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TotalEnergies ne fait "pas de super-profits en France", affirme Pouyan

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Adsum Adsum
22/04/2024 17:35:37
0

31/03/2024 14:53:18

Etre franco-français n'est pas un prérequis pour faire partie du CAC 40. Qu'il s'agisse du siège social, de la nationalité du PDG, de la gouvernance ou de l'actionnariat : fin 2022, plus de 40% du K des entreprises du CAC dont le siège est en France était détenu par des investisseurs étrangers.


Les PDG étrangers changent le paysage

Depuis quelque temps, une révolution tranquille est en cours en France. Des chefs d'entreprise nés à l'étranger dirigent certaines des entreprises les plus stratégiques du pays, ce qui aurait été impensable il y a seulement quelques décennies.

[...] Ces embauches ont également coïncidé avec l'internationalisation croissante des plus grandes entreprises françaises, dont beaucoup réalisent plus de 70 % de leur chiffre d'affaires à l'étranger. Les PDG étrangers ne représentent encore que 18 % des grandes entreprises françaises, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale de 25 %, selon les données de la société de recrutement de cadres Heidrick & Struggles, mais cela montre que l'expérience des dirigeants l'emporte de plus en plus sur une tendance historique à l'élitisme. [...] la suite sur Bloomberg


  
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Alioche Alioche
03/04/2024 16:25:38
4

Il faut arrêter de taxer encore et encore et commencer à réduire les dépenses.

Ce n'est vraiment que du bon sens.

Quelques chiffres :

On parle régulièrement du millefeuille territorial à la française:

les communes, les communautés de communes, les communautés d'agglomération, les cantons, les départements, les régions et l'Etat.

La cours des comptes a estimé en 2022, que 15% du travail de chaque couche était aussi fait par la précédente couche et/ou par la suivante.

Ca veut dire que si chaque territoire ne faisait QUE ce qu'il est sensé faire, défini par la loi, il y a 15% de fonctionnaires territoriaux en trop.

Bien sûr, on ne parle pas des bas salaires. il n'y a pas un balayeur du département qui repasse derrière un balayeur du canton sur le même trottoir. On ne parle que de poste de cadre.

Il y a 2,6 millions de fonctionnaires territoriaux. 15%, ça fait 400 000 personnes.

A 40 000 euros annuels (et je suis dans la fourchette basse), ça fait 16 milliards d'économie par an.

Je passe évidemment sous silence le fait que tout irait beaucoup plus vite puisque les sujets ne seraient vus qu'une seule fois.

Bien sûr, ça ne peut pas se faire du jour au lendemain. Que ferait on des ces 400 000 personnes ?

Mais un plan décennal pour remettre de l'ordre dans les fonctions strictes de chaque territoire serait le bienvenu avec réaffectation du personnel.

Savez vous par exemple, qu'en moyenne, un bénéficiaire du RSA est reçu par les départements (ce sont eux qui ont cette charge) tous les 2,6 ans. Alors que l'Etat a donné pour fonction aux départements de les recevoir tous les 3 mois. Ce n'est pas le travail qui manque.


  
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Prelle Prelle
03/04/2024 14:38:00
1

Même s'ils taxaient les " superprofits" vous verrez que d'ici 2 à 3 ans cela ne suffira plus et ils iront encore chercher ailleurs...

  
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Phéénix Phéénix
03/04/2024 11:28:10
0

sans compter les revirements successifs concernant la suppression de l' impôt après un certain nombre d' années,

à l' heure actuelle il n' y a même plus de réduction ...

alors que dans l' immobilier il y a exonération de l' impôt et cotisations sociales après 30 ans ... ???

  
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papygaga papygaga
03/04/2024 00:07:19
4

"Nous contribuons de multiples façons à l'économie française". Plutôt qu'une taxe contreproductive qui serait en outre sans doute répercutée sur le consommateur, quitte à taxer pourquoi pas taxer les dividendes touchés par les actionnaires ?"


Les actionnaires sont déjà lourdement taxés, par un sacré tour de passe-passe :

Giscard avait crée l'avoir fiscal : restitution de la part représentative de l' impôt sur les sociétés et imposition total du dividende brut entre les mains de l'actionnaire. Ce système avait le mérite d'éviter une double imposition.

Puis sous Chirac/Sarkozy : suppression de l'avoir fiscal mais abattement de 1500 € et décote de 40%.

Ensuite suppression de l'abattement de 1500 € avec maintien de la décote de 40%.

Avec le PFU 12,8% d'impôt mais plus de décote sauf si option barème....

l'avoir fiscal- ou sa compensation - a donc été squeezzé en totalité...

Par dessus le marché les cotisations sociales n'ont cessé d'augmenter et représentent plus que l'impôt sur le revenu lui même....

Pour le PEA, c'est pas mieux puisque 17,2% de CS à la sortie et en partant de l'hypothèse que çà n'augmente pas ( c'est pas gagné).

Donc les actionnaires cotisent déjà lourdement, mais les incompétents qui nous dirigent et sont assis sur des sièges dorés n'en en cure.




  
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Adsum Adsum
01/04/2024 19:04:04
0

D'ailleurs kesako un "superprofit" ? Un concept de Karl Marx élaboré ensuite par Vladimir Lénine et d'autres penseurs marxistes ? Une notion de "bénéfices records" liés à un effet d'aubaine ? Comment taxer une base mal définie et quid de la territorialité de l'impôt sur une multinationale ?


"Nous contribuons de multiples façons à l'économie française". Plutôt qu'une taxe contreproductive qui serait en outre sans doute répercutée sur le consommateur, quitte à taxer pourquoi pas taxer les dividendes touchés par les actionnaires ?

  
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Adsum Adsum
31/03/2024 14:53:18
2

30/03/2024 17:48:06

Avec ce genre de discours, toutes les entreprises finissent par quitter la France. Il n'y aura bientôt plus que des PME dans le CAC 40.


Etre franco-français n'est pas un prérequis pour faire partie du CAC 40. Qu'il s'agisse du siège social, de la nationalité du PDG, de la gouvernance ou de l'actionnariat : fin 2022, plus de 40% du K des entreprises du CAC dont le siège est en France était détenu par des investisseurs étrangers.

  
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Anjou49 Anjou49
31/03/2024 11:38:50
1

Total Énergie aurait payé dans le monde 30 milliards d’impôts, en France beaucoup moins. Tous ces chiffres sont difficilement contrôlables pour le commun des mortels mais ce qui est sûr c’est que l’Etat cigale français lorgne sur ce pactole et trouverait tout à fait normal qu’il lui revienne intégralement, se foutant bien des pays (pauvres en général) d’où proviennent ces ressources. Ça dénote d’un état d’esprit bien néocolonialiste ancré profondément dans nos gênes.

La France a si longtemps pillé ses colonies en échange de « la civilisation » que cela paraît tout naturel à nos dirigeants actuels de continuer, sans se rendre compte que les temps ont changé. A nous l’énergie a eux les pollutions. Le slogan est toujours valable apparement.

  
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moicmoi moicmoi
30/03/2024 19:28:56
4

La ré-industrialisation en passant par la sur-imposition de ceux qui bossent.
Les bons élèves sont sanctionnés.
Taxer à tour de bras, ils savent tous faire ou réclamer.
Mais pas un seul, ni majorité, ni minorité, ni opposition, ne propose ou réclame de tailler à la tronçonneuse dans le train de vie de l’état .
Il y a là des milliards d’euros à économiser par an. La France d’aujourd’hui vit plus somptueusement que l‘ancien régime.

  
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papygaga papygaga
30/03/2024 19:04:56
1

C'est l'histoire d'un avare qui avait une poule pondant un oeuf d'or par jour....

Pensant trouver une mine d'or, il tua l'animal,...

il ne trouva rien en fouillant les entrailles de l'animal.....

Gageons que les gros actionnaires de Total, blackrock et les autres qui ne sont pas connus car en dessous du seuil de 5% de détention de capital, ne se laisseront pas dépouiller comme ça....

Pouyanné est le PDG de Total, mais si un concert d'actionnaires le contraint à délocaliser le siège, il n'aura pas d'autre choix que d'obéir.

Messieurs du gouvernement, rappelez vous de Shell....

  
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floalain floalain
30/03/2024 17:48:06
1
Avec ce genre de discours, toutes les entreprises finissent par quitter la France. Il n'y aura bientôt plus que des PME dans le CAC 40. Pour exemples : ArcelorMittal au Luxembourg, Air France en Hollande, Lafarge en Suisse Stellentis, je ne sais plus où....
  
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floalain floalain
30/03/2024 17:48:06
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Le groupe français TotalEnergies a engrangé un nouveau bénéfice net record en 2023
Le groupe français TotalEnergies a engrangé un nouveau bénéfice net record en 2023 (AFP/Archives/Sameer Al-DOUMY)

TotalEnergies ne fait pas de super-profits "en France", a affirmé vendredi le PDG de la compagnie pétrogazière française, régulièrement citée dans le débat sur la taxation des bénéfices gigantesques réalisés par certaines entreprises.

"Les profits de TotalEnergies en France ne sont pas des super-profits", a déclaré le dirigeant, interrogé vendredi dans l'émission Télématin sur France 2, au moment où le débat sur leur taxation refait surface pour combler le déficit public français.

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet puis par le président du Modem Français Bayrou ont récemment dit vouloir explorer cette option, sans convaincre le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, même s'il se dit désormais "ouvert" à la discussion.

A l'échelle mondiale, le groupe a fait presque 20 milliards d'euros de bénéfices nets chacune des deux dernières années. Il indique avoir contribué à hauteur de 23 milliards d'euros en impôts et taxes en 2023. "C'est beaucoup d'argent qu'on paie, on est une des entreprises les plus taxées au monde", s'est défendu le PDG.

En France, le groupe a payé 320 millions d'euros "en impôts sur les bénéfices et taxes de solidarité sur l'électricité" en 2023, mais il refuse de communiquer la part spécifique de l'impôt sur les sociétés. Dans le passé, Total n'a pas payé d'impôt sur les sociétés en France pendant plusieurs années.

"Nous contribuons de multiples façons à l'économie française", a insisté le dirigeant en citant sa mesure de plafonnement du prix du carburant à 1,99 euro par litre.

Alors qu'il est aussi régulièrement critiqué pour les gratifications versées à ses actionnaires (15,5 milliards d'euros en dividendes et rachats d'actions en 2023), le groupe s'efforce de montrer qu'il "partage la valeur".

Au lendemain de la fête du centenaire de l'entreprise, qui a réuni 7.000 salariés à la Porte de Versailles, Patrick Pouyanné a d'ailleurs sorti le chéquier en annonçant sur France 2 des mesures pour le pouvoir d'achat, une opération baptisée "100 pour 100".

En France, l'entreprise versera sous conditions 100 euros aux "100.000 premiers nouveaux clients" de certaines de ses offres électricité, plus 100 euros aux 100.000 nouveaux particuliers détenteurs de sa carte de fidélité s'ils dépensent plus de 1.000 euros de carburant en 2024.

L'entreprise donnera en outre 100 actions TotalEnergies à chacun de ses 100.000 collaborateurs dans le monde, l'équivalent de 6.300 euros chacun, à condition de rester cinq ans dans l'entreprise, qui revendique 8% d'actionnariat salarié.

"Pour faire des gestes de cette nature, pour récompenser la fidélité, eh bien, il faut aussi faire des profits", a souligné le PDG.

© 2024 AFP

  
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