risque élevé » sont principalement des produits en or physique. Un initié du secteur bancaire a déclaré à Yicai que les banques découragent activement leurs clients d'investir dans l'or : elles ont cessé d'ouvrir de nouveaux comptes pour ces produits, et les clients existants ne peuvent que fermer leurs positions et ne peuvent pas les augmenter.

Le rapport a noté que les contrats à terme sur l'or du Comex ont grimpé de plus de 28 % début novembre, puis ont reculé de 6,5 %, pour rebondir peu de temps après. En rehaussant les classifications de risque, les banques visent à protéger les investisseurs particuliers moins expérimentés ou peu enclins à prendre des risques contre des pertes potentielles.

« Les prêteurs chinois éliminent également progressivement les produits d’investissement qui suivent les marchés à terme des matières premières, tout en renforçant les mesures de contrôle des risques et en resserrant l’accès des investisseurs », a déclaré l’initié. « Ces mesures comprennent l’interdiction d’ouverture de nouveaux comptes, la limitation des transactions aux clients existants, l’augmentation des classifications de risque et la fixation de montants d’investissement minimum plus élevés. »

Ils ont ajouté que certaines banques demandent également aux investisseurs de refaire des évaluations de tolérance au risque personnel.

« La China Construction Bank, par exemple, n’autorise plus les clients dont la cote de tolérance au risque personnel est conservatrice et prudente à investir dans certains produits d’or physique après avoir relevé la classification du risque », a noté le rapport. « De plus, les banques pourraient réduire progressivement les produits d’investissement de type commercial pour les métaux précieux, en ne conservant que ceux dont la classification de risque est relativement faible, comme les investissements physiques, a ajouté l’initié. »

Le marché de l’or chinois en pleine mutation

Le changement de politique bancaire intervient après des mois de fluctuations brutales des prix et de la demande sur le plus grand marché de l’or au monde, qui ont vu la population et la banque centrale chinoises passer de la force motrice de la hausse de l’or à une place sur la touche alors que les prix atteignaient des sommets records.

Les importations nettes d'or de la Chine via Hong Kong ont chuté de 4,6 % en octobre par rapport au mois précédent et de 43 % par rapport à l'année précédente, a annoncé mardi le Département du recensement et des données de Hong Kong.

« Les derniers chiffres des douanes et accises de Hong Kong sont intéressants à lire », a écrit Rhona O'Connell, analyste chez StoneX Bullion. « La grande exception ce mois-ci est la Chine (qui est toujours le pays à surveiller, pour des raisons évidentes). »

« Les chiffres de la Chine nous montrent que les exportations nettes de Hong Kong vers la Chine le mois dernier ont diminué de 51 % par rapport à la moyenne de janvier à septembre, bien que les chiffres absolus d'exportations et de réexportations, à 28 t, n'aient baissé que de 30 % », a-t-elle déclaré. « La raison en est qu'il y a eu 13 t d'importations à Hong Kong en provenance de Chine en octobre. Il est bien connu que la demande intérieure au niveau du détail a été lente en raison de la reprise économique nationale anémique et donc d’une réticence associée à dépenser pour des bijoux de parure », bien que la demande de bijoux, de lingots et de pièces de qualité d’investissement reste plus forte.

O’Connell a déclaré que la faible demande de bijoux a été l’un des principaux facteurs de décalage entre les prix de l’or à Shanghai et ceux du marché international.

« Pendant 15 des 18 jours de la semaine (je n’ai pas de chiffres pour les samedis et les dimanches), Shanghai était en réduction par rapport au prix international et pendant plus de la moitié de ces jours, cette réduction était supérieure à 20 $, ce qui a incité les négociants du marché à déplacer l’or à l’étranger et à empocher la différence », a-t-elle déclaré. « Il existe également la possibilité, bien sûr, d’un aller-retour. »

Le ralentissement de la demande continentale a un impact sur les détaillants d’or

La baisse de la demande de bijoux en or sur le continent a également un impact majeur sur les détaillants. Chow Tai Fook Jewellery Group Ltd., le plus grand détaillant de bijoux de Chine, a vu ses revenus chuter de 20,4 % au cours du semestre se terminant en septembre, soit la plus forte baisse pour cette période depuis 2016.

La Chine représente plus de 80 % du chiffre d’affaires de l’entreprise, mais la faible confiance des consommateurs dans un contexte de chute des prix de l’immobilier et de chômage élevé a découragé les clients d’acheter. La flambée des prix de l’or a encore freiné la demande. La lente reprise du secteur du tourisme à Hong Kong, le deuxième plus grand marché du groupe, a également contribué à ce déclin.

Les ventes à magasins comparables ont chuté de 25,4 % dans les magasins indépendants en Chine continentale et de 30,8 % à Hong Kong et Macao au cours des six mois terminés en septembre. L’entreprise a également réduit son réseau de vente de 239 magasins – principalement des magasins franchisés – pour réduire les coûts et améliorer la rentabilité.

Et l’histoire a été très similaire chez le joaillier Luk Fook, basé à Hong Kong, qui a fermé 175 magasins en Chine et à Hong Kong au cours des six mois précédant septembre, les prix record de l’or ayant eu un impact sur les revenus et les bénéfices.

Le chiffre d’affaires de l’entreprise a chuté de 27 % sur un an, à 5,45 milliards de dollars de Hong Kong (700,2 millions de dollars), a annoncé l’entreprise mardi. Le bénéfice net a chuté de 56 % à 417,2 millions de dollars de Hong Kong (53,6 millions de dollars) en raison de la couverture de l'or au cours de la période.

Kitco Media
Ernest Hoffman

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L'Or ne serait donc plus " up to date " en Chine.

Mais ce sentiment n'est pas partagé par tout le monde.

Voir le post suivant.

Tout va bien en Ukraine, on est sur le bon chemin.

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Alors que l’Ukraine vient de subir une énième attaque massive de missiles russes ciblant ses infrastructures énergétiques, une idée fait son chemin à Kiev : se doter de l’arme nucléaire. Selon des informations rapportées par nos confrères britanniques du journal The Times, le ministère ukrainien de la Défense explorerait cette hypothèse dans des documents internes, envisagée comme une réponse ultime en cas de retrait du soutien militaire des États-Unis après l’entrée en fonction de Donald Trump en janvier 2025.

Cette perspective s’inscrit dans un contexte de tensions exacerbées. Jeudi, des missiles russes ont frappé les régions d’Odessa, de Kherson et de Mykolaïv, déclenchant des coupures de courant d’urgence à Kiev, Odessa et Dnipro, alors que les températures avoisinent zéro. La Russie intensifie ses frappes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes à l’approche de l’hiver, dans ce qui semble être une stratégie pour affaiblir le pays en pleine guerre.

Dans ce climat explosif, Dmitri Medvedev, ancien président russe et allié de Vladimir Poutine, a vivement réagi à la possibilité que l’Ukraine se dote d’armes nucléaires. Sur son compte Telegram officiel, l’ami du tsar du Kremlin a qualifié cette idée d’"absurde" et l’a interprétée comme une "préparation à un conflit nucléaire avec la Russie". Medvedev a averti qu’un transfert d’armes nucléaires à Kiev serait vu comme "un acte d’attaque" selon la doctrine nucléaire russe, laissant présager des conséquences gravissimes.

De son côté, Vladimir Poutine a menacé de cibler les "centres de décision" à Kiev avec les nouveaux missiles Orechnik, laissant peu de place à l’apaisement.

L’idée d’une dissuasion nucléaire refait donc surface, perçue par certains comme une ultime garantie pour préserver un équilibre fragile, comme ce fut longtemps le cas pendant la guerre froide. Mais ce jeu dangereux pourrait cependant pousser la région vers des conséquences incontrôlables.

Parallèlement, les députés européens ont adopté une résolution à Strasbourg appelant à un soutien militaire accru à l’Ukraine. Ils recommandent la fourniture d’avions, de missiles à longue portée, comme les missiles Taurus, de systèmes de défense aérienne modernes, tels que Patriot et Samp/T, ainsi que de systèmes portables antiaériens (Manpads). La résolution salue également la décision de Joe Biden d’autoriser l’Ukraine à utiliser des missiles sur des cibles militaires à l’intérieur de la Russie et encourage les pays de l’UE à suivre cet exemple.

Bien notées les réponses et observations.

Merci.

@mitte

« En bougie mensuelle, la bougie actuelle du mois de novembre, en bougie Heikin Ashi est ... verte.

Mais c'est vrai que cette présentation a ses avantages comme ses inconvénients »

Voilà, tout est dit, en deux phrases.