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Chypre était donc bel et bien un ballon d'essai pour l'Europe, comme le
confirment les discussions menées en ce sens en ce moment à Bruxelles.
La solution chypriote qui avait entraîné une ponction sur les comptes
bancaires des clients (au-dessus de 100.000 euros) pour sauver les banques de la
faillite avait été vendue comme exceptionnelle par la Troïka (BCE, FNI et UE),
ces derniers indiquant que cette disposition répondait au cas particulier de l'île
méditerranéenne.
Aujourd'hui à Bruxelles pourtant cette disposition extrême revient sur le
tapis et des divergences importantes se font jour parmi les différents membres.
Bruxelles élabore la future directive sur les crises bancaires et l'arsenal
contient bien ce scénario de ponction des déposants.
L'idée sous-jacente est de ne plus renflouer les banques avec l'argent des
contribuables, il faut donc trouver des alternatives une fois que les
actionnaires et les obligataires auront été asséchés. Après tout est question de
rang de priorité des créanciers et c'est ce qu'entendent discuter les
responsables européens.
Si les 100.000 premiers euros semblent intouchables à l'unanimité, au delà il
en va autrement et l'Allemagne, tout comme les Pays-Bas et le Danemark sont
favorables à une ponction des gros déposants en cas de crise bancaire sévère et
surtout un placement au même rang que les autres créanciers. D'autres pays
souhaiteraient voir les déposants arriver en dernier rang, à l'image de la
Belgique ou du Portugal.
Le sujet sera débattu d'ici la fin juin lors de la prochaine réunion des
ministres des finances européens.
© www.abcbourse.com
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