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JD1976 JD1976
21/01/2022 17:39:32
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Tandem inédit entre Safran et Engie dans une start-up de l’énergie

Safran et Engie viennent d’investir dans une start-up allemande spécialisée dans la production de carburants de synthèse. Cette source d’énergie alternative, embryonnaire, pourrait se poser en sérieuse option pour la décarbonation du transport aérien.

Ils font encore figure d’outsiders mais pourraient bientôt se tailler une place de choix dans le transport aérien. Si l’hydrogène, les carburants issus de la biomasse et l’énergie électrique sont depuis peu sous les feux de la rampe dans l’aéronautique, les carburants de synthèse restent pour le moment dans l’ombre. Mais peut-être plus pour longtemps. L’investissement conjoint entre Safran et Engie, dévoilé jeudi 20 janvier, dans la start-up allemande Ineratec prouve que cette source d’énergie, encore embryonnaire, pourrait elle aussi briller dans les prochaines années.

«Les carburants de synthèse ont été peu mis en avant jusqu’à présent dans les moyens de décarboner les avions, mais cela va changer», s’enthousiasme Florent Illat, directeur général de Safran Corporate Ventures, entité du groupe chargée d’investir dans les start-up. Même son de cloche chez Engie, qui a déjà noué un partenariat dans le maritime avec CMA-CGM dans le même domaine fin 2021. Safran et Engie ont investi à parts égales « plusieurs millions d’euros » dans Ineratec, via une prise de participation. La start-up évoque de son côté un investissement proche de 20 millions de dollars (17, 5 millions d’euros), incluant d’autres partenaires financiers dont le fonds MPC Capital.

Une certaine maturité industrielle

Pourquoi Ineratec a-t-elle attiré l’attention des deux géants, alors que de nombreux projets ont fleuri dans le monde en matière de carburants de synthèse ? En raison de sa maturité industrielle. Basée à Karlsruhe, en Allemagne, cette start-up créée en 2014 a mis au point des unités de production modulaires complètes. Avec pour principe de base l’assemblage d’hydrogène vert – issu de l’électricité renouvelable – avec du CO2 – provenant de la biomasse, des rejets industriels ou capturé dans l’atmosphère – afin d’obtenir des chaînes carbonées, similaires à celle présentes dans le kérosène traditionnel. La jeune société a déjà déployé 13 de ces modules, dont une en Basse Saxe, dédié au secteur aérien.

La montée en puissance industrielle d’Ineratec ne fait que commencer, poussée dorénavant par les deux industriels français. La start-up compte financer un projet d’usine pilote à Francfort capable de produire 3500 tonnes de carburant par an, dont une partie consacrée à l’aérien via une distribution directement au niveau de l’aéroport. Sa production pourrait atteindre une puissance de 10 MW en 2023. «Par rapport à nombre d’autres acteurs, Ineratec est l’une des rares entreprises à maitriser l’ensemble des technologies de fabrication, à l’exception du raffinage», précise Laurent Rambaud, directeur d’investissement chez Engie New Ventures.

Début des tests imminents

Pour Safran, c’est l’opportunité à terme de pouvoir proposer un carburant vertueux pour les compagnies aériennes à l’heure où le transport aérien poursuit l’objectif affiché de la neutralité carbone d’ici 2050. Entre une pénurie de ressources côté biomasse, des performances limitantes avec l’électrique et un horizon long terme pour l’hydrogène, les carburants de synthèse pourraient offrir une solution de choix pour ce secteur qui représente environ 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Il s’agit du premier investissement de Safran en la matière. «Les tests sur le banc d’essai moteur au sol sur notre site de Bordes (Pyrénées-Atlantiques) vont démarrer dès cette année et permettront d’optimiser le fonctionnement du système propulsif avec cette nouvelle source d’énergie», détaille Florent Illat. Safran fait de même avec des carburants issus d’huiles usagées, en partenariat avec TotalEnergies.

Chez Engie, on se félicite de pousser un acteur susceptible d’amener des débouchés industriels prometteurs aux productions du groupe. «Nous développons plus de 70 projets de production d’hydrogène vert dans le monde et notre objectif est d’en produire l’équivalent de 4 GW en 2030, rappelle Laurent Rambaud. Nous investissons aussi dans la production de CO2 via la biomasse. Il est donc dans notre intérêt d’aider au développement de l’écosystème lié aux carburants de synthèse.» Si l’énergéticien n’a pas pour ambition de produire lui-même du carburant de synthèse, il ne s’interdira pas de participer à des projets de ce genre.

L'enjeu crucial de la compétitivité

L’enjeu pour tous ces acteurs : parvenir à produire en masse des carburants de synthèse à un prix compétitif. A l’instar des carburants aériens durables, issus de la biomasse et des déchets alimentaires, ils restent encore au moins 3 à 5 fois plus chers, voire davantage. «Leur prix est très sensible à celui de l’hydrogène et du carbone», résume Laurent Rambaud. Du coup, les deux industriels plaident pour qu’un cadre règlementaire oblige à un certain niveau d’incorporation, seul capable d’enclencher un cercle vertueux en production et consommation.

Ce type de partenariat entre un acteur majeur de l’aéronautique et de l’énergie promet de se multiplier dans les années à venir. Sous le feu d’une critique sociétale et d’un lobbying politique récent, le transport aérien s'efforce depuis quelques années de mettre en œuvre des sources d’énergies alternatives au kérosène. Mais entre la collecte de matières premières, la production, la distribution et la maîtrise tout au long de la chaîne de valeur de technologies spécifiques, les acteurs de l’aéronautique ont bien conscience que la transition énergétique passera par l’expertise d’industriels venus d’autres horizons. Ce partenariat dans l’aérien est une première pour Engie. Mais il pourrait bien être le premier d’une longue série…


  
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JD1976 JD1976
16/01/2022 15:22:11
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Ouganda : Engie lance un mini-réseau révolutionnaire pour l'accès à l'électricité en Afrique rurale

Installé sur île de Lolwe, ce nouveau mini-réseau s'appuie sur une approche multifonctionnelle de production et de consommation d'énergie propre en milieu rural, avec un impact économique et industriel sur la vie de la population locale..

La Tribune Afrique

15 Jan 2022, 12:00

Engie Equatorial a annoncé ce vendredi que le mini-réseau solaire hybride de 600 kWp de Lolwe, avec son site industriel intégré et sa station de recharge pour mobilité électrique, a été inauguré sur l'île de Lolwe, en Ouganda, en présence de la Ministre de l'Energie Hon. Ruth Nankabirwa.

Conjointement mené par Engie Energy Access et Equatorial Power, ce projet est le mini-réseau le plus avancé du continent africain. Il est le résultat d'une alliance entre l'Afrique et l'Europe et change véritablement la donne pour le paysage énergétique de l'Ouganda et du continent africain en général.

Le mini-réseau connecte plus de 3 000 ménages et plus de 700 entreprises, permettant un impact sur les 15 000 habitants de l'ile et fournit une électricité propre et fiable, ainsi qu'une série d'autres services tel que la purification d'eau, la mise en valeur des produits de la pèche par la conservation, les infrastructures télécoms ou encore des bateaux et motos électriques. Le projet répond aux besoins urgents de la population locale, qui n'a pas accès à une énergie propre et fiable ni à une eau saine et qui jusqu'à lors peine à utiliser une énergie fossile chère et polluante.

« L'aspect révolutionnaire de cette approche est de rendre rentable l'accès à l'énergie des zones rurales africaines tout en améliorant la vie de la population locale », explique Engie dans un communiqué.

« Avec le projet Lowe, nous démontrons notre vision de l'accès à l'énergie : pour nous, l'électricité n'est pas une fin mais un moyen d'offrir également d'autres services essentiels comme l'eau potable, l'agroalimentaire et la mobilité électrique. C'est cette vision qui, selon nous, aura un véritable impact sur les communautés rurales et apportera un développement durable au plan financier et social sur le continent africain », détaille Riccardo Ridolfi, CEO d'Engie Equatorial.


Un réseau intégré multifonctionnel

En effet, en plus de fournir « une électricité abordable, fiable et renouvelable », le mini-réseau de Lolwe comprend un site industriel et des infrastructures qui permettent à la fois d'avoir une demande en électricité suffisante pour amortir les infrastructures de production et de distribution d'énergie, mais aussi de développer la vie socio-économique de l'ile par l'accès à des services essentiels et à de nouvelles débouchées.

Le site industriel comprend une station de pompage, de distribution et de purification d'eau, des installations modernes de séchage du poisson et des dispositifs de fabrication de glace pour conserver les poissons avant de les exporter dans le reste du pays ainsi qu'à l'étranger.

ENGIE Equatorial fournit également un service incubation d'entrepreneurs et de financement d'équipements et machines efficaces énergétiquement pour favoriser la croissance des entreprises locales.

Engie Equatorial assure que « ce projet a vocation à être le premier d'une longue série, avec un développement dans toute la région du lac Victoria (le plus grand lac d'Afrique) et dans la plupart des autres pays africains ».


Un mini-réseau 2.0

Le projet de Lolwe est un modèle innovant et réplicable qui associe infrastructure verte et innovation dans le domaine des TIC pour produire un impact réel. C'est le début d'un modèle de mini-réseau 2.0 qui offre davantage aux investisseurs et aux communautés. Il s'agit d'une étape importante et d'une référence pour le secteur de l'accès à l'énergie.

Pour Gillian-Alexandre Huart, CEO d'Engie Energy Access, « la technologie renouvelable distribuée et le modèle commercial intégré du mini-réseau de Lolwe amélioreront considérablement la vie et les perspectives économiques des communautés mal desservies vivant loin du réseau. Le mini-réseau de Lolwe ouvre la voie à la prochaine génération d'infrastructures énergétiques décentralisées et contribuera à accélérer l'accès universel à l'énergie ».


  
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JD1976 JD1976
13/01/2022 11:27:23
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JD1976 JD1976
10/01/2022 19:53:26
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Engie : intègre la liste des valeurs préférées de Goldman Sachs

10/01/2022

Goldman Sachs a intégré Engie au sein de sa liste de valeurs préférées (Conviction Buy List) et relevé son objectif de cours sur le titre de 17,2 à 18,2 euros. En 2021 observe le broker, le groupe a amélioré son image de dossier d'investissement, surprenant favorablement ses attentes comme celles du consensus Bloomberg. Le bureau d'études salue également la stratégie de rotation des actifs du groupe au profit du "renouvelable". Lorsque cette transformation sera achevée ajoute l'analyste, Engie devrait bénéficier de deux leviers de croissance des bénéfices.

Premièrement, se concentrer sur des activités neutres en carbone offre des opportunités d'investissement et de croissance considérables.

Deuxièmement, cette transition devrait rendre visible la valeur, encore en partie cachée, des actifs du groupe.

Selon le courtier, la journée investisseurs du 15 février prochain est une bonne occasion pour Engie d'annoncer une accélération de sa stratégie.

  
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Ribo Ribo
04/01/2022 15:47:49
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04/01/2022 | 15:19 ►ENGIE et BASF : les quatre atouts d'un green PPA hors norme

Avec le Power purchase agreement (PPA) signé entre BASF et ENGIE, le leader mondial de la chimie industrielle accélère sa décarbonation. Un contrat qui se distingue par sa durée, ses volumes et modalités de livraison... On vous explique son caractère exceptionnel en 4 points.
[...]

https://www.engie.com/news/ppa-basf-decarbonation-industrie

  
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JD1976 JD1976
03/01/2022 10:58:52
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Engie/EDF

Bruxelles lève enfin le voile sur son projet de label « vert », écrit ce matin Les Echos. La Commission européenne a adressé aux Etats membres de l'Union un document fixant les critères permettant de classer comme " durables " les investissements dans les centrales nucléaires ou à gaz pour la production d'électricité. Un compromis qui va dans le sens des intérêts français, assure le quotidien.



Les valeurs du jour à Paris Engie/EDF : Bruxelles présente sa "taxonomie" favorable au nucléaire

03/01/2022 10:21 | AOF


Engie gagne 1,2% à 13,2 euros tandis qu'EDF progresse de 2,5% à 10,6 euros. L’Union européenne intègre le nucléaire parmi les énergies vertes. Le 31 décembre, Bruxelles a levé enfin le voile sur son projet de label " vert ", écrit ce matin Les Echos. La Commission européenne a adressé aux Etats membres de l'Union un document fixant les critères permettant de classer comme " durables " les investissements dans les centrales nucléaires ou à gaz pour la production d'électricité. Un compromis qui va dans le sens des intérêts français, assure le quotidien.


"Concernant le nucléaire, les nouveaux projets de centrales devront ainsi avoir obtenu un permis de construire avant 2045 (avec une clause de rendez-vous pour la suite)", indique le journal.


"Les travaux permettant de prolonger la durée de vie des réacteurs existants (le " grand carénage " d'EDF, par exemple) devront avoir été autorisés avant 2040", poursuivent Les Echos.


Des garanties en matière de traitement des déchets et de démantèlement des installations sont également exigées. Ce document n'est toutefois que provisoire et devrait faire l'objet d'ajustement jusqu'à mi-janvier.


Du côté du gaz, qualifié d'énergie de transition, des normes d'émissions de CO2 strictes vont être mises en place.


Du côté d'EDF, si l'on préfère " rester prudent en attendant le texte définitif ", on estime que " c'est la reconnaissance de ce que la communauté scientifique européenne expliquait déjà " quant à la dangerosité pour la santé ou l'environnement du nucléaire. A savoir qu'il ne serait pas plus dangereux que d'autres technologies déjà incluses dans la taxonomie, explique le quotidien.


"Si ce texte venait à être adopté en l'état, il permettrait de constituer un fort soutien pour la filière nucléaire, en réduisant notamment le coût de financement, ce qui permettra de réduire le coût du capital et d'améliorer la compétitivité du prix de l'électricité nucléaire", estime Invest Securities.


  
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gars d'ain gars d'ain
23/12/2021 09:16:43
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Salut, JD1976


On continue de vider l'appartement en vendant les bijoux et meubles de famille.

Stratégie classique d'une gestion court-termiste et interventionniste de l'ETAT, qui ne voit que son intérêt : récupérer de l'argent frais sur sa peau de la la bête.


Il a toujours été dit que le talon d'Achille d'Engie, ex GDF était qu'il n'était pas producteur de gaz et qu'à ce titre, il ne pouvait cumuler les marges, ce qui fragilisait sa marge.

On voit ici, qu'il fait exactement l'inverse de ce qu'il faut faire : on profite comme à chaque fois, une période favorable à la compta pour lâcher les actifs tangibles du groupe, sa vraie valeur.

Bref comme à chaque fois, l'Etat et le gouvernement nous montrent toute l'étendue d'un registre parfaitement orchestré de piètre gestion du capital et du bien commun.

  
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JD1976 JD1976
23/12/2021 09:05:23
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A suivre Engie ... qui a finalisé la cession pour 1,1 milliard d’euros, de 11,5% du capital de GRTgaz à la Société d'Infrastructures Gazières (SIG). 🧐



Message complété le 23/12/2021 10:26:05 par son auteur.

@ gars d'ain,
Hello ! et merci pour cet avis.

  
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MAXIMILIAN MAXIMILIAN
21/12/2021 12:37:59
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Engie North America a terminé la construction de 13 parcs éoliens et solaires en Amérique du nord de 2300 MW.

Engie dispose d'un pipeline de 10 GW en Amérique du Nord.

  
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JD1976 JD1976
16/12/2021 15:21:51
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Publié le 16 déc. 2021

Ce n'est pas une surprise, mais une confirmation importante. Le conseil d'administration de l'énergéticien français a décidé ce jeudi de renouveler pour quatre ans le mandat de président de Jean-Pierre Clamadieu. Le dirigeant de 63 ans occupe le poste depuis 2018. Sa reconduction jusqu'en 2026 sera proposée à l'assemblée générale du groupe en avril prochain.

«Le conseil a décidé de proposer le renouvellement du mandat d'administrateur de Jean-Pierre Clamadieu pour une durée de quatre ans et a exprimé son intention de confirmer Jean-Pierre Clamadieu dans ses fonctions de président du conseil d'administration en cas de renouvellement de son mandat par l'assemblée générale», a déclaré Engie dans un communiqué.

Le vote de l'assemblée ne fait pas de doute, en particulier parce que Jean-Pierre Clamadieu bénéficie du soutien de l'Etat-actionnaire, qui contrôle le tiers de droits de vote. Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, l'a confirmé au président d'Engie lors d'un entretien lundi. Les deux hommes ont mis de côté leurs divergences, apparues au grand jour lors de la cession de la participation d'Engie dans Suez à Veolia, fin 2020. Jean-Pierre Clamadieu est soutenu par ailleurs par l'Elysée.

Un tandem compliqué

« C'est une bonne nouvelle pour Engie, qui a besoin avant toute d'une gouvernance stable après plusieurs années agitées », estime une source en interne. De 2016 à 2020, l'énergéticien a vécu au rythme des conflits plus ou moins ouverts entre ses plus hauts dirigeants, d'abord sous la présidence de Gérard Mestrallet, puis celle de Jean-Pierre Clamadieu.

Passé par Rhône-Poulenc, Rhodia puis Solvay, Jean-Pierre Clamadieu a été choisi par l'Etat-actionnaire pour succéder à Gérard Mestrallet en mai 2018. Pendant les 18 premiers mois de son mandat, le nouveau président a formé un tandem particulièrement compliqué avec la directrice générale, Isabelle Kocher. Seule femme patronne du CAC 40, elle s'était battue pour cumuler les postes de directrice générale et de présidente. Mais elle n'avait pas obtenu gain de cause auprès de l'Etat-actionnaire et avait dû se résoudre à partager le pouvoir avec un président du conseil d'administration.

Engie : le dernier round d'Isabelle Kocher

Les mains libres

Peu à peu, des divergences de plus en plus ouvertes entre Isabelle Kocher et Jean-Pierre Clamadieu se sont fait jour. Fort du soutien de l'Etat et du conseil d'administration, Clamadieu a obtenu l'éviction de Kocher en février 2020, quelques jours avant le début de la crise sanitaire.

Le groupe a mis du temps à trouver un nouveau directeur général. Le choix de Catherine MacGregor n'a été annoncé que huit mois plus tard, et l'arrivée effective de cette ancienne de Schlumberger chez Engie n'est intervenue qu'au 1er janvier 2021. Autrement dit, Jean-Pierre Clamadieu a eu les mains libres pour redéfinir la stratégie de l'énergéticien français tout au long de l'année dernière.

10 milliards de cessions d'actifs

Les décisions ont été radicales. Outre la participation dans Suez, le groupe est en train de céder pour plus de 10 milliards d'euros d'actifs. La vente d'Equans à Bouygues pour 7 milliards , annoncée le mois dernier, est la plus importante. Cette activité de services multitechniques représente un cinquième du chiffre d'affaires et emploie 74.000 personnes, soit plus de 40 % de l'effectif d'Engie. Jean-Pierre Clamadieu et Catherine MacGregor se félicitent que cette opération ait été menée sans susciter trop de remous en interne, seule la CGT y étant opposée.

ENQUÊTE Les zigzags stratégiques d'Engie

L'énergéticien français est aussi en train de vendre sa filiale de maintenance industrielle Endel au groupe Altrad. L'été dernier, il a cédé 11,5 % du capital de GRTgaz , l'opérateur du réseau de transport de gaz français, à la Caisse des dépôts et CNP Assurances. D'autres cessions plus petites (GTT, EVBox) ont été annoncées.

« Il faut faire des choix »

A l'issue de ces désengagements, l'effectif d'Engie pourrait tomber l'an prochain sous la barre des 100.000 salariés. C'est deux fois moins qu'en 2012, peu après la fusion de GDF et Suez et l'acquisition d'International Power, qui a donné naissance au groupe.

Beaucoup plus petit, Engie se recentre sur quatre grands métiers : les énergies renouvelables (hydraulique, solaire, éolien, biogaz…), les infrastructures gazières (GRTgaz, GRDF…), les réseaux de chaleur et de froid (CPCU…) et enfin la production d'électricité nucléaire (en Belgique) et thermique (centrales à gaz et à charbon). « On ne peut pas tout faire, il faut faire des choix », a défendu Catherine MacGregor le mois dernier, en réponse à la CGT qui dénonce un « démantèlement » d'Engie.


  
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JD1976 JD1976
07/12/2021 08:50:35
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A partir du 5 avril 2022, la société Fraîcheur de Paris, codétenue par les groupes ENGIE (85%) et RATP (15%), deviendra l'opérateur du réseau de froid urbain de la Ville de Paris. La concession, d'une durée de 20 ans, couvrira la production, le stockage, le transport et la distribution d'énergie frigorifique de la ville. Avec un chiffre d'affaires prévisionnel de 2,4 milliards d'euros sur toute la durée du contrat, le réseau, sera étendu de 158 km d'ici 2042 pour desservir de nouveaux clients dans l'ensemble des arrondissements de Paris. Un développement ambitieux qui s'inscrit dans la démarche de décarbonation et d'adaptation au changement climatique de la Ville de Paris, offrant une alternative durable et compétitive aux solutions de climatisation traditionnelles.

Un développement sans précédent pour rendre le réseau de froid accessible au plus grand nombre de parisiens



  
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Ribo Ribo
02/12/2021 13:46:05
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AlphaValue a relevé jeudi son objectif de cours sur Engie, porté de 15,8 à 17,5 euros, saluant la transition opérée par le groupe énergétique, de simple 'holding' en un spécialiste des énergies vertes.

  
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Ptitchat72 Ptitchat72
22/11/2021 13:39:06
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Au vu de la nouvelle guidance, le PE 2021 d'Engie est seulement de 10. Pour un groupe qui s'engage résolument en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, cette faiblesse des multiples interpelle. Nous continuons de penser que cette action mérite bien mieux.


Ouais ouais ouais..

Il me semble qu'Engie va faire de la croissance externe avec ses petits sous... mais

* personne ne sait de quelles boites il peut s'agir

* personne ne sait à quel coût cela aura lieu

donc la faiblesse des multiples n'est pas un argument d'achat.

c'est bien beau de dire que c'est de l'énergie verte/renouvelable mais la condition première reste le prix d'acquisition + les synergies futures.


" Ceux qui ne sont pas encore positionnés sur l'énergéticien dirigé par Catherine MacGregor doivent se placer sans hésiter. "

même si on veut pas ?


  
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LeFourbe LeFourbe
22/11/2021 13:20:13
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Le virage propre est coûteux certes, mais Equans a été très bien vendu, et il reste des actions GTT dans la besace à céder si besoin de cash.

  
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cavalerie92 cavalerie92
22/11/2021 13:04:52
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hello

merci pour cet article réservé

mais je me demande en le lisant si justement ce virage "propre" ne sera pas couteux a effectuer d'ou la baisse du titre continue


d'ailleurs pour les spécialiste de la valeur vous aves des objectifs?

  
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Invectus Invectus
20/11/2021 13:31:21
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Extrait d'un article de bourse direct (abonnés uniquement) du 11/11/2021 à 10:05
"Engie (EX GDF SUEZ) : bon couple risque/rendement"
Les actionnaires ne sont pas les parents pauvres de ce virage stratégique pris par l'ex-GDF. Un dividende plancher a été établi à 65 centimes ce qui équivaut à un rendement de 5%. Au vu de la nouvelle guidance, le PE 2021 d'Engie est seulement de 10. Pour un groupe qui s'engage résolument en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, cette faiblesse des multiples interpelle. Nous continuons de penser que cette action mérite bien mieux.
Engie est probablement un des couples risque/rendement les plus attractifs parmi les grandes valeurs de la cote parisienne. D'ici 2-3 ans, il n'y aurait rien d'étonnant à ce que le titre Engie se situe vers les 20 Euros...
Ceux qui ne sont pas encore positionnés sur l'énergéticien dirigé par Catherine MacGregor doivent se placer sans hésiter.
Engie représente une des meilleures opportunités d'achat au sein du Cac40...

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Rien à ajouter!

*: Prochain actionnaire (LT)

  
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Ribo Ribo
16/11/2021 06:41:52
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Morgan Stanley vise désormais un cours de 18 euros sur le dossier, contre 12 euros auparavant.

Oddo BHF avait déjà ajusté la mire sur le dossier de 16 à 17 euros avec un avis à 'surperformer'.


Le groupe a affiché un chiffre d'affaires de 46,9 MdsE, soit une hausse de 20,6% en organique, à fin septembre. L'EBIT a atteint 4,1 MdsE contre 5,3 MdsE, en hausse organique de 57%, soutenu par une performance robuste et un contexte de marché favorable.

Engie a fait état au passage d'une forte génération de cash-flow, en hausse de 1 MdE à 5,3 MdsE.

Le groupe a révisé à la hausse à cette occasion sa guidance 2021, avec un résultat net récurrent part du Groupe attendu entre 3,0-3,2 MdsE contre 2,5-2,7 MdsE précédemment. Engie vise aussi un EBITDA 2021 entre 10,8 et 11,2 MdsE et un EBIT entre 6,1 et 6,5 MdsE.

  
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Ribo Ribo
11/11/2021 15:31:59
1

La direction d'Engie a réaffirmé sa politique de dividende, basée sur un taux de distribution de 65% à 75% du résultat net récurrent part du groupe. Pour rappel, le groupe a introduit un dividende plancher à 0,65 Euro par action pour la période 2021-2023... Parmi les derniers avis de brokers, Oddo BHF a ajusté la mire sur le dossier de 16 à 17 euros avec un avis à 'surperformer'.

  
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JD1976 JD1976
10/11/2021 09:13:24
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Engie doit prouver la validité de sa stratégie


Le programme de «simplification» d’Engie vient de franchir une étape majeure avec la vente des activités de services multi-techniques à Bouygues.

Cette opération s’inscrit dans une série de désengagements visant à améliorer la structure financière du groupe pour lui permettre d’accélérer sa transformation vers les énergies renouvelables. Après la cession à Veolia de sa participation dans Suez pour 3,4 milliards d’euros, Engie a annoncé fin juillet la vente de 11,5% de GRTgaz à la Caisse des dépôts et à CNP Assurances.

Plus récemment, le groupe dirigé par Catherine MacGregor s’est séparé d’Endel, une filiale comptant 5.200 personnes pour un chiffre d’affaires proche de 550 millions d’euros. Enfin, Engie EPS a été vendu en juillet et un important bloc d’actions représentant 10% du capital de GTT a été cédé sur le marché en mai.

En Bourse, l’action Engie n’a guère progressé après l’annonce de la cession d’Equans malgré une valorisation de cet actif plus élevée qu’anticipé. Sans doute, les investisseurs attendent-ils de voir comment seront réinvestis les fonds issus de l'opération car les dirigeants ont promis de porter le rendement des capitaux employés à plus de 7,5% en 2023, contre 6,8% en 2019.


Objectif de cours : 15 euros.

Prochain rendez-vous : résultats annuels, le 3 mars 2022.



  
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Ribo Ribo
06/11/2021 09:05:06
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Bientôt l'hiver ! Tu aimes les grosses tartines au p'tit dèj' !

  
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