NYRSTAR - un demi milliard deuros injecté dans léconomie Belge !

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Nyrstar: un demi-milliard d'euros injecté chaque année dans l'économie belge

Selon une étude d’impact économique récemment menée autour des activités de Nyrstar, le producteur de zinc contribue à hauteur de 471 millions d'euros à l'économie belge chaque année. Cette étude d’Ecorys met en lumière une réalité essentielle: tout le monde bénéficie du maintien de l’industrie du zinc en Europe. “Importer du zinc de pays qui ne respectent pas les normes ESG n'a guère de sens”, estime Steven Vaelen, General Manager de Nyrstar Belgique.

Une contribution de près d'un demi-milliard d'euros par an à l'économie belge: comment parvient-on à ce montant?

“Ce montant résulte, d’une part, de nos dépenses directes, telles que les investissements en capital, l'impôt sur les sociétés, les coûts d'exploitation. Et d’autre part, de nos dépenses indirectes, qui incluent notre chaîne d'approvisionnement et les dépenses de consommation de nos employés. Ensemble, cela représente 471 millions d'euros. Par ailleurs, nous faisons travailler directement et indirectement 1.750 personnes. Soit 650 employés en interne et quelque 1.100 personnes chez nos sous-traitants, fournisseurs ou prestataires de services.”

Comment décririez-vous l’importance des sites de Nyrstar à Balen et Pelt en Belgique, Budel aux Pays-Bas et Auby en France pour l'industrie européenne des métaux?

“Nos produits jouent un rôle-clé dans la transition énergétique. Par exemple, une éolienne de 10 mégawatts contient 4 tonnes de zinc, contre 24 tonnes pour un parc solaire de même capacité. L’une des applications principales du zinc est la galvanisation: en protégeant l'acier contre la corrosion, on multiplie sa durée de vie par 12. Le zinc est présent dans de nombreuses applications, parmi lesquelles les voitures électriques et les batteries stationnaires.”

Si le prix de l'électricité augmente de 1 euro, nos coûts flambent de 1 million d'euros.

STEVEN VAELEN

GENERAL MANAGER DE NYRSTAR BELGIQUE

“L'extraction du zinc libère d'autres métaux cruciaux tels que le cuivre, le cobalt, le nickel, le plomb, l'argent, l'or et l'indium, ainsi que le germanium et le gallium, deux métaux critiques pour la fabrication de microprocesseurs. Nous prévoyons d'extraire ces deux derniers métaux du minerai de zinc aux États-Unis et espérons bientôt le faire en Europe. Sans soutien gouvernemental, cela reste néanmoins économiquement risqué.”

Quelle place occupent l'innovation et la durabilité dans la stratégie de Nyrstar?

“Nous travaillons actuellement sur un projet majeur: utiliser notre électrolyse comme une batterie virtuelle. Cela nous permettra d'adapter notre capacité et nos processus de production à la disponibilité du soleil, du vent et autres énergies renouvelables. Lorsque l'énergie solaire et éolienne est abondante, qu’il y a moins de demande et que les prix de l’électricité sont généralement bas, nous produirons davantage.”

“À l’inverse, lorsqu’il y a peu de soleil et de vent, et que la demande est en hausse, nous pourrons réduire notre production. Cela représente une différence significative, car nous consommons environ 1,5% de l'électricité totale en Belgique, soit 1 térawattheure par an. Si le prix de l'électricité augmente de 1 euro, nos coûts flambent de 1 million d'euros. Produire à des prix plus bas renforcerait notre compétitivité.”

Nos processus de production sont entièrement électrifiés – nous sommes des pionniers en la matière.

STEVEN VAELEN

GENERAL MANAGER DE NYRSTAR BELGIQUE

“Cette batterie virtuelle profiterait également à la société. Si nous produisons moins ou que nous mettons notre production à l’arrêt lors des pics de consommation, nous contribuerons à abaisser le prix de l'électricité pour tous. Et cela réduira le recours aux centrales à gaz ou à charbon, évitant indirectement l'émission de 200.000 tonnes de CO2 par an.”

“En période d'énergie solaire et éolienne abondante, nous accroîtrons notre consommation, ce qui limitera la déconnexion des parcs solaires et éoliens. C'est aussi un modèle économique solide pour les producteurs d'énergie renouvelable. Dernier avantage de notre batterie virtuelle: elle aidera à réduire la congestion du réseau. Par conséquent, Elia devra investir moins dans l’équilibrage du réseau électrique. Nous espérons mettre en œuvre cette batterie virtuelle dès que possible.”

Comment votre entreprise anticipe-t-elle les défis du changement climatique, et quelles mesures prenez-vous pour restreindre vos émissions de CO2?

“Nos processus de production sont entièrement électrifiés – nous sommes des pionniers en la matière. Cela diminue considérablement les émissions directes de CO2 de nos sites. Nous consommons certes beaucoup d'électricité, mais nous disposons du plus grand parc solaire du pays à Balen et Lommel, sans oublier nos éoliennes. De plus, grâce au recyclage du zinc, nous évitons d’extraire de nouvelles matières premières pour une part de notre production. En effet, le zinc peut être recyclé indéfiniment sans perte de qualité.”

Comment gérez-vous les autres ressources naturelles, comme l'eau, dans votre processus de production?

“Nous avons des stations d’épuration des eaux souterraines sur nos sites belges de Balen et Pelt. Nous pompons de l'eau historiquement polluée pour l'utiliser comme eau de process. Cette eau est ensuite purifiée avant d'être rejetée. L'eau qui retourne dans la rivière est chaque année un peu plus pure, avec moins de métaux et de sels.”

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Et demain combien ??? 👋

Nyrstar: un demi-milliard d'euros injecté chaque année dans l'économie belge

Selon une étude d’impact économique récemment menée autour des activités de Nyrstar, le producteur de zinc contribue à hauteur de 471 millions d'euros à l'économie belge chaque année. Cette étude d’Ecorys met en lumière une réalité essentielle: tout le monde bénéficie du maintien de l’industrie du zinc en Europe. “Importer du zinc de pays qui ne respectent pas les normes ESG n'a guère de sens”, estime Steven Vaelen, General Manager de Nyrstar Belgique.

Une contribution de près d'un demi-milliard d'euros par an à l'économie belge: comment parvient-on à ce montant?

“Ce montant résulte, d’une part, de nos dépenses directes, telles que les investissements en capital, l'impôt sur les sociétés, les coûts d'exploitation. Et d’autre part, de nos dépenses indirectes, qui incluent notre chaîne d'approvisionnement et les dépenses de consommation de nos employés. Ensemble, cela représente 471 millions d'euros. Par ailleurs, nous faisons travailler directement et indirectement 1.750 personnes. Soit 650 employés en interne et quelque 1.100 personnes chez nos sous-traitants, fournisseurs ou prestataires de services.”

Comment décririez-vous l’importance des sites de Nyrstar à Balen et Pelt en Belgique, Budel aux Pays-Bas et Auby en France pour l'industrie européenne des métaux?

“Nos produits jouent un rôle-clé dans la transition énergétique. Par exemple, une éolienne de 10 mégawatts contient 4 tonnes de zinc, contre 24 tonnes pour un parc solaire de même capacité. L’une des applications principales du zinc est la galvanisation: en protégeant l'acier contre la corrosion, on multiplie sa durée de vie par 12. Le zinc est présent dans de nombreuses applications, parmi lesquelles les voitures électriques et les batteries stationnaires.”

Si le prix de l'électricité augmente de 1 euro, nos coûts flambent de 1 million d'euros.

STEVEN VAELEN

GENERAL MANAGER DE NYRSTAR BELGIQUE

“L'extraction du zinc libère d'autres métaux cruciaux tels que le cuivre, le cobalt, le nickel, le plomb, l'argent, l'or et l'indium, ainsi que le germanium et le gallium, deux métaux critiques pour la fabrication de microprocesseurs. Nous prévoyons d'extraire ces deux derniers métaux du minerai de zinc aux États-Unis et espérons bientôt le faire en Europe. Sans soutien gouvernemental, cela reste néanmoins économiquement risqué.”

Quelle place occupent l'innovation et la durabilité dans la stratégie de Nyrstar?

“Nous travaillons actuellement sur un projet majeur: utiliser notre électrolyse comme une batterie virtuelle. Cela nous permettra d'adapter notre capacité et nos processus de production à la disponibilité du soleil, du vent et autres énergies renouvelables. Lorsque l'énergie solaire et éolienne est abondante, qu’il y a moins de demande et que les prix de l’électricité sont généralement bas, nous produirons davantage.”

“À l’inverse, lorsqu’il y a peu de soleil et de vent, et que la demande est en hausse, nous pourrons réduire notre production. Cela représente une différence significative, car nous consommons environ 1,5% de l'électricité totale en Belgique, soit 1 térawattheure par an. Si le prix de l'électricité augmente de 1 euro, nos coûts flambent de 1 million d'euros. Produire à des prix plus bas renforcerait notre compétitivité.”

Nos processus de production sont entièrement électrifiés – nous sommes des pionniers en la matière.

STEVEN VAELEN

GENERAL MANAGER DE NYRSTAR BELGIQUE

“Cette batterie virtuelle profiterait également à la société. Si nous produisons moins ou que nous mettons notre production à l’arrêt lors des pics de consommation, nous contribuerons à abaisser le prix de l'électricité pour tous. Et cela réduira le recours aux centrales à gaz ou à charbon, évitant indirectement l'émission de 200.000 tonnes de CO2 par an.”

“En période d'énergie solaire et éolienne abondante, nous accroîtrons notre consommation, ce qui limitera la déconnexion des parcs solaires et éoliens. C'est aussi un modèle économique solide pour les producteurs d'énergie renouvelable. Dernier avantage de notre batterie virtuelle: elle aidera à réduire la congestion du réseau. Par conséquent, Elia devra investir moins dans l’équilibrage du réseau électrique. Nous espérons mettre en œuvre cette batterie virtuelle dès que possible.”

Comment votre entreprise anticipe-t-elle les défis du changement climatique, et quelles mesures prenez-vous pour restreindre vos émissions de CO2?

“Nos processus de production sont entièrement électrifiés – nous sommes des pionniers en la matière. Cela diminue considérablement les émissions directes de CO2 de nos sites. Nous consommons certes beaucoup d'électricité, mais nous disposons du plus grand parc solaire du pays à Balen et Lommel, sans oublier nos éoliennes. De plus, grâce au recyclage du zinc, nous évitons d’extraire de nouvelles matières premières pour une part de notre production. En effet, le zinc peut être recyclé indéfiniment sans perte de qualité.”

Comment gérez-vous les autres ressources naturelles, comme l'eau, dans votre processus de production?

“Nous avons des stations d’épuration des eaux souterraines sur nos sites belges de Balen et Pelt. Nous pompons de l'eau historiquement polluée pour l'utiliser comme eau de process. Cette eau est ensuite purifiée avant d'être rejetée. L'eau qui retourne dans la rivière est chaque année un peu plus pure, avec moins de métaux et de sels.”

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Ça vaut plus que ça non 🧐

Nyrstar: un demi-milliard d'euros injecté chaque année dans l'économie belge

2 octobre 2024 11:32

Selon une étude d’impact économique récemment menée autour des activités de Nyrstar, le producteur de zinc contribue à hauteur de 471 millions d'euros à l'économie belge chaque année. Cette étude d’Ecorys met en lumière une réalité essentielle: tout le monde bénéficie du maintien de l’industrie du zinc en Europe. “Importer du zinc de pays qui ne respectent pas les normes ESG n'a guère de sens”, estime Steven Vaelen, General Manager de Nyrstar Belgique.

Une contribution de près d'un demi-milliard d'euros par an à l'économie belge: comment parvient-on à ce montant?

“Ce montant résulte, d’une part, de nos dépenses directes, telles que les investissements en capital, l'impôt sur les sociétés, les coûts d'exploitation. Et d’autre part, de nos dépenses indirectes, qui incluent notre chaîne d'approvisionnement et les dépenses de consommation de nos employés. Ensemble, cela représente 471 millions d'euros. Par ailleurs, nous faisons travailler directement et indirectement 1.750 personnes. Soit 650 employés en interne et quelque 1.100 personnes chez nos sous-traitants, fournisseurs ou prestataires de services.”

Comment décririez-vous l’importance des sites de Nyrstar à Balen et Pelt en Belgique, Budel aux Pays-Bas et Auby en France pour l'industrie européenne des métaux?

“Nos produits jouent un rôle-clé dans la transition énergétique. Par exemple, une éolienne de 10 mégawatts contient 4 tonnes de zinc, contre 24 tonnes pour un parc solaire de même capacité. L’une des applications principales du zinc est la galvanisation: en protégeant l'acier contre la corrosion, on multiplie sa durée de vie par 12. Le zinc est présent dans de nombreuses applications, parmi lesquelles les voitures électriques et les batteries stationnaires.”

Si le prix de l'électricité augmente de 1 euro, nos coûts flambent de 1 million d'euros.

STEVEN VAELEN

GENERAL MANAGER DE NYRSTAR BELGIQUE

“L'extraction du zinc libère d'autres métaux cruciaux tels que le cuivre, le cobalt, le nickel, le plomb, l'argent, l'or et l'indium, ainsi que le germanium et le gallium, deux métaux critiques pour la fabrication de microprocesseurs. Nous prévoyons d'extraire ces deux derniers métaux du minerai de zinc aux États-Unis et espérons bientôt le faire en Europe. Sans soutien gouvernemental, cela reste néanmoins économiquement risqué.”

Quelle place occupent l'innovation et la durabilité dans la stratégie de Nyrstar?

“Nous travaillons actuellement sur un projet majeur: utiliser notre électrolyse comme une batterie virtuelle. Cela nous permettra d'adapter notre capacité et nos processus de production à la disponibilité du soleil, du vent et autres énergies renouvelables. Lorsque l'énergie solaire et éolienne est abondante, qu’il y a moins de demande et que les prix de l’électricité sont généralement bas, nous produirons davantage.”

“À l’inverse, lorsqu’il y a peu de soleil et de vent, et que la demande est en hausse, nous pourrons réduire notre production. Cela représente une différence significative, car nous consommons environ 1,5% de l'électricité totale en Belgique, soit 1 térawattheure par an. Si le prix de l'électricité augmente de 1 euro, nos coûts flambent de 1 million d'euros. Produire à des prix plus bas renforcerait notre compétitivité.”

Nos processus de production sont entièrement électrifiés – nous sommes des pionniers en la matière.

STEVEN VAELEN

GENERAL MANAGER DE NYRSTAR BELGIQUE

“Cette batterie virtuelle profiterait également à la société. Si nous produisons moins ou que nous mettons notre production à l’arrêt lors des pics de consommation, nous contribuerons à abaisser le prix de l'électricité pour tous. Et cela réduira le recours aux centrales à gaz ou à charbon, évitant indirectement l'émission de 200.000 tonnes de CO2 par an.”

“En période d'énergie solaire et éolienne abondante, nous accroîtrons notre consommation, ce qui limitera la déconnexion des parcs solaires et éoliens. C'est aussi un modèle économique solide pour les producteurs d'énergie renouvelable. Dernier avantage de notre batterie virtuelle: elle aidera à réduire la congestion du réseau. Par conséquent, Elia devra investir moins dans l’équilibrage du réseau électrique. Nous espérons mettre en œuvre cette batterie virtuelle dès que possible.”

Comment votre entreprise anticipe-t-elle les défis du changement climatique, et quelles mesures prenez-vous pour restreindre vos émissions de CO2?

“Nos processus de production sont entièrement électrifiés – nous sommes des pionniers en la matière. Cela diminue considérablement les émissions directes de CO2 de nos sites. Nous consommons certes beaucoup d'électricité, mais nous disposons du plus grand parc solaire du pays à Balen et Lommel, sans oublier nos éoliennes. De plus, grâce au recyclage du zinc, nous évitons d’extraire de nouvelles matières premières pour une part de notre production. En effet, le zinc peut être recyclé indéfiniment sans perte de qualité.”

Comment gérez-vous les autres ressources naturelles, comme l'eau, dans votre processus de production?

“Nous avons des stations d’épuration des eaux souterraines sur nos sites belges de Balen et Pelt. Nous pompons de l'eau historiquement polluée pour l'utiliser comme eau de process. Cette eau est ensuite purifiée avant d'être rejetée. L'eau qui retourne dans la rivière est chaque année un peu plus pure, avec moins de métaux et de sels.”