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La Pologne, ce poids lourd de l'agriculture dans l'UE - Page 4



Dubaisan Dubaisan
09/08/2021 13:51:07
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T'as même pas 30 ans et tu en restes a des préjugés antédiluviens !

Je ne sais pas si tu es représentatif de ta génération, mais je comprends pourquoi la France va si mal.

Quant a la crise qui va nous "ravager a la libanaise", la probabilité qu'elle arrive en France dans les 12 prochains mois est maximum.

Ici, malgré quelques difficultés, les gens sont heureux: Entre 18h30 et 20h30, les femmes vieilles ou jeunes, les enfants, viennent danser dans la rue ( une impasse ici), les squares, les places et jardins publics. Ici ont rit, on chante, et surtout on ne rale pas et on ne chiale pas a longueur de journée sur les réseaux sociaux, dans la rue, au boulot, dans le metro et ...au dodo.

  
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Luncyan Luncyan
09/08/2021 12:41:58
0

Non mais on peut faire un defaut partiel lol tu ne le savais pas ?


En gros viennent au gichet ceux qui se sentent laisé et quand on voit arriver le chinois on lui dit de rester dehors :D

Message complété le 09/08/2021 12:44:05 par son auteur.

Votre sous sol aux normes de 1960 vous protege pas d'un effondrement de votre economie.
Et c'est pas en nationalisant des entreprises que vous saurez vous tirer d'une crise aigu qui peut vous ravager a la libanaise en 12 mois.

Et oui le colosse au pied d'argile que ce soit militairement ou financierement vous etes seul et comme vous etes gros tous les petits a coté demandent qu'a vous faire tomber

  
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Dubaisan Dubaisan
09/08/2021 12:32:43
1

Réfléchis un peu Luncyan,

Si les US font défaut sur leur dette.. qu'est ce qu'il se passe? Il n'y a pas que la Chine de concernée dans ce jeu de cons. Il y a aussi l'Europe, le Japon, la Corée, Le RU, l'Australie, les pays arabes, l’Amérique du Sud....etc...Et, la, ça ne passera pas . Avec la dette qu'ils ont, c'est "VenezUSA" a coup sur.

La PBoC a déjà depuis 2010 réduit fortement son exposition en Usd et diversifié progressivement ses réserves sur d'autres devises...notamment l'Euro. Le Japon et la Corée ont du ...remplacer la Chine, "protection" oblige et les 2 n’apprécient pas, mais pas du tout...Le montant total des réserves de la PBoC représente une valeur de 3000+ Mds de dollars, mais la part de l'Usd dans ce montant est maintenant inférieure a 33% selon les estimations.

Si cette hypothèse farfelue devait voir le jour, en retour, la Chine nationaliserait toutes les entreprises US sur son territoire et ça pèse très lourd dans l’économie US (Plus de la moitié du déficit commercial US avec la Chine, vient des échanges avec ces entreprises US installées en Chine...).

Les américains, qui eux voulaient par le développement économique de la Chine asseoir leur pouvoir sur ce pays et changer le régime, sont pris a leur propre piège et sont complètement bloqués. Pire , militairement ils ne sont pas surs du tout de gagner sinon dans une destruction mutuelle apocalyptique.

Au passage et pour ton info, les normes de construction des immeubles en Chine, prévoient des sous-sols (parking voitures en fait) bunkérisables. Ci dessous petite photo de la porte d'entrée (30cm d’épaisseur d'acier) du sous-sol. En cas de bombardement et de destruction de l'immeuble le sous-sol qui est immense, doit pouvoir contenir près de 5000 personnes.... L'eau courante est accessible, des salles spéciales de survie sont prévues....

Cela montre la confiance que les chinois ont dans les Américains....


  
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Luncyan Luncyan
09/08/2021 11:16:03
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Dubaisan tu crois trop mdr si la chine veut faire chier les us font défaut sur leur dette leur papier est invendable ahahaha

Message complété le 09/08/2021 11:25:15 par son auteur.

En fait ils le savent déjà, leur sort en est jeté : il leur sera forcément invendable

  
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rpiso rpiso
09/08/2021 09:47:07
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On aura pas eu besoin de grand chose pour démasquer les propagandistes de "l'empire" — aussi "français" que je m'appelle Mao.


Message complété le 09/08/2021 10:03:35 par son auteur.

@Michel1993
Je n'ai jamais voté de ma vie. Je suis apolitique. Je ne vois pas ce qui peut vous faire dire que je suis "gauchiste".
Je ne fais que remarquer que depuis que certains voient le système chinois comme la panacée vertueuse et le remède ultime et universel, mes libertés fondent comme neige au soleil - tout comme les votres, et celles du peuple chinois, il y a déjà longtemps de cela.

Message complété le 09/08/2021 10:58:33 par son auteur.

Quant au réacteur nucléaire "propre", et à la "victoire" chinoise, grâce à la technologie de l'ouest , il y a tout de même un petit bémol à ajouter à la berceuse.
Le plutonium produit à partir de l'uranium 238, est une matière d'une extrême toxicité, proliférante, et prompte à déclencher des réactions en chaîne incontrôlées (comme pour le covid).
Sans parler du sodium qui s'enflamme, de l'enceinte de confinement qui pourrait ne pas résister aux agressions internes et externes, etc, etc...

Les apprentis sorciers ne sont pas toujours à la hauteur de leur maîtres.
Iils viennent de le prouver.

Message complété le 09/08/2021 12:13:16 par son auteur.

Et quand je dis "grace à la technologie de l'Ouest", je veux dire "c'est la technologie de l'Ouest"- point barre !

Message complété le 09/08/2021 12:13:23 par son auteur.

Et quand je dis "grace à la technologie de l'Ouest", je veux dire "c'est la technologie de l'Ouest"- point barre !

  
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Dubaisan Dubaisan
09/08/2021 08:39:45
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Si les chinois jettent sur les marches financiers leurs réserves en US dollar, l’économie US s’écroule.

S'ils arrêtent définitivement d'acheter de la dette américaine, le dollar s'effondre illico, entraînant toute l’économie US dans une dépression cataclysmique.

Et plus moyen pour les américains, de financer leurs "interventions extérieures", encore moins de développer des programmes nouveaux d'armement.

  
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Luncyan Luncyan
09/08/2021 08:06:15
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Kdo

Message complété le 09/08/2021 08:15:29 par son auteur.

Faut gérere le truc maintenant sinon ça va repousser vos JO :p

  
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Luncyan Luncyan
09/08/2021 07:41:41
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Les chinois toujours :)

  
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Dubaisan Dubaisan
09/08/2021 03:24:03
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Merci Izek et Michel 1993 de vos interventions sensées.

Je n’ai pas lu le livre de B.Guigue, mais ayant vécu et vivant toujours en Chine depuis 1991, je confirme à 100% ce qui est écrit . J’ai également la même interprétation que lui de la fameuse phrase de Deng Xiao Ping à laquelle tous nos sinologues « attitrés » qui s’épanchent dans les colonnes de nos médias, n’ont strictement rien compris.

Concernant la. Pauvreté, XI Jing Ping a franchement mis le turbo ces 10 dernières années pour l’éradiquer et réduire les inégalités sociales. Toutes les régions de l.’ouest ( Tibet,Xinjiang, Gansu, Ningxia, Sichuan, Yunnan ) sont en profond développement aidées par l’état central et les autres régions.

L’aéroport de Lhassa, vient d’inaugurer son 3èm terminal. Il y a un TGV quotidien au départ de Pekin pour Lhassa, TGV pressurisé comme un Airbus A350 parce que traversant des zones situées à un peu plus de 5000 mètres d’altitude….

Concernant tous les domaines technologiques, dont le nucléaire, la Chine a l’ambition d’être à l’horizon 2030 un pays en capacité de rivaliser avec les meilleurs du monde et surtout de rester totalement indépendante, et je prédis que la 1ère colonie humaine sur la Lune et ou sur Mars, sera chinoise.

Voilà, je comprends que cela défrise certains de nos idéologues qui restent pétrifiés dans leur certitude d’être les meilleurs et mènent la France au désastre. Les vrais ennemis de la France, ce sont eux et je suis à 10000% pour un système de notation sociale qui élèvera le niveau de responsabilité et sanctionnera les comportements de sauvages.

@Luncyan,

T’es complètement « out » mon pauvre!

Les réserves en monnaie de singe (USD) de la Chine, sont remployées dans le cadre des programmes des routes de la Soie qui sont payées en matières premières, ainsi que pour acheter des matières premières (pétrole, minerai de fer à l’Australie par exemple) ou des rares très hautes technologies qui manquent encore à la Chine.

Au final qui se retrouve avec des USD qui se déprécient ?

Message complété le 09/08/2021 07:46:19 par son auteur.

Michel 1993:
白左 littéralement, c'est la "gauche blanche",toute la gauche politique héritée du socialisme et du communisme décadents européens, celle des écologistes fanatiques et celle de la droite attardée; c.a.d, celle qui fait des D.D.H et des "Libertés" son étendard pour mieux assouvir son pouvoir, en lieu et place des moyens de nourrir, de protéger, d’éduquer, de soigner, de développer son peuple.

  
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IZEK IZEK
09/08/2021 00:24:03
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L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit. de Aristote !

Message complété le 09/08/2021 00:28:28 par son auteur.

Il ne faut pas toujours dire ce que l'on pense ; il faut toujours penser ce que l'on dit.

  
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Luncyan Luncyan
08/08/2021 21:18:15
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Le nerf de la guerre c'est l'argent. Ta monnaie le Yuan elle est pas convertible mdr

T'es réservés du dollar ça s'imprime comme jamais

L'or, t'inquiète ils vont venir le prendre mdr

Message complété le 08/08/2021 21:18:33 par son auteur.

Il faut de l'énergie : vos approvisionnement ne sont pas sécurisés

Message complété le 08/08/2021 21:19:52 par son auteur.

On vous laisse une trêve d'un an histoire de laisser passer les JO d'hiver ensuite on s'occupe de vous en 2023

Réservé ta terrasse d'avance sur Paris

Message complété le 08/08/2021 21:26:49 par son auteur.

Vous avez pas de copain, les Vietnamien vous aiment pas, les indiens vous aiment pas, même les russes vous aiment pas. Tout ceux qui auraient pu vous aimer vous les faites chier

Vous êtes terrassé par l'argent et quand vous l'aurez plus vous vous effondrerez sur vous même

  
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michel1993 michel1993
08/08/2021 21:12:49
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En résumé de l'article encore plus cours :

la Chine c'est le socialisme, mais sans le gauchisme, sans l'européisme et le mondialisme et ça fonctionne.

Par contre l'article se trompe un peu sur l'éradication de la pauvreté, la pauvreté en Chine vient surtout de l'arrière pays qui est soit situé dans des montagnes ( donc difficilement aménageables ) soit le désert ( avec peu de débouché commerciaux + éloignés des ports maritimes ), je pense qu'ils sont très très optimistes sur ce point.

add point pour rpiso :


Ah mais oui évidemment c'est de la faute de la Chine ! Comment ai-je pu passer à coté du fait que

-les manifs pegida interdites, c'était la Chine

-mes multibans sur facebook pour avoir critiquer l'UE ou l'islam, c'était en fait la Chine derrière.

-les multiples menaces envers Pierre Sautarel, Boris le Lay, Tommy Robinson, Assange etc venaient de Chine !

-que l'écriture inclusive, les sleepings giants, le pass sanitaire ...Chinois... Evidemment

-Black live matter ? Chinese agenda ofc

-Le blocage de GAB ? de Parler ? La Chine aussi.


Mais c'était sur en fait, comment ai-je fait pour ne pas le voir plus tôt !

Ma vie est un mensonge !


ps : en Chine il y a un terme 白左 ( baizuo ) , en gros ça veut à peu près dire gros gauchiste autiste. Je vous laisse en juger à qui ça peut bien être destiné.

  
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fipuaa fipuaa
08/08/2021 20:57:00
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c'est le passage que je retiens, la souveraineté d'un pays passe par là!

quand on voit les demeurés au sommet de l'état français qui ont tout vendu on comprend mieux pourquoi notre pays est en ruine et devient inexistant sur la scène internationale, même si le cador actuel bat tous les records d'incompétence les précédent étaient guère mieux

"""""""""""Une forte dose de capitalisme a donc été injectée pour développer les forces productives, mais le secteur public demeure la colonne vertébrale de l’économie chinoise : représentant 40% des actifs et 50% des profits générés par l’industrie, il prédomine à 80-90 % dans les secteurs stratégiques : la sidérurgie, le pétrole, le gaz, l’électricité, le nucléaire, les infrastructures, les transports et l’armement. Tout domaine d’activité important pour le pays et pour son rayonnement international est étroitement contrôlé par l’État.""""

  
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IZEK IZEK
08/08/2021 20:49:38
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Une autre infos (y)

Réacteur nucléaire «propre»: après l’abandon français, la victoire chinoise

Par Maxime Perrotin – Le 1 août 2021 – Sputnik News

D’ici un mois, la Chine inaugurera son prototype de réacteur nucléaire au thorium et sels fondus. Un saut technologique qui ambitionne de régler le problème des déchets radioactifs, alors que la France a renvoyé aux calendes grecques son programme Astrid, qui répond aussi à cet objectif. Piqure de rappel sur un abandon incompréhensible.

D’une taille dépassant à peine les 3 mètres de haut sur 2,5 mètres de large, le futur réacteur à sels fondus chinois pourrait fournir une énergie de 100 mégawatts, annonce Pékin. De quoi alimenter en électricité 100.000 habitants. L’Empire du Milieu passe ici un cap important: la commercialisation d’ici 2030 de l’énergie de ces réacteurs jusqu’ici destinés à la recherche.

Le modèle chinois utilise du thorium, un combustible qui présente de nombreux avantages. Il se trouve dans la nature, mais aussi dans les déchets nucléaires existants. Avant de faire tourner la centrale nucléaire, le thorium est dissous puis transformé en uranium-233, ce dernier se désintègre en moins de 500 ans, contrairement à l’uranium-235 utilisé dans les actuels réacteurs à eau pressurisée et qui demeure hautement radioactif durant 10.000 ans.

«Recyclage infini» des déchets nucléaires: les Chinois coiffent la France au poteau

Toutefois, le plus gros avantage de ces réacteurs de 4eme génération est qu’ils peuvent utiliser des déchets nucléaires comme combustible. Grâce à ce phénomène, dit de transmutation, la radiotoxicité des déchets ultimes est réduite. Le «recyclage infini» du combustible, en somme. Dans un monde idéal, il s’agit d’appliquer à l’industrie nucléaire le principe de l’économie circulaire, une perspective plus qu’enviable pour un pays comme la France, où la gestion des déchets radioactifs issus de soixante années d’exploitation de son parc nucléaire est devenue une question sensible.

Sauf que c’est là que le bât blesse et que l’annonce chinoise rouvre certaines cicatrices. En effet, la France travaille à cette «fermeture du cycle» depuis plus d’un demi-siècle. Du moins, travaillait… car début 2019, le gouvernement a décidé, en catimini, d’enterrer le programme ASTRID (Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration) en le remettant «à la deuxième moitié du siècle» comme l’a révélé en 2019 Le Monde. En effet, l’arrêt d’un tel programme sans l’aval du Parlement serait purement et simplement contraire à la loi.

Et pour cause. Lui-même successeur des programmes Superphénix, Phénix et Rapsodie, ce réacteur de 4eme génération (la troisième étant l’EPR) constituait le fer de lance de l’innovation française –et mondiale– en matière d’énergie nucléaire. Raison avancée par le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA), le risque de dérapage budgétaire, alors que le cours de l’uranium est jugé suffisamment bas pour ne pas présenter de risque sur l’approvisionnement du parc nucléaire français. Bref, des économies de bout de chandelle. Le Monde ajoutera aussi l’«absence de soutien politique» aux motifs de cette renonciation sans précédent.

«L’exécutif jette aux oubliettes soixante années de recherches scientifiques»

Une décision «incompréhensible» aux yeux du sénateur (LR) Stéphane Piednoir coauteur, avec le député (LREM) Thomas Gassilloud, du rapport l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Un rapport qui étrille le gouvernement, concluant que «les intérêts à long terme du pays ne semblent pas avoir été pris en compte». «L’exécutif jette aux oubliettes soixante années de recherches scientifiques», fustige l’élu d’opposition. «La France avait une vraie avance», martèle-t-il dans une interview au Point publiée le 25 juillet dernier, dénonçant «un désastre industriel» et la «vision court-termiste» des responsables politiques.

«Nous disposons à ce jour de 350.000 tonnes d’uranium appauvri […], entreposé dans des hangars, qui nous garantirait une indépendance électrique pour des centaines, voire des milliers d’années», développe Stéphane Piednoir dans l’hebdomadaire.

Du côté du gouvernement, on s’accroche à l’argument du risque de surcoût, à l’exemple de Barbara Pompili. Devant la levée de boucliers suscitée par la découverte de cet arrêt d’Astrid, la ministre de la Transition écologique, ouvertement hostile au nucléaire, avait insisté sur le fait que l’atome posait encore des problèmes de déchets, de coûts et s’agrippait à la priorité de trouver des «réponses écologiques» et donc de réduire la part du nucléaire dans le mix énergétique français.

En effet, les antinucléaires s’opposent à ce que des déchets nucléaires comme l’uranium appauvri et le plutonium, qu’un réacteur 4e génération peut utiliser comme combustible, soient considérés comme tels.

Mettre un point d’arrêt à cette filière, c’est aussi envoyer «un signal de non-fiabilité de la France», estime l’élu. En effet, les Japonais s’étaient ralliés au programme en 2014. Il faut dire que la concurrence est rude: États-Unis, Chinois et Russes travaillent également depuis des décennies sur leurs programmes respectifs de réacteurs à neutrons rapides pour la conquête d’un marché (celui, à terme, de l’alimentation électrique de l’Inde et de l’Afrique) absolument colossal. Un marché mondial dans lequel la France fera vraisemblablement partie des clients plutôt que des fournisseurs.

  
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rpiso rpiso
08/08/2021 20:32:44
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Bruno Guigue - Enarque - Encore un qui a du sortir de "la botte", et qui veut vous mettre à la sienne.

L'ENA est morte - Vive l'ENA.


On sait tout cela, et je ne souhaite pas un systéme de crédit social chez NOUS.

Il a également oublié de nous faire part du discours de Xi, devant Zuma.

Edifiant!


  
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IZEK IZEK
08/08/2021 20:09:06
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Un peux de lecture pour ceux ou celles que ça intéressent .

LE SOCIALISME AUX CARACTÉRISTIQUES CHINOISES

Par Bruno Guigue – Le 30 juin 2021

Le Parti communiste chinois a été fondé en juillet 1921. Cent ans plus tard, la réussite spectaculaire de la Chine bouleverse les idées reçues. Après avoir libéré et unifié le pays, aboli le patriarcat, réalisé la réforme agraire, amorcé l’industrialisation, doté la Chine du parapluie nucléaire, vaincu l’analphabétisme, donné aux Chinois 28 ans d’espérance de vie supplémentaire, mais aussi commis des erreurs dont le peuple chinois a tiré les leçons, le maoïsme a passé la main. Ses successeurs ont tenu compte des inflexions de la vie internationale, mais sans jamais lâcher le gouvernail. Les Chinois ont multiplié leur PIB, vaincu la pauvreté, élevé le niveau technologique du pays de façon impressionnante.

Certes, des problèmes demeurent : inégalité des revenus, vieillissement de la population, surcapacités industrielles, endettement des entreprises. Il n’empêche que la Chine avance à grands pas. Elle construit une «société de moyenne aisance», développe son marché intérieur, accélère la transition écologique. Le maoïsme voulait développer les forces productives tout en transformant les rapports sociaux. Avec «la réforme et l’ouverture», le changement est radical, mais l’objectif demeure : construire une société socialiste.

En attirant capitaux et technologies, les réformes de la période post-maoïste ont dopé la croissance. Pilotées au plus haut niveau du Parti-État, elles ont été conduites en trois étapes. La première vise l’agriculture : elle commence en 1979 avec le relèvement des prix agricoles et l’autonomie des équipes de production. Les communes populaires, vastes unités de production créées lors de la collectivisation, sont progressivement démantelées. Le processus s’accélère lorsque le double interdit pesant sur l’exploitation forfaitaire familiale et la distribution de la terre entre les foyers est levé.

Un cap décisif est franchi en mars 1981 lorsqu’une directive centrale invite les collectivités agricoles à adopter des modes de production appropriés au contexte local. A la fin de 1983, la plupart des familles paysannes ont adopté la formule de l’exploitation forfaitaire familiale : les terres restent soumises à un régime de propriété collective, mais elles sont réparties contractuellement entre les foyers en vue de leur exploitation. Les contrats sont signés pour une période de trois à quatre ans, puis ils sont prolongés à trente ans afin d’encourager les investissements à long terme.

La généralisation de ce «système des responsabilités» contribue à l’amélioration des performances de l’agriculture chinoise, qui bénéficie au même moment des avancées techniques réalisées à l’époque maoïste : sélection des semences, mécanisation des cultures et usage des engrais. La croissance de la production permet au gouvernement de lever le monopole étatique sur le commerce des céréales, puis sur l’ensemble des productions agricoles. Les échanges commerciaux orientent désormais la production, encourageant la spécialisation des régions productrices et la diversification des cultures, certaines familles se spécialisant dans l’élevage, la pisciculture, le thé ou la sériciculture. En définitive, la réforme de l’agriculture a rétabli le système d’exploitation instauré par la révolution agraire de 1950, la scolarisation généralisée et la modernité des équipements en plus.

La deuxième étape des réformes, au cours des années 1980-2000, vise le secteur industriel. L’ouverture de l’économie chinoise, de la création des «zones économiques spéciales» à l’entrée dans l’OMC, voit affluer les investissements extérieurs. La Chine se spécialise d’abord dans les industries à forte intensité de travail et à faible valeur ajoutée : jouets, textiles, composants électroniques. Le pari de Deng Xiaoping, c’est de provoquer la modernisation de l’économie par une intégration au marché mondial. Maîtrisée par un État-stratège, cette ouverture est une réussite : les investissements directs étrangers s’envolent. Industrialisation rapide, qui stimule l’activité, elle risque toutefois d’accroître la dépendance de la Chine envers le marché mondial.

La troisième étape des réformes, dans les années 2001-2021, voit le retour en force d’un État-investisseur, qui se mobilise notamment pour faire face à la crise financière de 2008 et à ses conséquences. Politique volontariste, qui accorde la priorité au marché intérieur et à la modernisation des infrastructures. Politique, surtout, qui mise sur l’innovation technologique. Adopté en 2015, le plan «Made in China 2025» accélère la montée en puissance d’une économie à forte valeur ajoutée qui réduit sa dépendance à l’égard de l’étranger. La croissance chinoise repose désormais sur le numérique, l’informatique, les énergies renouvelables, l’intelligence artificielle, les véhicules électriques, etc..

Pour conduire cette politique, la Chine s’est affranchie du «consensus de Washington» et de ses dogmes libéraux : la privatisation du secteur public, la déréglementation des activités financières, le dessaisissement de l’État au profit des entreprises transnationales et des institutions comme le FMI et la Banque mondiale. Au contraire, les dirigeants chinois ont consolidé un puissant secteur public dont les entreprises sont omniprésentes sur les grands chantiers, en Chine comme à l’étranger.

Comme l’explique Thomas Piketty, «le pays n’est plus communiste, puisque la propriété privée représente dorénavant près de 70 % des propriétés ; mais il n’est pas non plus capitaliste, puisque la propriété publique représente toujours un peu plus de 30 % du total, ce qui est certes minoritaire mais tout de même très substantiel. Le fait de détenir près d’un tiers de tout ce qu’il y a à posséder dans le pays donne à la puissance publique chinoise, sous la houlette du PCC, des possibilités d’intervention considérables, pour décider de la localisation des investissements et des créations d’emplois, et pour mener des politiques de développement régional» 1

Dirigé par le Parti communiste, l’État chinois n’est ni l’instrument docile de l’oligarchie financière mondialisée, ni l’exécutant d’une nouvelle bourgeoisie indifférente aux besoins de la population. C’est un État souverain, investi d’une mission stratégique : faire de la Chine un pays prospère. Au début des années 2000, Washington misait sur l’intégration économique de la Chine pour précipiter sa décomposition politique. Soumise à la loi fixée par des multinationales brandissant la bannière étoilée, la Chine devait accomplir la prophétie du néolibéralisme en levant le dernier obstacle à la domination du capital mondialisé. L’inverse a eu lieu : Pékin a utilisé les multinationales pour accélérer sa mue technologique et ravir à Washington la place de leader de l’économie mondiale.

Lors de la crise de 2008, face au chaos provoqué par la dérégulation néolibérale, Washington s’est montré incapable de réguler la finance. Prisonnier de l’oligarchie bancaire, il s’est contenté de creuser le déficit public pour renflouer les banques privées, y compris celles qui étaient responsables, par leur cupidité sans bornes, du marasme général. Pékin, au contraire, a pris ses responsabilités en procédant à des investissements massifs dans les infrastructures publiques. Ce faisant, il a amélioré les conditions de vie du peuple chinois tout en soutenant la croissance mondiale, sauvée du plongeon auquel la promettait la rapacité de Wall Street.

Dire que la Chine est devenue «capitaliste» après avoir été «communiste» relève d’une vision naïve du processus historique. Qu’il y ait des capitalistes en Chine ne fait pas de ce pays un «pays capitaliste», si l’on entend par cette expression un pays où les détenteurs privés de capitaux contrôlent l’économie et la politique nationales. On a sans doute mal interprété la célèbre formule du réformateur Deng Xiaoping : «Peu importe que le chat soit blanc ou gris, un bon chat attrape les souris». Elle ne signifie pas que le capitalisme et le socialisme sont équivalents, mais que chacun des deux systèmes sera jugé sur ses résultats.

Une forte dose de capitalisme a donc été injectée pour développer les forces productives, mais le secteur public demeure la colonne vertébrale de l’économie chinoise : représentant 40% des actifs et 50% des profits générés par l’industrie, il prédomine à 80-90 % dans les secteurs stratégiques : la sidérurgie, le pétrole, le gaz, l’électricité, le nucléaire, les infrastructures, les transports et l’armement. Tout domaine d’activité important pour le pays et pour son rayonnement international est étroitement contrôlé par l’État. L’ouverture était la condition du développement des forces productives, et non le prélude à un changement systémique.

Cette nouvelle voie chinoise vers le développement n’est pas exempte de contradictions. Contrairement à l’image véhiculée par le discours officiel, la société chinoise est une société traversée par la lutte des classes. Avec l’introduction des mécanismes de marché, la flambée des inégalités et la précarité de l’emploi, dans les années 2000, ont frappé des millions de jeunes ruraux, généralement peu qualifiés, qui sont venus grossir les rangs des travailleurs migrants. De la constitution au forceps de cette nouvelle classe ouvrière est née une vigoureuse lutte des classes. La grève victorieuse des 2 000 ouvriers de l’usine Honda de Foshan, en 2010, a acquis une valeur emblématique : elle a eu pour résultat une augmentation des salaires et une réforme des syndicats. Ce ne sera pas la seule, et pour la seule année 2013, on a recensé 637 mouvements de grève dans tout le pays.

Cette multiplication des conflits sociaux n’a pas été sans effet sur l’évolution des salaires. On lit ainsi dans la presse chinoise que «le salaire mensuel moyen dans 38 grandes villes a atteint 8 829 元 (yuans) », soit 1123 € » 2 Or ces données doivent être complétées avec des données sur le coût de la vie. Avec un salaire moyen de 1123 €, les salariés chinois des grandes villes disposent d’un pouvoir d’achat très largement supérieur à celui d’un salarié français rémunéré au SMIC, compte tenu de la différence des prix entre la Chine et la France. A titre d’exemple, le ticket de métro à Guangzhou coûte entre 2 et 4 元 , soit entre 0,25 et 0,50 €, contre 1,90 € à Paris. A Nanning (Guangxi), le ticket de bus coûte 1 元 , soit 0,15 €, contre 1,60 € à Toulouse. A Guilin (Guangxi), une soupe chinoise dans un petit restaurant populaire coûte 12 元 , soit 1,53 €. Un billet de LGV entre Guangzhou et Nanning (600 km) coûte 160 元 , soit 24 €.

Autre donnée intéressante : en Chine comme en France, il existe un salaire minimum. Les autorités provinciales fixent le montant du salaire minimum dans chaque région, en fonction du niveau de développement et du coût de la vie. Shanghai a le salaire minimum le plus élevé, avec 2 420 元 soit 307 €, suivi de Shenzhen (2 200 元/279 €) et de Pékin (2 120 元 /269 €). Au bas de l’échelle, le salaire minimum dans certaines régions de la province du Guangxi est de 1 000 元 /127 €. Mais ce salaire minimum est en constante augmentation, année après année, dans toutes les provinces. On a pu lire dans la presse française, par exemple, que «de 2006 à 2010, le salaire minimum n’avait gagné que 12,5 % par an. L’accélération est nette ces dernières années : cela a commencé par des hausses de 22,8 % en 2010, puis 22 % en 2011» 3 On croit rêver : en France, une augmentation annuelle de 22 % du SMIC relève de l’impensable.

En Chine, non seulement cette augmentation est possible, mais elle est reconduite d’année en année. Au cours des vingt dernières années, le salaire moyen urbain et le revenu brut par habitant ont été multipliés par huit. Il est vrai que le taux de croissance est beaucoup plus élevé, et que les luttes sociales y sont vigoureuses. Longtemps laissés-pour-compte des réformes, les travailleurs migrants ont obtenu leur régularisation à coups de grèves massives. Aujourd’hui, 80% des salariés chinois appartiennent au secteur déclaré, avec contrat et protection à la clé, tandis qu’en Inde la proportion est inverse : 80% des salariés relèvent du secteur informel.

La Chine est-elle socialiste ? Assurément, si l’on définit le socialisme comme un régime social dans lequel la collectivité détient les principaux moyens de production et d’échange ; et non seulement les détient, mais les utilise de telle sorte qu’il en résulte une amélioration constante des conditions d’existence de la population. Pour atteindre cet objectif, la Chine s’est dotée d’une économie complexe et diversifiée, associant une multitude d’opérateurs publics et privés. Véritable économie mixte, elle est placée sous la tutelle d’un État qui possède le tiers de la richesse nationale ; qui oriente l’activité économique conformément aux orientations fixées par le plan quinquennal ; qui fait corps avec le Parti communiste, garant historique d’un développement à long terme.

Aujourd’hui, l’excédent commercial chinois représente à peine 2% du PIB, et le marché intérieur est en plein essor. Les Occidentaux qui s’imaginent que la Chine vit de ses exportations feraient mieux de regarder les chiffres : la Chine est deux fois moins dépendante du commerce extérieur que l’Allemagne ou la France. Contrairement à l’Union européenne, où les salaires stagnent, les Chinois ont vu leur salaire moyen multiplié par huit en vingt ans. Chez nous, l’État est une fiction : il a tout vendu, et il est endetté jusqu’au cou. En Chine, il détient 30% de la richesse nationale, et ses entreprises publiques sont des leaders mondiaux. C’est un État souverain, quand le nôtre obéit à Bruxelles. Quand il faut faire face à une pandémie, il construit 17 hôpitaux et règle le problème en trois mois.

Marteler que «la Chine est capitaliste» n’a pas beaucoup de sens. Heureusement pour les Chinois, ils n’ont pas attendu l’heureux effet de l’autorégulation des marchés pour atteindre leur niveau de vie actuel. Il suffit de comparer la Chine avec le seul pays avec lequel la Chine est comparable, compte tenu de son poids démographique et de sa situation initiale. Affichant dix ans d’espérance de vie supplémentaire et un PIB quatre fois supérieur, la Chine socialiste court largement en tête devant l’Inde capitaliste, régulièrement consacrée comme «la plus grande démocratie du monde» en dépit de la misère qui y règne.

Certes, la Chine n’est pas communiste au sens où Marx entendait le communisme, stade de la société qui doit un jour succéder au socialisme : une société transparente à elle-même, harmonieuse et prospère. Mais si la Chine n’est pas «communiste», elle est bien au «stade primaire du socialisme», comme dit la Constitution chinoise, et le processus en cours n’a jamais dévié de cet objectif à long terme. Le système actuel est inachevé, imparfait, traversé de contradictions. Mais quelle société n’en a pas ? Il reste beaucoup à faire, bien sûr, pour redistribuer les fruits de la croissance et réduire les inégalités. Seul le rapport de forces entre les groupes composant la société chinoise, autrement dit la lutte des classes, déterminera la trajectoire future de la Chine.

Mais quand l’État améliore les conditions d’existence de la population, qu’il privilégie la santé publique et allonge l’espérance de vie, qu’il modernise les infrastructures publiques, qu’il supprime le chômage et éradique la pauvreté dans les villages les plus reculés, qu’il offre à tous les Chinois une scolarisation saluée par les enquêtes internationales, qu’il investit massivement dans la transition écologique, qu’il préserve l’indépendance nationale et ne fait la guerre à personne, qu’il s’oppose à l’ingérence impérialiste et livre gratuitement des vaccins à des pays pauvres, il est légitime de se demander si cet État a quelque chose à voir avec le socialisme.


  
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vlfr006 vlfr006
08/08/2021 20:03:07
1

Perso , ce que j'aime dans l'échange d'idées ,c 'est l'art d'amener les autres à son point de vue sans aucune violence verbale ...........

  
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fipuaa fipuaa
08/08/2021 19:54:40
1

pourquoi aimer le contrôle alors qu'on vivait bien mieux sans jusque là?

  
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rpiso rpiso
08/08/2021 19:50:35
0

Ce que vous ne semblez pas avoir compris, @michel1993, c'est que les revendications des gilets j. violemment réprimées, et cette censure omniprésente, sont des enfants chéris de ces chinoiseries. Nos gouvernants de tous poils, adorent ce nouveau capitalisme totalitaire.

David Rockfeller ne cachait pas son immense sympathie pour ce système. Lui le capitaliste américain par excellence.

Et les débiles comme moi pensent que certaines personnes sur certains forum, prétendent être françaises, et en font l'apologie — tout en nous faisant croire que nous sommes les seuls à ne pas vouloir admettre cet ideal sans faille.

  
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michel1993 michel1993
08/08/2021 18:44:21
2

"Gardez vos morts et merci de ne pas juger ce qui se fait ailleurs avec vos idées préconçues, vos principes et vos règles qui ont royalement merdé chez vous !"


C'est marrant, la presse occidentale est toujours là pour expliquer que la Chine c'est de la merde, que la Russie c'est de la merde ( et les pays de l'est aussi au passage, la Hongrie et la Pologne en particulier ) ... Que chez nous c'est mieux au moins on est une démocratie.


Alors que le référendum de 2005 n'a pas été respecté ...

que les revendications des gilets j non plus ( je dis pas qu'ils avaient de bonnes idées, mais quand on hurle "démocratie H24" partout le principe c'est quand même de faire ce que la majorité souhaite, non ? ) ...

Qu'on censure ouvertement les sites ou les gens comme moi qui osent parler du grand remplacement ou de l'islamisme, avec une presse malhonnête à sens unique encore une fois sur le sujet.


Par exemple ce reportage : https://www.youtube.com/watch?v=fYDVARq_OeE&t=449s

Arte , russie terre d'islam

En gros l'Allemagne qui est un des pays qui intégre le plus mal les immigrès musulmans et un des pays où il y a le plus de viol, de délinquance, et d'attentats est en train d'expliquer qu'en Russie l'islam pose problème ( à moitié malhonnête car déjà ils y sont depuis plus de 1000 ans, qu'il n'y a pas d'aides sociales qui les font reproduire comme des lapins, que la police est vraiment sérieuse, et qu'ils ont leurs propres républiques mais bref ).

Mais est-ce que Arte va aller jusqu'au bout, et faire le lien avec la situation en Allemagne ? Ah non. Là ils sont gontils les muzulmans. Ya aucun problème et il faut les acceuillir. On va me dire qu'en Chine ( ou en Russie ) ce n'est pas mieux, que les manifestants à hong kong c'est comme les gilets jaunes, qu'il y a de l'islamisme en Russie ( en terme de proportion c'est incomparable mais bon la presse malhonnête ... )


Alors on peut se dire "ok chez nous on a eu 2005, les GJ, le pass sanitaire etc mais c'est pas mieux en Chine ou en Russie, Hong Kong Navalny ..."


Ok. Alors si les systèmes sont tous merdiques autant les uns que les autres d'un point de vue moral ( non respect de l'avis de la majorité, malhonnêteté impressionnante ) on peut alors se demander lequel à lui, au moins, apporté des résultats ?


Ai-je besoin d'écrire un paragraphe entier pour détailler tout les échecs de la France et les résultats en Chine ?

Non je crois que ça ne sera pas nécessaire.

  
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