Le troisième trimestre 2025 marque un léger ralentissement pour Alten. Le groupe d’ingénierie a enregistré un chiffre d’affaires de 991,9 millions d’euros, en recul de 1,7 % en données publiées et de 4,5 % en organique. Sur les neuf premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires atteint 3,08 milliards d’euros, en baisse de 1,3 %. Malgré ce repli, la société confirme ses objectifs annuels et projette une marge opérationnelle d’activité comprise entre 8 % et 8,1 %.
La dynamique reste contrastée selon les zones géographiques : la France affiche une progression de 4 %, tandis que les activités internationales reculent de 3,9 %, pénalisées par la contraction du secteur automobile et un ralentissement des télécoms, de l’électronique et du secteur public. À l’inverse, les segments de la défense, de l’énergie et du ferroviaire continuent d’offrir des relais de croissance solides, limitant la baisse organique annuelle attendue entre –5,2 % et –5,5 %.
Dans un marché jugé « inchangé » et toujours incertain, Alten souligne des premiers signaux encourageants de la part de certains clients pour 2026. Toutefois, la direction reste prudente et anticipe une véritable confirmation du redressement seulement début 2026. Ce positionnement prudent n’empêche pas le marché de réagir positivement : l’action a bondi de 4,5 % après l’annonce, portée par la conviction de certains analystes que le titre demeure faiblement valorisé.
La gouvernance s’apprête par ailleurs à évoluer avec l’arrivée de Cyril Malargé au poste de directeur général le 17 novembre 2025. Passé par Sopra Steria, son profil opérationnel est perçu comme un atout pour renforcer l’exécution stratégique au moment où le groupe doit composer avec un ralentissement cyclique.
Ce changement pourrait être le point d'inflexion sur le dossier qui reste faiblement valorisé avec un PER de 10 fois les bénéfices attendus pour 2025. Techniquement, un support s'est dessiné autour des 65,90 euros et il offre un point d'entrée intéressant pour accompagner la relance du titre. Première étape, 75 euros.
Les principaux défis d’Alten :
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Relancer la croissance organique dans un environnement économique encore fragile.
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Rééquilibrer l’exposition sectorielle face à la faiblesse persistante de l’automobile et des télécoms.
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Améliorer la performance à l’international, principal point de faiblesse du trimestre.
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Accompagner la transition de gouvernance tout en préservant une marge opérationnelle solide.
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