OK
Accueil > Communauté > Forum Général

Afghanistan : après la débâcle - Page 2



Anjou49 Anjou49
28/08/2021 10:37:20
2

Ahmad Massoud (Le fils du Lion du Panjrhir) fantasme de l’Occident, passé par les grandes écoles anglo-saxonnes, aura bien du mal être victorieux des Talibans. Je penserais bien qu’il le sait parfaitement.

Rappelons qu’il rêvait d’astrologie mais que sous la pression de son entourage il a dû renoncer. Une kalachnikov dans une main, la tête dans les étoiles… Pauvre garçon.

  
Répondre
JD1976 JD1976
28/08/2021 10:16:51
2

Le combat incertain d’Ahmad Massoud

Ahmad Massoud est l’un des derniers chefs afghans à résister aux talibans, depuis son fief de la province du Panjshir. Il est isolé sur la scène internationale.

EyePress via AFP

De notre correspondant en Asie du Sud, Emmanuel Derville

Publié le 26/08/2021 à 14h00

C’est le dernier bastion antitalibans. S’il tombe, le pays passera sous la coupe des combattants islamistes pour de bon. C’est dire si l’enjeu autour de la vallée du Panjshir, au nord de Kaboul, est lourd pour l’avenir de l’Afghanistan et du monde. Et ça Hamid Saifi, officier de l’armée afghane, en est bien conscient. Il fait partie des militaires qui ont refusé de capituler et qui se sont repliés vers le Panjshir, le fief d’Ahmad Massoud, 32 ans, ennemi juré des talibans.

« Tout ce qui reste des forces de sécurité est ici, explique Hamid Saifi, originaire de la province de Kapisa, près de Kaboul. Je reste un officier de l’Armée nationale. Maintenant, avec mes compagnons d’armes, nous appartenons à la résistance. Nous venons de plusieurs provinces : Baghlan, Kapisa, Parwan… » affirme-t-il. Hamid Saifi voit le Panjshir comme une base à partir de laquelle la lutte contre le régime fondamentaliste pourra reprendre. « Nous attendons d’avoir les capacités nécessaires pour rentrer dans nos régions natales et les reprendre aux talibans. » Les islamistes ont diffusé, sur les réseaux sociaux, des vidéos montrant leurs combattants se positionner près du Panjshir. Ils n’ont pas reçu l’ordre d’attaquer et l’organisation du mollah Akhundzada veut d’abord négocier. Les pourparlers, commencés après la chute de Kaboul le 15 août, pataugent. Deux visions de la société s’opposent frontalement.

S’ils refusent un consensus, nous opposerons une forte résistance.

Ahmad Massoud a longtemps séjourné à Londres où il a étudié au King’s College. Marqué par sa vie en Occident, il a posé, dans un communiqué le 22 août, les conditions d’un accord avec les talibans : « Décentralisation du pouvoir et des ressources, multiculturalisme, démocratie, islam modéré, égalité des droits, liberté pour tous. »

La Constitution des talibans, finalisée en 2005, instaure les bases d’une théocratie autoritaire et ce projet reste au cœur de leur agenda socio-politique. Une entente avec Massoud sera difficile à trouver. « Les talibans nous ont seulement offert l’amnistie et des postes ministériels sans préciser lesquels. Ils ne veulent pas partager le pouvoir », déplore Ali Maisam Nazari, le représentant de Massoud auprès de la communauté internationale. « S’ils refusent un consensus, nous opposerons une forte résistance. Les talibans sont plus faibles aujourd’hui que lorsqu’ils contrôlaient la majorité du pays entre 1996 et 2001. À l’époque, ils possédaient des chars, de l’artillerie, des blindés, et même des avions de combat avec lesquels ils avaient bombardé la vallée du Panjshir. Aujourd’hui, ils n’ont rien de tout ça. En outre, ils n’ont plus de chef aussi charismatique que l’ancien mollah Omar. Leur guide suprême, le mollah Akhundzada, ne s’est toujours pas montré. Et il y a de nombreuses factions rivales qui se disputent », martèle Ali Maisam Nazari.

Génie tactique

En réalité, les talibans ont mis la main sur un arsenal après la chute du régime d’Ashraf Ghani. Un rapport du renseignement américain, cité par l’agence Reuters, indique qu’ils possèdent plus de 2 000 véhicules blindés et des drones. Ils utilisent depuis longtemps des lunettes de vision nocturne et des canons D-30 russes. Leur armée de l’air reste embryonnaire. Les hélicoptères de transport Black Hawk et ceux d’attaque au sol, comme les MD-530, pris aux forces afghanes, seront impossibles à utiliser sans personnel formé ni pièces détachées. La revue Jane’s Defense a aussi révélé que des pilotes avaient fui en Ouzbékistan à bord de leurs appareils mi-août. Une quarantaine d’aéronefs, dont vingt-six hélicoptères de transport et d’attaque, ainsi que dix avions d’attaque au sol A-29 ont quitté le pays, de même que des bombardiers légers C-208.

La résistance panjshirie galvanise ses troupes en invoquant les exploits de Massoud père, le commandant Ahmad Chah Massoud. Fort de son génie tactique, il repoussa toutes les offensives de l’Armée rouge contre sa région dans les années 1980, combattit les leaders de la résistance après le retrait des Russes en 1989, et remporta plusieurs victoires face aux talibans après 1995. Son fils n’a pour seule expérience que ses études à l’académie militaire de Sandhurst.

Autre problème : les forces de Massoud sont coupées de leurs lignes de ravitaillement vers le Tadjikistan, leur allié traditionnel. L’Inde et la Russie, qui avaient fourni du matériel à son père, restent dans l’expectative. L’Occident aussi. La France aussi. Ahmad Massoud s’était rendu à Paris en mars et avait rencontré Emmanuel Macron. « Il y a un soutien dans toute la classe politique française », observe Ali Nazari avant d’ajouter dans un léger soupir : « Paris n’a pas donné de matériel. Nous faisons confiance à la France pour qu’elle envoie de l’aide le temps venu. »

⁉️


  
Répondre
hellforthem hellforthem
23/08/2021 23:07:37
0

Déjà 5 Afghans rapatriés sous surveillance car soupçonnés d'avoir des liens avec les talebs 🤣🤣🤣👍👍👍

Message complété le 23/08/2021 23:07:52 par son auteur.


#adopteuntaleb 😁😁😁

  
Répondre
Dubaisan Dubaisan
21/08/2021 18:13:37
3

Une femme courageuse. Une belle femme!

  
Répondre
JD1976 JD1976
21/08/2021 17:45:35
3

La petite fille de Kaboul qui courait derrière un ballon

Nadia Nadim en action au cours d’un match PSG-OM au stade Jean-Bouin, à Paris, le 18 juin 2020.

Voir les images de Kaboul à la télévision a réveillé chez elle des « souvenirs douloureux ». Nadia Nadim vit pourtant aujourd’hui loin de l’Afghanistan. Elle est footballeuse professionnelle au Racing Louisville du Kentucky, aux États-Unis, après avoir joué au Paris Saint-Germain. Mais, à 33 ans, elle n’a pas oublié sa jeunesse. Vingt ans plus tôt, elle a fui la guerre civile dans la capitale afghane avec sa mère et ses quatre sœurs pour une « nouvelle vie » de réfugiée en Europe – au Danemark précisément, où la famille est arrivée par accident en 2000, laissée par un camionneur malhonnête au bord de la route alors qu’elle croyait débarquer en Grande-Bretagne. « Ma vie est comme un film, avec des scènes dramatiques, de suspense, mais aussi avec une pointe d’humour, parfois. » C’est ainsi qu’elle décrit son destin de « femme libre », sans voile ni burka, qui s’est battue pour réaliser ses rêves.

Les talibans, elle les connaît, ils ont tué son père, Rabena Khan, un général de Najibullah. « Ils ont jeté sa dépouille aux animaux sauvages », raconte-t-elle dans son autobiographie Mon histoire, parue en 2018 au Danemark et sortie en France en juin (Marabout). C’est ce père qui lui a transmis son amour du football. Elle perfectionnera son dribble au Danemark dans un centre de réfugiés, qu’elle décrit comme un endroit très heureux pour la petite fille qu’elle était. « Je venais d’un pays dans le chaos où j’avais vu des choses horribles que les enfants ne devraient pas voir. Et puis j’ai atterri dans un endroit où il y avait la paix et où nous pouvions être à nouveau des enfants. »

Reconnaissante. Même au Danemark, elle suscite la réprobation du milieu afghan quand elle joue, ado, avec les garçons dans l’équipe de son école « pour progresser plus vite ». « Bien sûr, il ne faut pas oublier ses racines, sa culture ou ses traditions », dit-elle. Mais les parents doivent apprendre à montrer plus de confiance envers leurs filles. » Elle est pleine de reconnaissance à l’égard du Danemark, qui lui a offert une seconde chance dans la vie. « Les talibans m’avaient volé la première. »

La petite fille de Kaboul qui courait derrière un ballon est devenue une star du foot mondial. Elle est rapidement repérée par des clubs étrangers (Sky Blue et Portland, Manchester City et le PSG). Elle passe trois saisons dans le club parisien et obtient le titre de championne de France, une première pour le PSG. En équipe nationale danoise, elle est devenue la coqueluche du public, elle compte 99 sélections et 38 buts. Élue « Danoise de l’année » en 2017, elle accumule les distinctions comme celle de championne de l’Unesco pour l’éducation des filles et des femmes en 2019. Elle prendra bientôt sa retraite des terrains, mais elle a déjà pensé à sa reconversion. Elle poursuit en parallèle des études de médecine et veut devenir chirurgienne. Une belle revanche sur ses tortionnaires talibans qui voulaient l’empêcher de travailler§ SLIM ALLAGUI (CORRESPONDANT AU DANEMARK)

  
Répondre
JD1976 JD1976
21/08/2021 11:09:58
2

Pour les femmes afghanes, la vie s’arrête


la chute des talibans, les femmes afghanes avaient obtenu le droit d’étudier, de travailler… Les sacrifiées de ce conflit parlent.


Ils leur ont dit : "Cette vie à l'occidentale que vous avez eue, vous allez la payer." Quand je pense que le 11 août, on formait encore 400 filles au codage digital, dans le Panshir et à Paghman avec des panneaux solaires… Et aujourd'hui, à nouveau, les talibans entrent dans les villages. Les témoignages pleuvent : à Farah, près de Hérat, à Wardak et ailleurs, ils listent les filles de plus de 10 ans pour les marier à leurs combattants. Des actes d'enlèvements nous sont confirmés. Pas à Kaboul encore, mais le programme est clair et il est en train d'être appliqué. Une femme, dans un État taliban, c'est un ventre destiné à procréer. Elle ne bouge pas, elle reste à la maison. »


Chékéba Hachemi ne croit pas aux promesses des talibans, reformulées mardi 17 août lors de leur première conférence de presse. Leur porte-parole, Zabihullah Mujahid, a, en effet, assuré que leurs « les femmes ser(aie)nt très actives », mais « dans les domaines où la société en a besoin ». Lesquels ? Elles seraient aussi « autorisées à travailler et étudier, mais dans les limites du cadre de la loi islamique »… Et quand il est interrogé sur la différence qu'il fait entre le mouvement taliban chassé du pouvoir par l'intervention américaine en 2001 et celui d'aujourd'hui, Zabihullah Mujahid répond : « Si la question est basée sur l'idéologie et les croyances, il n'y a pas de différence… »


« Une vie digne de ce nom ». Rassurant ? Pour Chékéba Hachemi, ces promesses ont déjà été démenties. Elle a la voix qui tremble. C'est rare. Née en 1974 à Kaboul, première Afghane à avoir été diplomate, celle qui a fondé il y a vingt-cinq ans l'ONG Afghanistan libre (www.afghanistanlibre.org) est une combattante de la première heure contre cet obscurantisme qui emmure les femmes. Aux côtés du commandant Massoud, elle a construit, avec son association, le lycée Malalaï, la première école pour filles d'Afghanistan libre. Il y en a désormais neuf autres dans le pays, qui, de l'équivalent du CP à la terminale, ont éduqué près de 300 000 filles et jeunes femmes. Un tiers d'entre elles sont sorties bachelières et sont sages-femmes, journalistes ou ingénieures.


Sans parler des autres écoles publiques ou des centres d'éducation à la santé que son volontarisme a permis de faire éclore. « Ces vingt ans qu'on a tellement critiqués et qu'on est en train de rayer d'un trait en donnant les clés du pays aux talibans avaient permis d'offrir aux femmes une vie digne de ce nom. Et à préparer l'avenir. On ne le dit pas assez, mais on avait, en Afghanistan, 40 % de filles scolarisées dans tout le pays, 60 %, dans les grandes villes, 27 % de députés femmes au Parlement, 3 gouverneurs de province femmes. Et des journalistes, des juges, des orchestres de femmes, qu'est-ce qu'on a pu en former… On a maintenant dans nos équipes une centaine de boursières en dernière année de médecine et on ne peut pas les faire sortir du pays. Que vont-elles devenir ? Une femme médecin, vous imaginez pour un taliban ? Elles sont terrorisées. »


« Revanchards ». D'autant que, ajoute-t-elle, les talibans sont plus forts maintenant. « Et ils sont revanchards, bien décidés à réaliser ce qu'ils n'ont pas pu faire entre 1996 et 2001 : un État officiel. À l'époque, Massoud résistait en effet dans une partie du territoire et les talibans n'étaient reconnus que par le Pakistan, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite. Là, ils sont presque adoubés par les chancelleries ! Les témoins nous indiquent qu'il y a de tout dans ces combattants : des Tchétchènes, des Syriens, des Libyens… Il faut qu'on arrête de dire que la situation est un problème afghano-afghan ou de faire des calculs politiques sur le fait qu'ils vont nous débarrasser de Daech. Pourquoi est-on si naïfs ? Ou cyniques ? Demain le pays sera le laboratoire mondial du terrorisme. »


Depuis Paris, bombardée de messages sur WhatsApp et Messenger qui lui transmettent les images terribles de la situation et le ressenti de ces jeunes filles, l'autrice de L'Insolente de Kaboul (Anne Carrière, 2011) s'active pour les 400 000 déplacés, en panique dans la capitale : « Principalement des femmes et des enfants. Les filles et les hommes d'Afghanistan libres essaient de leur apporter des solutions pour l'eau potable, avec la peur au ventre pour eux-mêmes. Celles et ceux qui sont le moins exposés. Les autres, les plus identifiés, les professeurs, on leur demande d'essayer de se diluer dans la population. »


« Grillage ». Elle s'arrête, bouleversée. « On ne les laissera pas quitter le pays… »Elle s'arrête. Nouveau message sur WhatsApp. C'est Nadia, 21 ans, moitié hazara, moitié tadjike, « grands yeux verts en amande », précise Chékéba. Cette jeune webmestre, qui concevait les sites Internet des petites boutiques de ce centre commercial de Kaboul où l'on trouvait robes de mariées et produits de beauté, est l'aînée d'une fratrie de 5 frères et sœurs qu'elle faisait vivre, sa mère étant veuve. Vraie musulmane, elle attendait que sa mère lui trouve un prétendant sur lequel, dans cette famille, elle aurait son mot à dire, et surtout qui accepterait de la laisser continuer à travailler et à donner la moitié de son salaire à sa mère. Et la voilà qui filme depuis la moustiquaire du balcon de l'appartement familial, dans une tour de Kaboul. « Tu vois, maintenant, c'est comme ça que je vais voir la vie : à travers ce grillage. » N'ayant pas travaillé pour une ONG occidentale, Nadia ne pourra accéder à aucune liste d'évacuation. Même situation pour Sharifa, la voix emplie de terreur et de larmes devant les images des drapeaux blancs frappés de la chahada (la profession de foi islamique), qui appelle juste après. « Et dire qu'elle confiait qu'elle avait tellement de chance de ne pas naître dans le pays quand ces drapeaux étaient noirs… »


« Mécréantes ». Difficile en effet pour les Afghanes de croire que les talibans aient pu évoluer dans leur vision de la femme. Non seulement quand elles se remémorent les vidéos de flagellations en public et d'exécutions sommaires pour suspicion d'adultère (dont certaines n'ont pas cessé de filtrer depuis les zones qu'ils contrôlaient ces dernières années), mais quand elles se souviennent de ce qu'était la loi pour une femme : interdiction d'étudier et de travailler, port du tchadri (la burqa afghane) dès qu'elles sont en public, chaperon masculin de rigueur quand elles devaient sortir de la maison. Loin, très loin du codage informatique…


Et quand, de plus, vous avez œuvré aux côtés des Occidentaux, promu leurs valeurs « mécréantes » et que vos pages Facebook relatent votre engagement pour l'éducation, la liberté et les droits des femmes, les raisons de s'inquiéter sont grandes. « J'ai travaillé pour plusieurs ONG et sociétés privées afghanes et occidentales. Dès que j'ai su que les talibans étaient entrés dans Kaboul, j'ai détruit tous mes anciens contrats de travail et mes cartes d'identité. J'ai appris qu'à Kunduz et Takhar, les talibans fouillaient les maisons à la recherche d'anciens fonctionnaires, soldats ou policiers. J'ai peur qu'ils fassent la même chose chez moi », raconte Fawzia*.


« Depuis qu'ils ont pris Kaboul, les talibans répètent qu'ils veulent protéger la population, poursuit Shirin*, employée dans une université. Ils ont promis qu'ils ne s'en prendraient pas à ceux qui ont travaillé pour l'ancien gouvernement. Mais un fonctionnaire qui vivait dans mon quartier a été agressé par des hommes armés puis arrêté. On ne l'a plus revu. Des amis qui vivent dans la province d'Hérat, dans le Nord, m'ont aussi raconté que les talibans avaient fermé les écoles et les universités alors qu'ils affirment le contraire. Ils disent vouloir respecter l'honneur des Afghans, mais dans les provinces de Kunduz et Takhar, des témoins racontent qu'ils marient de force les filles de plus de 15 ans. J'ai deux sœurs dont une de 16 ans. Moi-même, je suis célibataire et j'ai peur. Ils peuvent faire ce qu'ils veulent de nous. »


« Répression ». Sima*, politicienne afghane, comptait sur son passeport diplomatique pour quitter le pays. « Je ne pourrai pas travailler ni même vivre dans un pays contrôlé par les talibans. » Quelques heures avant le décollage, elle apprend que son vol est annulé et contemple désormais son avenir avec effroi : « J'ai quitté ma maison pour me cacher dans un autre endroit. » Au-delà de son sort personnel, Sima s'inquiète du choc de ce retour au Moyen Âge dans un pays qui n'est plus le même qu'à l'instauration de leur régime, en 1996 : « Les mentalités ont beaucoup évolué depuis leur chute en 2001, en particulier dans la jeunesse. L'éducation des filles s'est développée. Les talibans vont-ils le comprendre ? Ou rétablir leur police de répression du vice et de promotion de la vertu ? »


*Les prénoms ont été changés.« On ne peut pas faire confiance aux talibans »


Pari*, étudiante afghane réfugiée en Inde.

« Voilà sept ans que je vis et que je fais mes études en Inde. J’ai été secourue par une ONG afghane quand ma mère a été condamnée à une peine de prison. Ma tutrice, qui est toujours à Kaboul, m’a confié qu’elle était incapable de dire de quoi l’avenir serait fait. Elle panique. Elle n’est pas mariée et les talibans enlèvent des jeunes filles célibataires. Je n’ai plus de visa pour l’Inde, mais il est hors de question que je rentre.

Ma seule option en tant que femme afghane, si je rentrais, serait de rester chez moi et de porter une burqa. Je me suis enregistrée comme demandeuse d’asile auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, en Inde. J’ai aussi déposé une demande de titre de séjour. On ne peut pas faire confiance aux talibans. Ils prétendent suivre la charia, mais quand je regarde les exactions qu’ils ont commises ces dernières années, je m’aperçois qu’ils ne se l’appliquent même pas à eux-mêmes. »

  
Répondre
IZEK IZEK
18/08/2021 01:12:46
1

USA-La popularité de Biden au plus bas après la prise de Kaboul par les taliban

18/08/2021 | 00:51

NEW YORK, 18 août (Reuters) - La cote de popularité du président américain, Joe Biden, a chuté de sept points de pourcentage et atteint son niveau le plus bas à ce jour après la prise de contrôle de l'Afghanistan par les taliban, selon un sondage Reuters/Ipsos.

Le sondage d'opinion réalisé lundi montre que seuls 46% des Américains étaient satisfaits de leur président, le taux le plus bas enregistré depuis que Joe Biden a pris ses fonctions en janvier.

La popularité de Joe Biden a chuté lorsque les taliban se sont emparés de Kaboul, la capitale afghane, effaçant deux décennies de présence militaire américaine dans le pays.

(Chris Kahn; version française Camille Raynaud)

© Reuters 2021

  
Répondre
fipuaa fipuaa
17/08/2021 22:01:11
0

pas des clampins "à deux balles" ! Un chargeur entier là bas dans les dents et puis c'est tout !

  
Répondre
IZEK IZEK
17/08/2021 21:14:27
0

certains hommes politique devrait aller déballer leurs savoir en Afghanistan l'abas c est pas des baffes qui tombe mais des balles qui siffle .

Message complété le 17/08/2021 21:30:12 par son auteur.

il y a moins de candidats (es) qu' ici.

  
Répondre
fipuaa fipuaa
17/08/2021 21:05:57
0

le coran est une loi

  
Répondre
hellforthem hellforthem
17/08/2021 20:08:18
1

'' Balance ton porc '' c'est Hallal ou pas ?

Al Hamdoulillah mon frère

Message complété le 17/08/2021 20:19:30 par son auteur.


Rm même temps s'il y a 85 % qui sont pour, ça doit faire un sacré paquet de femmes qui approuvent. À moins qu'il ne reste plus que 15 % de femmes en Afghanistan 🤔🤔🤔

  
Répondre
manuborelli manuborelli
17/08/2021 19:46:26
0

🤣🤔

Selon le Pew Research Center : En 2013, 99% des Afghans étaient pour l’instauration de la Charia, 85% d’entre eux pour la lapidation des femmes infidèles


Message complété le 17/08/2021 20:02:34 par son auteur.

https://www.fdesouche.com/2021/08/17/99-des-afghans-sont-pour-linstauration-de-la-charia-85-dentre-eux-sont-pour-la-lapidation-des-femmes-infideles-revele-une-enquete-dopinion-realisee-en-2017-pew-reasearch/

  
Répondre
manuborelli manuborelli
17/08/2021 19:01:24
4

vends appartement 500m2 habitable avec piscine intérieure

plein centre de kaboul.

faire offre urgent cause départ précipité 🤣🥊

  
Répondre
manuborelli manuborelli
17/08/2021 18:56:39
0

si je reprends les chiffres de @Mitte (vu dans cette file)


7. Combien a coûté cette guerre ?

Le Pentagone chiffre le coût de cette guerre à 800 milliards de dollars, dont une centaine de milliards pour reconstruire le pays et autant pour former l'armée afghane, qui s'est finalement écroulée comme un château de cartes. Le coût réel serait double, compte tenu des indemnités versées aux invalides de guerre et aux vétérans. Le coût budgétaire de l'intervention française a été évalué à 500 millions d'euros par an.


20 ans = 20*365 jours= env. 7300 jours

800 000 000 000/ 7300= 109 589 041 millions/ jour 💰💰💰💸💸💸💸💸💸

on arrondi à 100 millions 🤔👍


la france 500 000 000/ an

500 000 000* 20 ans= 10 000 000 000 milliards 🤣💸💸💸💸💸💸

déficit des retraites 5/7 milliards 👍🤔


où est passé le talbin?

dans le tonneau des danaïdes 🤣



  
Répondre
manuborelli manuborelli
17/08/2021 18:39:40
2

il y a au moins une chose de juste dans ce qu’il raconte:

quand tu travailles à l’ambassade de france de kaboul tu n’es pas pistonné.

pour kaboul des volontaires? 🤣👍

Message complété le 17/08/2021 19:05:29 par son auteur.

pour les images de l’avion, pas vu une gonzesse s’accrocher au zinc.

  
Répondre
jagdpanther jagdpanther
17/08/2021 18:22:27
0

https://youtu.be/53hw_7ovPpI

Une de ses meilleures interventions, une analyse et une synthèse parfaites, sur la différence entre le réel et leur discours imaginaire !

  
Répondre
manuborelli manuborelli
17/08/2021 18:09:26
1

mila 🤣

encore un prix nobel? 🤣🥊

et marlène elle dit quoi?

nos jeanne d’arc 🤣

Message complété le 17/08/2021 18:19:18 par son auteur.

prénoms à la mode chez les talibans pour réussir à convaincre qu’ils ont changé:
mila nabilla marlène .....

  
Répondre
hellforthem hellforthem
17/08/2021 17:44:55
1

Dieu n'y est pour rien

  
Répondre
Phi04 Phi04
17/08/2021 16:44:50
0

Mon Dieu, que c'est mal écrit !

  
Répondre
hellforthem hellforthem
17/08/2021 13:07:54
0

L'important Dubaisan c'est que le complexe militaro-industriel en sorte à chaque fois gagnant. Faut pas être rabat-joie comme ça !

  
Répondre

Forum de discussion Général

202108281037 874379

Investir en Bourse avec Internet

Ma liste