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Afghanistan : après la débâcle



hellforthem hellforthem
10/09/2021 23:44:07
0

👍

  
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simcour simcour
10/09/2021 20:48:51
1

@hellforthem Merci pour ton message du 05/SEPT/2021 à 10h12m09s.

Je pense que les sources peuvent manquer de précisions aussi fiables soient t'elles et qu'il faut faire avec.


Un Émir pour simplifier c'est l'équivalent d'un Prince Occidental dirigeant une Principauté.

Un Émir dirige un Émirat.


Je dis bien pour simplifier parce que chaque territoire sous contrôle d'une autorité a ses normes politiques , juridiques , culturels (Les langues et religions par exemple) etc...

Un Émir n'est donc pas l'équivalent d'un prince Occidental (J'ai dis ça pour simplifier) dirigeant une principauté mais c'est ce qui s'en rapproche le plus.

d'Ailleurs les pouvoirs d'un Émir , Prince , Roi , Empereur , Président etc... varient selon les régimes politiques (Au sein d'un même régime politique ou / et même pays avec un autre régime, ses pouvoirs peuvent évoluer avec le temps). C'est le cas pour toute fonction politique et pas uniquement les Émirs.


La définition d'Émirat varient selon les régimes politiques se considérant comme des Émirats que ce soit des Émirats actuelles ou passés. C'est le cas pour tout régime politique et pas uniquement les Émirats.

  
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Dubaisan Dubaisan
09/09/2021 12:36:22
2

"Cet isolement, s’il se confirme, compliquera les efforts des talibans pour attirer les investisseurs, étape indispensable à l’exploitation des richesses minières et à la construction d’oléoducs et de gazoducs entre l’Asie centrale et la mer d’Arabie".

Ils s'en foutent complètement et n'accepteront comme investisseurs que ceux qui ne voudront pas changer leur régime... et ils en trouveront...notamment le Pakistan, la Chine et une bonne partie de l'Asie musulmane, le Moyen-Orient, voire la Russie ou la Turquie.

"L’Afghanistan risque aussi d’être privé d’une partie de l’aide financière étrangère qui constituait 75 % des recettes de l’État l’an dernier."

Ils produiront un peu plus de cocaïne dont sont friands les pays occidentaux....

"Près de 9,5 milliards de dollars d’avoirs de la Banque centrale restent gelés aux États-Unis".

C'est ennuyeux certes, mais ils trouveront vite autre chose pour les remplacer et surtout les sécuriser. Les moyens ne manquent pas

  
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hellforthem hellforthem
09/09/2021 12:05:26
0

Rhhholalaaa ! C'est quoi ces primitifs qui vivent pas chez eux comme dans le 16ème ??? Et pis j'suis sûr qu'ils ont même pas de pistes cyclables... Rholalaa mon pauvre monsieur...

  
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JD1976 JD1976
09/09/2021 12:01:21
1

Gouvernement taliban : l’affront à l’Occident

L’annonce des nouveaux ministres afghans renie les promesses faites après la chute de Kaboul de former une équipe élargie et de rompre avec Al-Qaïda.

De notre correspondant à Delhi, Emmanuel Derville

Publié le 09/09/2021 à 11h10

Ils avaient promis un gouvernement d’ouverture après la chute de Kaboul. Au lieu de ça, les talibans ont défié la communauté internationale en dévoilant leur gouvernement mardi soir.

Les États-Unis, l’Europe, la Russie, la Turquie, l’Iran… Nombreux sont les pays qui avaient demandé au régime islamiste de partager le pouvoir. En vain. Sur les trente-trois ministres, il n’y a ni femme, ni technocrate, ni représentant de la société civile. Vingt-sept sont des mollahs, dont le premier ministre Mohammad Hassan Akhund et son adjoint Abdul Ghani Baradar, ancien chef militaire pour le Sud afghan, qui avait négocié avec les États-Unis puis avec les factions afghanes à Doha en vue de partager le pouvoir. Le deuxième adjoint, Abdul Salam Hanafi, fut vice-ministre de l’Éducation durant le premier régime taliban dans les années 1990. Issu de l’ethnie ouzbèke, c’est l’un des rares cadres appartenant à une minorité dans une équipe gouvernementale largement pachtoune.

Cette domination du pouvoir par des figures religieuses s’inscrit dans la droite ligne de la Constitution de 2005 des talibans : établir une théocratie autoritaire. Le guide suprême de l’organisation, le mollah Akhundzada, a adressé un message écrit mardi dans lequel il a insisté sur la mission première du régime : « travailler dur pour appliquer les règles islamiques et la charia », comme stipulé dans la Constitution. Le projet politique et social des islamistes n’a pas changé.

Un ministre de l’intérieur proche d’Al-Qaïda

Certaines nominations sonnent comme une provocation à l’égard de l’Occident. Le ministre de l’Intérieur, Sirajuddin Haqqani, est le chef du réseau Haqqani, allié des talibans et connu pour ses liens étroits avec Al-Qaïda. Les talibans s’étaient pourtant engagés à rompre avec l’organisation fondée par Oussama Ben Laden lorsqu’ils avaient signé un accord avec les États-Unis en février 2020 concernant le retrait des forces américaines. Le FBI a mis sa tête à prix pour dix millions de dollars. Le Premier ministre adjoint Abdul Salam Hanafi est soupçonné par l’ONU d’être impliqué dans le narcotrafic alors que l’Europe est le premier débouché de l’héroïne afghane. Le pays fabrique 85 % de l’opium mondial. Les portefeuilles importants sont détenus par des dirigeants talibans qui font l’objet de sanctions de la part du Conseil de sécurité : gel de leurs avoirs, interdiction de voyager, embargo sur les armes…

La perspective de voir le régime reconnu par une large partie de la communauté internationale s’éloigne. Cet isolement, s’il se confirme, compliquera les efforts des talibans pour attirer les investisseurs, étape indispensable à l’exploitation des richesses minières et à la construction d’oléoducs et de gazoducs entre l’Asie centrale et la mer d’Arabie. L’Afghanistan risque aussi d’être privé d’une partie de l’aide financière étrangère qui constituait 75 % des recettes de l’État l’an dernier. Près de 9,5 milliards de dollars d’avoirs de la Banque centrale restent gelés aux États-Unis. Quelques pays gardent toutefois leur ambassade à Kaboul, notamment la Chine, la Russie et le Pakistan.

Le retour à la normale s’avère d’autant plus complexe que les ministres talibans n’ont aucune compétence technocratique. Le ministre de l’Économie, Din Hanif, n’a pas de formation en la matière, tout comme le directeur général de la Banque centrale, Mohammad Idris. Les deux hommes paraissent démunis face à la crise économique et humanitaire marquée par l’inflation, la pénurie d’argent liquide, la chute des réserves de change. Sans oublier la malnutrition qui menace 18 millions d’Afghans d’après le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

À cela s’ajoute l’instabilité politique : les autres factions politico-militaires et ethniques étant à l’écart du pouvoir, un retour de la guerre civile n’est pas à exclure. Ahmad Massoud, le leader de la communauté panjshirie, a affirmé le 6 septembre dans un message audio qu’il continuerait à se battre malgré la chute de Bazarak, capitale de la province du Panjshir. Le fils du commandant Massoud a également appelé à un soulèvement général. Depuis plusieurs jours, les manifestations se multiplient à Kaboul. Siège de la classe moyenne éduquée, de l’élite politique et culturelle, la capitale accepte de moins en moins ses nouveaux maîtres. Mercredi matin, une énième manifestation de femmes demandant le respect de leurs droits et protestant contre l’ingérence du Pakistan s’est tenue dans l’agglomération. Une marche similaire a eu lieu à Hérat, dans le Nord-Ouest, avant d’être dispersée par la force.

  
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Anjou49 Anjou49
09/09/2021 11:41:28
1

Aucune femme ministre dans le gouvernement taliban annoncé.

Quizz :

Combien de femmes ministres de plein exercice entre 1958 et 1974 ? (présidence Charles de Gaulle et Georges Pompidou ?)

Alors ?

Je vous aide : AUCUNE (j’ai bien dit ministre de plein exercice)

Alors en Afghanistan ils sont juste un peu en retard…


  
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Anjou49 Anjou49
06/09/2021 20:29:42
1

Et voilà lundi 6 septembre 2021, le fantasme de l’Occident est tombé : le fils du lion est à terre.

Les vrais discussions entre l’Occident et les Talibans vont débuter sérieusement.., mais peut-être pas officiellement.

  
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Luncyan Luncyan
06/09/2021 08:08:23
0

Merci Simcour pour ton intervention toujours aussi lumineuse

  
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hellforthem hellforthem
06/09/2021 07:30:26
1

C'est vrai Dubaisan que pour avoir mis la pâtée à ses ennemis ce Shah devait forcément avoir du mordant 😉

  
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Dubaisan Dubaisan
06/09/2021 05:19:13
1

Hellforthem,

Ton « mashtou » ( même les chats) ne devait pas être un « sans dents »!

  
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hellforthem hellforthem
05/09/2021 10:12:09
2

Oh misère ! J'aurais mieux fait de la fermer...


First source : En 1747, le mashtou Ahmad Shah devient le premier émir d'Afghanistan.

Extrait de '' Massoud des Russes aux Talibans '' page 2


Second source : En 1747, las des guerres de clans ( comme quoi le pays a toujours été en guerre ), le pachtoun Ahmed Chah Dourrani soulève le sud et fédère les tribus.

L'enfantement de l'Afghanistan est douloureux. Des guerres encore, des convoitises de voisins toujours, dont la Perse, omniprésente au cours de l'histoire de ce pays en gestation.

Malgré cette naissance chaotique, le royaume pachtoun d'Ahmed Chah va permettre la lente émergence d'un pays afghan soucieux d'échapper aux deux périls qui le guettent encore, l'appétit des puissances voisines et les rivalités des tribus et ethnies.

Extrait du Point n 1521 du 9/11/2001 page 54


La première source parle d'un émirat et la seconde parle d'un royaume... Je vais tâcher de retrouver le lévrier afghan croisé hier pour lui demander son avis éclairé 🐩

Message complété le 05/09/2021 10:12:35 par son auteur.


... Le pashtou

  
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simcour simcour
05/09/2021 06:32:18
3

@Luncyan concernant ton message du 04/SEPT/2021 à 18h23m17s.

Je peux dire que Hell a bien fait une erreur. Il aurait fallut écrire "Empire d'afghan" au lieu de "Royaume d'Afghanistan".

L'empire durrani (Ses frontières correspondent plus ou moins à celle de l'Afghanistan actuelle. Ses frontières ont évolués à travers le temps et il y a eu des parties de cette empire faisant partie de d'autres pays actuels) qui est l'autre nom de cette empire fut fondé en 1747 et il exista jusqu'en 1823.


De cet empire est né "L'Émirat d'Afghanistan" en 1823 qui cessa d'exister en 1839 suite à la première guerre anglo-afghane. L'Émirat meurt et c'est la résurrection de l'empire.

En 1842 cet empire décéda suite à la deuxième guerre anglo-afghane qui eu pour conséquence la résurrection de l'émirat.

Cet émirat exista jusqu'en 1926 puis le Royaume d'Afghanistan fut fondé. Ce Royaume exista jusqu'en 1973 qui est l'année où la "République d’Afghanistan" remplaça celui-ci.


En 1978 la République mourut pour donner naissance à une autre République la "République Démocratique d'Afghanistan" qui changea de nom au cours de son existence en "République d'Afghanistan" sans que ce soit un changement de régime. Ce régime politique cessa d'exister en 1992 pour être remplacé par "l'État Islamique d'Afghanistan" qui pris fin en 1996 (Sauf si on prends en compte le gouvernement en exil qui exista jusqu'en 2001)

avec la prise du pouvoir par les talibans ayant mis en place "l'Émirat Islamique d'Afghanistan" (C'est aussi le nom officiel de cet ensemble hétérogène qui est ce mouvement terroriste) qui pris fin en 2001 pour être remplacé par une réinstallation du régime précédent qui fut remplacé en 2002.


L'année 2002 est l'année de la naissance de "l'État transitoire islamique d'Afghanistan" qui exista jusqu'en 2004 pour être remplacé par la "République Islamique d'Afghanistan" qui a disparu en 2021 (Selon certaines sources elle contrôlerait quelque poches) suite à l'offensive des talibans ayant restauré leur émirat.


Quand je dis que tel régime politique contrôlait les territoires Afghans à ce moment là. C'est une simplification de la réalité vu qu'il y a toujours des territoires de facto n'étant pas sous le contrôle de celui-ci. Définir qui contrôle de fait tel partie du pays à travers le temps n'est pas une chose facile.

Résumé des régimes politiques en vigueur en Afghanistan :

1.1747-1823 : Empire Durrani

2.1823-1839 : Émirat d'Afghanistan

3.1839-1842 : Empire Durrani (Restauration du régime de 1747-1823)

4.1842-1926 : Émirat d'Afghanistan (Restauration du régime de 1823-1839)

5.1926-1973 : Royaume d'Afghanistan

6.1973-1978 : République d'Afghanistan

7.1978-1992 : République Démocratique d'Afghanistan (Changea son nom en République d'Afghanistan durant son histoire)

8.1992-1996 : État Islamique d'Afghanistan (En exil entre 1996-2001)

9.1996-2001 : Émirat Islamique d'Afghanistan

10.2001-2002 : État Islamique d'Afghanistan (Restauration du régime de 1992-1996)

11.2002-2004 : État Transitoire Islamique d'Afghanistan

12.2004-2021 : République Islamique d'Afghanistan (Selon certaines sources il en resterait des poches)

13.Depuis 2021 : Émirat Islamique d'Afghanistan (Restauration du régime de 1996-2001)

  
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hellforthem hellforthem
04/09/2021 18:36:38
0

Je relève le défi... à partir de lundi.

Bon we

  
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Luncyan Luncyan
04/09/2021 18:23:17
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Attention hell si tu fais une erreur simcour va venir te mettre à la page

  
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hellforthem hellforthem
04/09/2021 17:45:57
3

Faut en finir une bonne fois pour toutes avec ces vieux clichés éculés. Ce matin j'ai croisé un lévrier afghan, ben il avait l'air très pacifique et très bienveillant avec ses consœurs

  
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hellforthem hellforthem
29/08/2021 10:58:55
2

On peux remonter jusqu'à 1747 l'année de la création du Royaume d'Afghanistan qui préfigurait l'Afghanistan moderne. Depuis ce moment là, le pays n'a jamais cessé d'être le théâtre de luttes intestines entre clans ou entre ethnies, entre les différentes occupations successives qui vont bien

Un vrai terrain de jeu pour accros aux Kalachs et autres fusils d'assaut et missiles


  
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Anjou49 Anjou49
29/08/2021 10:42:39
2

Kaboul, enfin une bonne nouvelle : le pont aérien d’évacuation est …. le plus grand jamais réalisé (+ de 100 000 personnes) depuis qu’existe ce genre d’opérations dont la première date de 1929. En effet c’est à cette date que la Royale Air Force procéda à ce type de manœuvre aérienne pour évacuer qui ? Je vous le donne en mille : 586 personnes de 11 nationalités différentes et d’où : mais de Kaboul bien sûr.

C’est dingue non comme l’Histoire se répète sans qu’on en tire d’ailleurs aucun profit.

Make America great again et Cocorico.

Message complété le 29/08/2021 10:50:53 par son auteur.

Make America great again et Cocorico 
🎼🎼« Sont des mots qui vont très bien ensemble,
Très bien ensemble »🎼🎼

  
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JD1976 JD1976
28/08/2021 18:25:50
1

Afghanistan : entre talibans, Al-Qaïda et Daech, l'impossible équation islamiste

Ménage à trois

Par Stéphane Aubouard

Après l'attentat du 26 août commis par l'État islamique au Khorassan (EIK) à l’aéroport de Kaboul, la première question n'est plus de savoir comment les talibans vont gouverner le pays mais quelle mouvance parmi eux va réussir à en tenir les rênes. Et avec

En envoyant ce jeudi 26 août ses kamikazes exploser dans la foule près de l’aéroport de Kaboul où se déroulaient les opérations d’évacuation, l’État islamique au Khorassan (EIK), a fait coup double. Fondée en 2015 par d’anciens talibans et djihadistes d’Al-Qaïda déçus par la « normalisation » du mouvement afghan, l'organisation tafkiriste a su toucher directement les États-Unis en tuant 13 marines et des dizaines d’Afghans.

Mais l'EIK a aussi mis la pression sur les talibans eux-mêmes. Avec un objectif clair : accentuer des divisions déjà existantes au sein d’un mouvement qui n’est plus seulement le groupe islamo-nationaliste pachtoune relativement compact qui dominait le pays entre 1996 et 2001. Par ce coup de force, l’EIK a ainsi rappelé une réalité crue : les talibans ne sont pas seuls à vouloir s’arroger le titre de maître de l’Afghanistan. Et avec Al-Qaïda à l’affût, la compétition est aussi trouble qu'ouverte.


INTIMEMENT LIÉS

À l’annonce de la reprise de Kaboul il y a deux semaines, le mouvement crée par Oussama Ben Laden à la fin des années 1980 n’a pas hésité sur ses réseaux à expliquer qu’il s’agissait là de sa propre victoire et non de celle des talibans. Une façon, pour le groupe terroriste aujourd’hui dirigé par l’Égyptien Ayman al-Zawahiri d'imposer dans les esprits l'idée que l’existence d’Al-Qaïda est liée à l’histoire et à l’avenir de l'Afghanistan comme des talibans.

Ce qui se vérifie en partie dans les faits. Le réseau dit « Haqqani », une importante mouvance au sein du mouvement afghan des talibans, est aujourd’hui dirigé par Sirajuddine Haqqani, récemment promu numéro deux dans la hiérarchie militaire talibane. Ce dernier n’est autre que le fils d’un seigneur de guerre qui protégeait déjà Ben Laden dans le sud-est du pays au début des années 1990 et ce, avant même que les talibans ne fassent leur apparition.

Pour le réseau Haqqani, adossé à Hibatullah Akhundzada, considéré aujourd’hui comme le numéro un des talibans, le coup porté par l’EIK peut être perçu comme une attaque frontale. Avec un objectif simple : freiner l'organisation des talibans qui viennent d'arriver au pouvoir. D'autres y verront peut-être une simple revanche. Ces deux dernières années, les hommes du mollah Hibatullah Akhunzada ont en effet infligé de lourdes pertes à l’EIK, bien plus élevées que celles que la frêle armée afghane soutenue par les États-Unis a pu lui faire subir.


GUERRE OUVERTE DAECH VS. TALIBANS ?

En Afghanistan, la réalité du terrain est souvent complexe et les accords entre chefs de guerre représentent souvent tel ou tel clan, qui passent d'un camp à l'autre. Dans les heures, jours et semaines à venir, l’enjeu pourrait se résumer pour cette frange importante des talibans proche d'Al-Qaïda qu'est le réseau Haqqani à une seule chose : éliminer au plus vite ce qui reste de l’EIK, à savoir tout de même entre 1500 et 2000 hommes surdéterminés.

L’enjeu est d’autant plus grand que les deux entités ont récemment tendance à se confondre du point de vue des objectifs stratégiques et politiques. Si, au départ, Al-Qaïda ne cherchait pas à se fixer sur un territoire – contrairement à l’État islamique et son fantasme califal – depuis quelque temps, le discours semble changer au sein même du mouvement fondé par Ben Laden. Dans les deux cas de figure en revanche, l’idée d’un terrorisme globalisé et exporté reste dans les tuyaux.

Dans ce contexte, les partisans de la branche du « diplomate » Abdul Ghani Baradar, celui-là même qui a négocié avec les États-Unis via le Qatar depuis le mois de février auront-ils encore leur mot à dire ? C’est sur cette mouvance-là, a priori ouverte à un gouvernement « inclusif », que les grandes puissances misent aujourd’hui pour tenter d’ouvrir un début de discussion et imaginer de futures coopérations avec les Afghans. Ce qui est loin d’être gagné car la commission politique menée par Abdul Ghani Baradar, que l’on considère comme « le ministre des Affaires étrangères » taliban, un temps éloigné des combats, ne pourra pas avancer ses pions sans l’appui primordial des chefs de guerre affiliés à Al-Qaïda.


REBATTRE LES CARTES

Outre l’effet de sidération, l’attentat de l’EIK a donc rebattu les cartes d’un jeu de poker menteur déjà fort compliqué. Les grandes puissances, les Occidentaux en particulier, se retrouvent aujourd’hui devant une perspective aussi ubuesque qu’impossible à gérer. À savoir se retrouver potentiellement dans l'obligation d'ouvrir un dialogue avec des talibans liés à Al-Qaïda. « Les ennemis de mes ennemis sont mes amis » : l'adage bien connu ne fonctionne pas en Afghanistan.

De là enfin à ce que la Russie, la Chine, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni s'entendent un jour sur le sujet, le peuple afghan, privé de ressources financières et coupé du monde, a de quoi s'inquiéter. Le pire scénario lui semble aujourd'hui promis quel qu'il soit : un émirat ultra-rigoriste, un califat base arrière du terrorisme international ou le chaos.



  
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manuborelli manuborelli
28/08/2021 18:01:53
1

attentat (s) en france bientôt.

à faire le malin on récolte la merde.

A Bagdad, Macron appelle à «ne pas baisser la garde» face à Daech, «qui demeure une menace»

Coorganisateur d’un sommet régional organisé ce samedi en Irak, le président français met en garde l’exécutif irakien face à la «menace» que représente le groupe Etat islamique, dans cette région du monde comme en France.

  
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hellforthem hellforthem
28/08/2021 11:29:20
0

Les cocus se suivent et se ressemblent.

Souhaitons lui qu'il s'en aperçoive avant qu'il ne soit trop tard

  
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